Antibrouillards 23 février 2022 à 11:28

merci,

 très bonne émission, qui pointe combien l'hypocrisie qui entoure l'information dans le domaine de la santé a de graves conséquences. Il faut bien parler de désinformation, en fait.

Pourriez vous enquêter sur le silence qui entoure la sous-déclaration des effets secondaires de la vaccination contre le COVID19, en particulier sur le silence médiatique qui entoure la question des effets du vaccin sur les menstrues et les fausses couches ?

Tout comme le grand âge et sa dépendance, cet aspect de la vie intime des femmes est un non sujet dans notre société; un sujet dont personne ne parle, et donc chacun s'imagine n'être qu'un cas particulier,  devoir se responsabiliser et prendre en charge seul ce qui dysfonctionne,.... et ainsi on finit par accepter les situations les plus choquantes.

De même, les femmes évitent le sujet de leurs règles, même entre elles, 

et donc , habituées qu'elles sont à se taire et à prendre sur elles..., il y a peu de chances qu'elles s'aperçoivent que leur cas est loin d'être isolé. Mais, si elles consultent quand leur cycle se dérègle, elles peuvent surtout s'attendre à se faire culpabiliser par leur médecin("vous êtes stressée ! C'est pas grave, c'est normal; ou bien " vous n'acceptez pas votre féminité? " etc ) :  ce qui retarde les prises de conscience d'effets répandus.

 Et les médecins,  les soignants en gynéco-obstétrique, vont-ils se cacher derrière le secret médical ? Sont-ils libres de leur parole? Nous diront-ils un jour, comme pour les EHPAD, on ne savait pas? 

Les effets de cette vaccination sur le cycle menstruel ne doivent pas être traités de manière opaque, dans le secret imposé à chacune,  c'est une question collective, de dignité des femmes, de leur sexualité, de leur pouvoir de maternité. Chacune a droit à être informée.

https://www.kairospresse.be/vaccins-et-effets-secondaires-chez-les-femmes-2/

alors, à quand un me too ? https://www.instagram.com/vaccin_menstruel/ 

Emmanuel 22 février 2022 à 18:25

La lanceuse d’alerte Hella Kherief de nouveau menacée de licenciement

https://rapportsdeforce.fr/breves/la-lanceuse-dalerte-hella-kherief-de-nouveau-menacee-de-licenciement-021712799

Tom 17 février 2022 à 22:14

Très bonne emission. Y a du boulôt pour rendre notre société plus digne!

Esteban 15 février 2022 à 13:57

Excellente émission que je recommande.

Je note que la direction d'Orpea a refusé la sollicitation d'Arrêt sur images. Idem s'agissant d'émission comme Cash Investigation notamment. En revanche, ces derniers se précipitent chez Anne-Sophie Lemoine (mais est-ce une journaliste ?) où ils savent qu'ils ne seront pas trop bousculés...

Aujourd'hui quand on est journaliste, on peut tirer une certaine fierté je crois d'être boycotté par les dirigeants au sens large. C'est le signe qu'ils ont peur, le signe d'une certaine indépendance, le signe que vous faites bien votre travail.

S'agissant de la question de fond, chacun semble conscient sur le plateau que rien ne changera, malgré le scandale. Tant que ce modèle économique n'évoluera pas, nos anciens (et les salariés des EHPAD) continueront malheureusement d'être maltraités.

Ah bon ! 14 février 2022 à 09:11

 Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris Xavier Deleu : un résident perd ses droits de liberté de déplacement dans un ehpad ?  il aurait moins de droits qu'un détenu de prison ? Y a -t-il quelqu'un pour m'aider à comprendre? parce que là ça me fait peur .

Christophe TOTEL 14 février 2022 à 00:22

Quel dommage que vous n'ayez pas invité Caroline Fiat députée LFI , aide-soignante (la seule de l'assemblée bien sûr) qui a rendu un rapport parlementaire justement sur la situation des EHPAD en 2018 et qui préconisait notamment d'embaucher 100000 soignants en plus pour arrêter cette maltraitance systémique.

Et qu'a répondu, à l'époque, l'incroyable Agnès Buzyn , je le sais par coeur car ça m'a un chouia marqué : "la France n'a pas les moyens de mettre fin à la maltraitance dans les EHPAD".

