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Thomas
Je fais remonter un peu ce sujet
Le titre de cette émission là, même s'il n'en résume évidemment pas la richesse, est un peu difficile à avaler désormais. Il traduit peut-être la réalité de l'époque (il y a trois mois = une éternité médiatique), mais il dit peut-être aussi qu'à vouloir parfois trop se singulariser, on peut aussi parfois partir dans le décor. Ce petit préambule car je ne sais pas où dire ailleurs la rage que m'a inspirée ce tout récent "vite-dit" http://www.arretsurimages.net/breves/2013-08-26/Syrie-l-impasse-meilleure-strategie-pour-les-Etats-Unis-id15969
J'ignore quel degré d'influence R. Luttwak peut avoir, mais écrire froidement qu'un pays devrait assumer au grand jour que son meilleur intérêt est d'entrenir l'équilibre meurtrier entre deux camps (plutôt que de faire le pari d'une solution si imparfaite soit-elle) me semble être atroce. Je ne parle pas ici de realpolitik, je me doute bien que pleins de pays influents font cela de facto dans différentes régions où ils ne veulent pas intervenir, je parle d'ici d'un chercheur qui écrit que Barack Obama devrait monter sur une estrade et dire à son Pays : "ce qui est moralement bon est d'entretrenir la guerre sans fin dans cette région du monde".
J'en étais là de ma triste perplexité quand j'ai lu ce matin que J.-L. Mélenchon se déclarait contre une intervention en Syrie et j'avoue que ça a résoné étrangement. Je fais partie de ceux que J.-L. Mélenchon intéresse, j'ai même mis régulièrement des petits papiers dans des urnes avec son nom dessus. Mais là, quelque chose ne passe pas.
Je hais la guerre, je déteste la petite cohorte de ceux qui, bien que n'aimant soit-disant pas la guerre, ont applaudi toutes nos interventions récentes. Je sais que se débarasser de Bachar el-Assad ne résoudrait pas tous les problèmes, et que la rébellion composite est parfois bien inquiétante. Je ne sais pas exactement ce qu'il faudrait faire contre lui, même si je pense qu'il a largement mérité de se prendre une balle entre les deux yeux. Mais je sais que je préfèrerais mille fois qu'un commando lui règle en effet son compte, et que les grands méchants nétazunis et leur zalliés favorisent la montée en puissance d'une coalition non extrémiste, même à leur main, plutôt que perdure l'enfer sur terre que les syriens vivent.
Et quand j'entends que J.-L. Mélenchon ne sait pas proposer autre chose que de ne pas intervenir, lui qui se targue d'ête un homme politique qui guide et voit loin, et qu'en outre il motive sa position contre un interventionnisme américain supposé, je me dis qu'il ferait bien de relire la tribune de R. Luttwak et de prendre conscience que le meilleur allié de circonstance des Etats-Unis, c'est lui. Ce qui est, certes, le cadet des soucis des Syriens, mais qui, ajouté au choix de rester spectateur d'une boucherie, rajoute le ridicule à la colère. Et m'éloigne singulièrement de lui.
Je sais qu'il y a pas mal de contributeurs proches de sa sensibilité sur ce forum, je n'ai pas écrit ce post pour polémiquer, plutôt pour échanger et penser contre moi-même aussi.
Cordialement
Thomas -
tomboul
C'est une des pires émission que je n'ai jamais vu sur @SI. Je ne mets pas ça sur le compte de l'équipe, DS l'a bien animé par ses questions pertinentes.
Ce sont les invités qui me paraissent très approximatifs ... Malbruno affirme au jugé qu'il y a une islamisation des rebelles, effectivement dans un pays musulman il y a des musulmans, ça on sait, et partout, même en Angleterre (peut être plus qu'ailleurs) il y a des radicaux, Ce pays vit une guerre civile atroce, les civils vont parfois se réfugier dans la religion, etc ... aucune remarque n'est faite sur ces relatifs qui devraient conduire à plus de prudence dans les affirmations.
La quantité d'armes chimiques utilisées et le nombre de victimes qui ne semble être très faible me laisse perplexe ... Qu'auraient-ils besoin d'en utiliser que sur un petit groupe alors qu'ils savent que ça risque de retourner l'opinion internationale contre eux. Ils disposent de suffisamment d'armes pour obtenir le même résultat.
Puis il faut prendre en compte cette bourde internationale de "frontière rouge" au sujet des armes chimiques qui a pour effet pervers d'offrir aux belligérants des occasions inouïes de manipulations pour faire entrer le monde occidental dans ce qui pourrait être un des PIRES BOURBIERS de ce siècle ...
