-
T.
Bonjour et merci pour cette émission.
Je n'ai pas fini son visionnage, mais ça m'a surtout donné envie de vous transmettre mon expérience.
J'ai effectué ma formation de journaliste dans cette école. J'en suis sorti diplômé en spécialisation télévision.Cette école, au moins à l'époque où j'y ai été étudiant, n'est dirigée que dans le but de mener 5-6 "champions" vers les bourses prestigieuses et les postes clinquants.
Alors, on formate et on apprend à ne surtout pas avoir une réflexion critique sur le métier et la façon de le faire. De ma promotion, ceux qui ont "réussi" ont surtout compris qu'il fallait bien s'entendre avec la direction et les intervenants importants. Peu importe le niveau de culture générale, de curiosité au monde ou d'intérêt pour la chose journalistique. L'important c'est d'avoir des numéros de députés, c'est mieux pour devenir journaliste politique.Si le CFJ maintient son aura, c'est surtout parce qu'il capitalise sur les Pujadas, Bouleau, Lapix estampillés "vus à la télé", mais ils ne communiqueront jamais sur les personnes qui ont abandonné le métier faute d'opportunités ou de soutien.
La direction souhaitait véhiculer une ambiance sympa et détendue. En vérité, celle-ci ne connaissait les prénoms que des 10 personnes qu'elle imaginait à des postes prestigieux plus tard. Cette attitude transparait, à mon sens, nettement dans les interventions de votre émission.Bien sur, il y avait des esprits frondeurs. Il y en avait dans ma promotion. L'un d'entre eux est aujourd'hui rédacteur en chef d'un magazine. Mais je pense, qu'il ne garde pas une haute opinion de l'enseignement qu'il a pu recevoir à l'école.
Parlons-en de l'enseignement. En première année, l'intervenant qui encadrait les cours d'écriture adorait se foutre ouvertement de moi devant mes condisciples. J'ai eu la boule au ventre pendant les 3 mois où j'ai eu à le subir. Il me prenait en exemple dans la promo suivante pour tout ce qu'il ne fallait surtout pas faire.
J'ai eu envie d'abandonner le métier avant même de débuter. Et je l'ai quitté très vite.
Heureusement, on y rencontre aussi des personnes passionnées, passionnantes. Et je suis heureux que certains et certaines réussissent une très belle carrière en faisait des choses qui leur plaise. À eux, merci pour ces deux ans. C'est grâce à vous, que j'ai pu supporter le CFJ jusqu'à la fin. -
Limonchell:o)
Pour le ou la médiatrice,pour le retrait de mes courriels.
En quoi mes deux courriels étaient "Toutefois, je pense que certains procès qui nous sont faits dans les commentaires sont assez abusifs."
Je n'ai fait que relevé que le CV de Mne Joly sur Wikipédia,et, que le député Ruffin avait fait un livre sur les école de journalistes.
Sont ils assez,moyennement,beaucoup,abusifs.
-
Guillaume Robert
Réalisateurs et formateurs semblent partager la même recette, une prétention à devoir s abaisser pour nous parler. Forcément les journalistes au milieu, à la fois sujet et objet de la méthode, le vivent amèrement ….
-
carrehelene-153121 carrehelene
J'ai passé l'émission à attendre que vous débattiez de l'idée reçue qu'une formation professionnalisante se ferait nécessairement en fonction des impératifs des entreprises.
-
skotanax-120637 skotanax
J'allais laisser un commentaire très enthousiaste, mais j'ai d'abord lu les précédents.
Ils sont nombreux à fustiger l' « entre-soi », le « corporatisme », etc. présumés de cette émission.
Ces réflexes à l'égard des journalistes quels qu'ils soient commencent à m'apparaître comme très pavloviens, voire primaires.
Je laisse donc mon commentaire très enthousiaste : j'ai trouvé l'émission très intéressante, et Maurice très bon animateur ! Comme le dit Julie Joly : « Il est bon en tout » ^^ -
Alain L.
Que je suis fatigué de ces animateurs qui ne cessent de couper la parole à leurs invités ! La plupart du temps, ce sont les animateurs masculins qui se permettent ce comportement. Une invitée de cette émission s'est fait couper la parole 3 fois sans pouvoir terminer sa phrase.
-
reno.pierre-110017 reno.pierre
Rarement déçu par les émissions d'ASL, mais la désagréable impression pour le coup d'avoir assisté à une entreprise de relégitimation, entre amis, de la profession, d'assister de manière performative à ce qui apparemment est dénoncé dans le doc : formatage et entre soi (la récurrence du terme "province" et "provincilale" dans les échanges est d'ailleurs assez significative d'une manière de voir le monde). On en sait pas trop plus sur le métier et les écoles : forme t-elle à être présentateur télé ou à être journaliste de terrain ? Car de l'extérieur je n'ai pas l'impression que Florence Aubenas et Laurent Delahousse font le même travail, et cette confusion, sans doute entretenue dans les écoles, n'est pas du tout abordée dans ces échanges. Tout celà ne remet pas en cause les qualités de l'animateur qui serait peut être très bon sur un autre sujet, mais le format "discussion entre potes en pleine connivence" est très périlleux.