Voilà le niveau de ces "responsables politiques" qui ne servent à rien pour défendre l'intérêt général et dont nous devons nous débarrasser (politiquement bien sûr...encore qu'un peu de goudron et des plumes pourrait être une coutume à remettre au goût du jour)...voir les élections en 2022.

Asinaute sans pseudo 5a7fa 13 février 2022 à 15:26

Très bonne émission à la fois sur le contenu, la menée et la qualité des intervenants.

Ma mère a passé quasi 10 ans en EHPAD. Au début, l'établissement était tenu par un couple (donc du privé à l'état pur), l'ambiance était chaleureuse, presque familiale, les résidents dorlotés, le personnel dévoué. Quand ces personnes ont pris leur retraite, l'établissement a été géré par un groupe avec toutes les méthodes modernes de management ! Au fil du temps, j'ai constaté la dégradation des prestations (alors que le personnel était le même) et la tension des relations entre les membres du personnel. Quelle explication sinon la nécessité de rentabilité ? Je ne peux pas penser qu'un groupe avait moins de moyens qu'un couple de propriétaires.

gomine 13 février 2022 à 14:31

merci pour cette émission !

Le Chien 13 février 2022 à 10:48

Félicitations pour la déclaration de conflit d'intérêt.

Anne Reynaud 12 février 2022 à 21:10

Julie Pichot a commencé à évoquer un acteur qui me semble passer complètement sous les radars depuis la sortie du livre de Castanet, ce sont les actionnaires d'orpea. Qui sont-ils, que pensent-ils?

Parce qu'enfin tout de même, par les temps qui courent, on peut bien se douter qu'un placement qui rapporte le fait sur le dos des résidents, non? 

Je verrais bien un film de Ken Loach sur ce genre de sujet, ça s'appellerait It's a freeworld, ça serait des retraités, actionnaires d'orpea, espérant amasser suffisamment d'argent pour se payer un jour une place en maison de retraite. Sans aucune hypocrisie bien sûr...

Lorie 12 février 2022 à 19:17

Avant toute chose, j'aimerais dire à Mme Hella Kerhief toute mon admiration Elle fait parti de ces gens (les lanceurs d'alerte) qui n'ont pas peur de rendre leur vie très dure au nom d'un idéal, au nom de l'humanité!

Ma mère a vécu dans un EHPAD de 2013 à 2019. J'ai constaté durant ces 6 ans une diminution de la portion des gâteaux donnée aux résidents. J'ai été mécontente aussi, me rendant compte de dysfonctionnements, j'en ai averti l'ARS de la région: réponse administrative de sa part, me disant qu'elle enquêterait, sans donner suite... J'ai écrit à la direction générale d'ORPEA qui a envoyé le directeur général de la région. Il m'a reçue avec la directrice de l"établissement. J'avais constaté des problèmes dus à cette personne qui prenait son travail par dessus la jambe. Par ex elle disait que son travail ne concernait que l'administratif et non pas les problèmes de la vie de tous les jours. Ma mère avait des manteaux, chemisiers et une montre qui ont disparu. 

Je me doutais que cette entreprise se faisait des bénéfices vu la qualité des aliments qui leur étaient proposés, leur diminution comme j'ai dit au-dessus, l'emploi de l'animatrice à des travaux administratifs plus qu'à l'animation, mais j'étais loin d'imaginer cette réalité bien que les adorables aides-soignantes m'aient dit qu'elles n'avait que 8' à 2 pour la toilette des 2 pensionnaires et le ménage de la chambre.

fran330 12 février 2022 à 18:24

Très bonne émission ! Arguments imparables ! Simple mais efficace idée, celle de tout bêtement repasser ces anciens documents montrant encore et encore la situation problématique, et du coup montrant l'hypocrisie criante des pouvoirs politiques.

En fait, je suis contente que les responsables politiques et responsables d'EHPAD privées lucratives aient refusé l'invitation d'ASI. Ainsi, on n'a pas du subir leur blabla épouvantable et on a pu profiter de la qualité des invités présents.

Bref, merci à ASI et aux invités :-)

Emmanuel 12 février 2022 à 15:57

Merci pour cette émission salutaire. 

Il lui manque juste la signification de l'acronyme Orpéa : ouverture, respect, présence, écoute, accueil !!!

