Effondrement : "dans le film d'apocalypse, il y a une dimension ludique"

La rédaction - - Fictions - 90 commentaires

Mettre en films la fin du monde, notre 2e émission d'été


Par explosion atomique, par catastrophe naturelle, du fait de la surconsommation, de l'épuisement des ressources, du fait de technologies non ou mal maîtrisées... le thème de l'effondrement, de la fin du monde, de l'apocalypse, est l'un des plus explorés au cinéma. Que nous disent tous ces films de l'époque et de la société qui les ont produits ? C'est le thème de ce deuxième numéro de notre série d'été, avec Rafik Djoumi, rédacteur en chef de l'hebdo "Bits" sur Arte Creative (et ancien chroniqueur sur Arrêt sur images) ; Blaise Mao, rédacteur en chef du magazine de prospective Usbek et Rica ; Jean-Noël Lafargue, auteur de "Les fins du monde de l'Antiquité à nos jours" (2012, François Bourin) ; et Serge Goriely, co-auteur de "L'imaginaire de l'Apocalypse au cinéma" (2012, L'Harmattan)

Dr Folamour, le burlesque au service de l'apocalypse

Début de notre tour d'horizon de la fin du monde avec l'apocalypse nucléaire. Et la permanence du champignon nucléaire : La Guerre des mondes (1953), Dr Folamour (1964), Virus (1980), Godzilla (1998), ou encore Animatrix (2003). Un "cauchemar" nucléaire qui perdure depuis 1949, pointe Jean-Noël Lafargue. La symbolique du champignon nucléaire évolue, ajoute Serge Goriely : ce qui était vu comme une apocalypse nucléaire devient un moyen de lutter contre la fin du monde. Retour aussi sur l'influence de La Jetée de Chris Marker (1962) dans le monde anglo-saxon (il donnera lieu à un semi-remake, L'Armée des 12 Singes de Terry Gilliam). Film emblématique de cette crainte nucléaire : Dr...

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