Obama prend AU MOINS ces affirmations avec distance, mais nos journalistes Français accompagné des Fabius & Cie se comportent comme des éléphants dans un magasin de porcelaine et fonce dans le tas tête baissée. Moi qui suit radicalement à gauche, j'ai parfois peur que nos dirigeant du PS soient des imbéciles et n'ai pas la lucidité d'un Chirac ou d'un Villepin qui semblent avoir agit avec beaucoup plus de finesse sur toutes ses magouilles de conflits au moyen orient ...
Prudence et recul sont indispensables car l'occident est très convoité par toutes les parties en actions dans ce conflit, c'est trop facile de manipuler, ils n'hésiteraient pas à sacrifier les civils de leur propre camps si ça pouvait déboucher sur une intervention de l'ONU en leur faveur.... -
Cultive ton jardin
Un bon complément à l'émission: interview par mediaunautreregard.com d'un journaliste qui a passé du temps en Syrie, et semble bien connaître le contexte. -
L'albatros
On espère que le pouce droit de DS n'a pas été attaqué par une arme chimique et on lui souhaite un prompt rétablissement ;-)
Sinon la démesure entre le nombre de morts par armes classiques et ceux par armes chimiques pose effectivement la question de la pertinence de ces dernières dans un conflit, à part pour faire peur aux populations (et accessoirement aux occidentaux). -
RG du Medef
Finalement il y a des choses qui me gêne dans l'argumentation des journalistes, au sujet des analyses des gaz, il existe de robots aussi gros qu'un sac type "baise en ville".
On mets l'échantillon d'un coté, de l'autre un signal ressort sur PC et papier, l'interprétation du signal donnent le type de gaz.
enfin comme pour les analyses d'urine, il existe des bâtonnets qui prennent une couleur, en fonction, on connait le type de gaz.
On peut faire ce type d'achat chez les chinois
Bon courage pour la recherche des faits! -
admin
Or notre Syrie se trouve au cœur de ces problématiques !
D’abord concernant Nabucco.
En novembre 2010, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont demandé à Bachar el Assad de pouvoir ouvrir des oléoducs et gazoducs d’exportation vers la Méditerranée orientale. Ces oléoducs leur permettrait en effet de desserrer la contrainte du transport maritime via le détroit d’Ormuz puis le Canal de Suez et d’envoyer plus de gaz vers l’Europe (notamment le Qatar, géant gazier du Moyen-Orient). La Syrie a refusé, avec le soutien marqué de la Russie qui voit dans ces plans la volonté américaine, française, saoudienne et qatarie de diminuer la dépendance européenne au gaz russe.
On comprend donc la compétition qui se joue entre, d’une part les Occidentaux, la Turquie et les monarchies du Golfe, d’autre part, la Russie, l’Iran et la Syrie, auxquels s’est ajouté l’Irak dirigé par le chiite Maliki et qui s’est fortement rapproché de Téhéran et Damas au détriment des Américains.
En février 2011 les premiers troubles éclataient en Syrie, troubles qui n’ont cessé de s’amplifier avec l’ingérence, d’une part de combattants islamistes financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite, d’autre part de l’action secrète des Occidentaux (Américains, Britanniques et Français).
Le 25 juillet 2011, l’Iran a signé des accords concernant le transport de son gaz via la Syrie et l’Irak. Cet accord fait de la Syrie le principal centre de stockage et de production, en liaison avec le Liban et l’idée de Téhéran est de desserrer ainsi la contrainte de l’embargo. Gelé par la guerre, le chantier aurait étrangement repris le 19 novembre 2012, après l’élection d’Obama donc et la reprise de négociations secrètes entre les États-Unis et l’Iran.
Du fait même de sa position centrale entre les gisements de production de l’Est (Irak, monarchies pétrolières) et la Méditerranée orientale, via le port de Tartous, qui ouvre la voie des exportations vers l’Europe, la Syrie est un enjeu stratégique de premier plan.
Je le répète : l’erreur consiste à penser que le pays est entré en guerre civile en 2011. Il l’était déjà en 1980 quand un commando de Frères musulmans s’est introduit dans l’école des cadets de l’armée de l’air d’Alep, a mis de côté des élèves officiers sunnites et des alaouites et a massacré 80 cadets alaouites en application de la fatwa d’Ibn Taymiyya. Les Frères musulmans l’ont payé cher en 1982 à Hama, fief de la confrérie, que l’oncle de l’actuel président a rasée en y faisant peut-être 20 000 morts. Les violences intercommunautaires n’ont en réalité jamais cessé mais cela n’intéressait pas l’Occident car il n’y avait à ce moment aucun agenda pétrolier et gazier concernant la Syrie, ni aucun agenda contre l’Iran.