Et on aura fait le tour de l'abjection.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/02/08/patients-maltraites-manque-de-personnel-profits-a-tout-prix-clinea-l-autre-cash-machine-du-groupe-orpea_6112745_3224.html

Bartabac 12 février 2022 à 13:56

Ces salopards appelle ça , l'or gris . Vous savez que dans un néolibéral , y'a un foie , des reins , un coeur je sais pas , mais il y a de quoi faire du fric avec un neolibéral , et le reste en croquette pour chien ! C'est tout ce que mérite un néolibéral! Comme quoi on n'a que ce qu'on mérite , ça dépend juste de l'échelle de valeurs .

KATEL GOLET 12 février 2022 à 10:41

Excellente émission qui devrait être diffusée largement pour appuyer et saluer le courage des trois invités et contrebalancer la "pleurniche"  (pour citer M. Calvi) de circonstance des responsables et des politiques qu'on voit sur les plateaux télés.  

marcmurat 12 février 2022 à 10:08

Oh la la! les entreprises privées font des économies sur le dos des gens dans les EHPAD avec l'état comme sponsor! 

Oh la la! les entreprises privées font des économies sur le dos des gens dans les HOPITAUX avec l'état comme sponsor! 

Oh la la! les entreprises privées font des économies sur le dos des gens dans les ADMINISTRATIONS avec l'état comme sponsor!

Oh la la! les entreprises privées font des économies sur le dos des gens dans le secteur POLICIER avec l'état comme sponsor!

Oh la la! les entreprises privées font des économies sur le dos des gens dans les MEDIAS avec l'état comme sponsor!

Oh la la! les entreprises privées font des économies sur le dos des gens dans le secteur de l'ALIMENTATION avec l'état comme sponsor!

...

Dans tous ces domaines ou les gens se battent pour faire reconnaitre leurs droits, ne pourrait-on pas ENFIN faire le lien (l'économie libérale et l'élection systématique de politiciens l'encourageant siamant) et nommer ce lien a chaque emission?

On est de vrais moutons grognons mais pas plus malheureusement

Catala93 12 février 2022 à 00:00

En mai 2020, j'ai publié ce billet Mediapart sur le modèle économique prédateur d'Orpéa, Korian, DomusVi et autres. Un véritable hold-up de la direction générale et des actionnaires sur fonds publics. La liquidation en 2019 des actions Orpéa par  Jean-claude Marian, fondateur du groupe pour un total 800 millions d'euros d'actions me paraissait énorme et scandaleuse. D'autant qu'il s'agit  d'un business basé sur l'argent du contribuable,  au détriment des pensionnaires et du personnel. Les multiples livres et reportages confirmaient depuis des années une recherche effrénée du profit et une situation désastreuse pour la prise en charge de nos ainés .  

Il reste encore du pain sur la planche pour les journalistes et le fisc.  Dans cette émission le lanceur d'alerte Maxime Renahy explique comment le groupe d'Ephad privé DomusVi a escamoté 105 millions d'euros  vers le Luxembourg, un paradis fiscal notoire.  Renahy a continué son enquête sur Korian qui a des pratiques  similaires. Il serait intéressant  de continuer les investigations sur l'évasion fiscale d'Orpéa.

Docteur Panel 11 février 2022 à 23:05

Sous la start-up nation, la finish-down nation. Et moi qui croyais que c'est pour préserver la santé de nozaînés qu'on s'embêtait avec les masques, les pass, les vaccins... pas du tout ! Le but est juste de les garder en vie, pour qu'ils continuent de rapporter, mais l'emmerdant avec les vivants, c'est qu'ils coûtent en même temps qu'ils rapportent. Killer les costs sans killer les gens,  c'est tout un art...

mimile 11 février 2022 à 22:07

Très bonne émission, à tous points de vue.

Raminagrobis 11 février 2022 à 20:50

Voila trois personnes "admirables" qui rentrent par effraction quasiment sous les lumières des médias pour dénoncer les horreurs du banal et du quotidien dans les EHPAD. Cela va t-il changer ? cela va t il durer ? cela va t il être entendu ?

Pourquoi cela changerai t il ? puisque tout le monde semble accord pour continuer un néolibéralisme sauvage (qui n'a de cesse entre autre de désengager l'état).

 On va nous refaire le coup de la bouteille d Orangina "secouez moi secouez moi " et... les pulpes après qq secondes reprendront leurs places comme avant.