-
Maurice Midena
Bonjour à tous chers abonnés, nous avons bien noté vos nombreuses critiques (très souvent justifiées). En tant qu'animateur de cette émission, je puis largement vous accorder qu'elle était bancale à bien des égards. Toutefois, je pense que certains procès qui nous sont faits dans les commentaires sont assez abusifs. Nous allons y revenir dans un billet du médiateur ! Merci en tout cas de nous avoir regardé. A bientôt et merci pour votre soutien et vos retours, c'est grâce à ça qu'on s'améliore.
-
MaxLecolo
Faut croire que le formatage télé est encore bien ancré... Après une critique d'un documentaire assez anodin pour le grand public, viennent de vrai interogation sur le metier. Et là... On a plus le temps faut finir l'emision. Pourquoi ? faut rendre l'antenne ? Si vraiment vous avez peur de faire des emission de 3 h, découpez là en chapitre. Mais pourquoi ne pas prévoir du temps pour faire un VRAI tour des questions ?
-
Maulkyn
Douter de la qualité de journaliste de Ruffin à fakir ou chez Mermet à cause de son militantisme en ayant Hadrien Mathoux sur le plateau c’est audacieux.
-
Sarah
@si fait dans l’entre soi. Je me demande si pour la première fois cette émission n’est pas plus interessante comme objet (d’étude sociologique) que comme contenu d’information
-
sigir
J'ai été abasourdi quand Mélina Huet a dit que l'opinion politique des étudiants journalistes ne se retrouvait pas dans les rédactions. À CNews et quelques autres, peut-être, mais l'impression que j'ai est qu'au contraire elle nous explose à la figure à chaque JT ou ouverture de journal ou de magazine.
À mes yeux (et oreilles), je vois bien que tout ce qui est à droite de Fillon et à gauche de Hollande n'est pas fréquentable ni respectable. D'ailleurs, "de quelle gauche sont ces étudiants ?" a dit le sociologue... ben oui, celle de Hollande, celle de Macron (longtemps qualifié de candidat de gauche en 2017), c'est à dire la gauche qui prône la situation politico-économico-écologico-sociale actuelle (et passée).
Oui mais : il y a eu ce sondage parmi les étudiants qui mettait Mélanchon en 1er (il manque les scores). Je n'en doute pas, ça signifie simplement qu'un pragmatisme (éventuellement inconscient) à droitisé ces personnes devenues journalistes, attitude nécessaire pour continuer à travailler dans ce domaine.
C'est donc l'opinion politique modifiée, de ces étudiants, qu'on retrouve dans les rédactions.
Quant aux petites manies des journalistes qui parlent à la télé, effectivement c'est un détail très visible, mais un détail, comme il a été dit. Les manies des journalistes sont bien pires que ça, on pourrait en dresser une liste longue comme ça. L'émission n'en n'a évoqué qu'une, celle qui consiste à demander bêtement "qu'est-ce que vous ressentez" à une personne qui a perdu un enfant. Juste évoqué, dommage, ça valait bien un débat, une émission complète, même. -
mat87000-201905 mat87000
Pénible comme émission. Le choix du présentateur qui aurait pu être un contradicteur est très mal choisi. La limite frustrant tan les questions importantes sont éludées. De l'antre soi bouffi de conflit d'intérêts.
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Asinaute sans pseudo 5a7fa
J'ai trouvé l'émission sans intérêt, très longue, très verbeuse, une discussion entre soi qui tourne en rond. L'animateur était très interventionniste et coupait éventuellement la parole pour donner son avis. Pourquoi avoir des invités dans ce cas ? Commenter un documentaire que l'auditeur/spectateur n'a pas vu, en plus sans que les auteurs soient présents me paraît un curieux exercice. Quelques extraits suffisent-ils pour en donner une idée ?
-
Polop
Journalisme militant, ou pas ? Moi mon point de vue c'est que "ne pas militer est un acte militant ", dans le sens où nombres de journalistes militent soit à leur insu soit d'une façon cachée, je ne crois pas à l'objectivité , cela n'existe pas !
-
Dobenas
Bon j'ai bien compris que Ruffin est pas un journaliste. Je l'écouterais plus. Je sais pas quoi conclure par rapport à Médiapart. C'est des journalistes ou pas ? Faut arrêter de le lire ou pas ? je vais aller voir le Media j'aime bien la contre matinale, même si c'est un peu long. Mais je me demande si c'est du journalisme.
-
Lilas
Sans aucun intérêt cette petite discussion entre potes qui viennent tous du même milieu, de la même école. Les auteurs du documentaire ont eu raison de ne pas vouloir venir.
-
The Owl
Ruffin pas journaliste ? . Cadeau pour Julie Joly :
LES AVENTURES DE RUFFIN REPORTER
https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/les-aventures-de-ruffin-reporter-1-3-notre-cadeau-gratos
-
Weird Fish
Ah oui, un plateau comportant Hadrien Mathoux et où un autre journaliste est qualifié de militant. Mieux vaut entendre ça que d'être sourd.