On dit que le régime est brutal et il est évidemment d’une brutalité incroyable, mais ce n’est pas le régime en soi qui est brutal. La Syrie est passée de l’occupation ottomane et ses méthodes d’écorchage vif, au mandat français de 1920 à 1943, aux anciens nazis réfugiés à partir de 1945 qui sont devenus des conseillers techniques, et ensuite aux conseillers du KGB. C’est évident qu’il n’y a rien à attendre de ce régime en matière de droits de l’homme, de réformes démocratiques… Mais il n’y a rien à attendre non plus des rebelles islamistes qui veulent prendre le pouvoir, et qui disposent d’une fatwa fondamentale pour organiser un véritable génocide des Alaouites. Et d’ailleurs attend-on quelque chose de l’Arabie Saoudite en matière de droits de l’Homme ?
Nous avons un vrai problème de traitement de l’information à propos de la Syrie, comme nous l’avions hier s’agissant de l’Irak, de la Yougoslavie, de la Libye. Une fois de plus le manichéisme médiatique occidental est à l’œuvre, la machine à fabriquer les Bons et les Méchants, en réalité en fonction surtout des intérêts occidentaux. La source unique, je dis bien unique, des médias occidentaux est l’OSDH (Observatoire syrien des Droits de l’Homme) lequel donne par exemple à l’Agence France Presse l’état de la situation en Syrie, le nombre de morts, de blessés, les exactions etc…
Je crois personnellement que la relation États-Unis/Israël va se distendre tout simplement parce que les Américains sont de moins en moins gouvernés par des WASP (White anglo-saxons protestants) qui pour beaucoup étaient convaincus de la dimension sacrée d’Israël (chrétiens sionistes) et que pour des raisons identitaires (changement ethnique de la population des États-Unis) ce phénomène est quasi-irréversible. Je crois que le même problème se pose en Europe. Le changement de population en Europe de l’ouest, l’islamisation d’une partie de la population disons les choses, va contribuer à installer durablement des gouvernements de gauche ou socio-démocrates qui seront de moins en moins favorables à Israël et de plus en plus tenus par des minorités musulmanes agissantes. Un indicateur de cette tendance de fond est que la plupart des extrêmes droites européennes qui avaient une tradition antisémite deviennent au contraire anti-musulmanes et
pro-israéliennes.
Or qu’est-ce que l’OSDH ? Il s’agit d’une émanation des Frères musulmans qui est dirigée par des militants islamistes et dont le fondateur, Ryadh el-Maleh, a été condamné pour violences. Basé à Londres depuis la fin des années 1980, il est sous la protection des services britanniques et américains et reçoit des fonds du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
Mais au risque de vous surprendre, je pense que la baisse de la médiatisation par l’Occident du conflit syrien est le symptôme d’une réalité : l’Occident est en train de perdre la guerre en Syrie. Il peut soutenir le terrorisme à Damas et contre les forces de sécurité, lesquelles opposent une répression cruelle, mais il ne dispose pas de la capacité d’abattre l’appareil sécuritaire syrien. L’armée syrienne dispose de la maîtrise de l’espace aérien et ce n’est pas demain la veille que la France et les États-Unis prendront la responsabilité d’une guerre mondiale avec la Russie. Donc je crois que le régime va tenir. On est arrivé à la situation étrange où la France doit régler le problème d’Al Qaïda au Mali et soutient indirectement Al-Qaïda en Syrie. Le monde est décidément fou.
Enfin il ne faudrait pas oublier les inquiétantes évolutions dans certains pays d’Europe de l’Ouest comme la France, le Royaume-Uni, la Belgique, pays ou des minorités musulmanes sunnites de plus en plus structurées sur le plan identitaire, de plus en plus revendicatives sur le plan de l’islam, de plus en plus financées par les monarchies sunnites (voir les investissements du Qatar en France), vont sans doute jouer un rôle croissant dans la définition des politiques étrangères de ces pays. Comme vous le savez, en matière de politique étrangère (on l’a vu longtemps s’agissant du lobby juif aux États-Unis), ce ne sont pas les majorités dormantes qui pèsent sur la décision, ce sont au contraire les minorités agissantes organisées. Or dans l’Ouest de l’Europe, ce que l’on a longtemps appelé le lobby juif est de plus en plus faible, concurrencé par le poids du lobby pro-musulman ou pro-arabe dans les partis de gauche notamment.
Une chose finalement est certaine : avant que nous n’aboutissions à de nouveaux équilibres au Moyen-Orient, le chemin sera pavé de nombreuses souffrances… -
Nicole L
Bonjour l'équipe d' Asi, je voulais vous signaler qu'à cette heure la dernière émission visible en repaly sur Free est celle du 17/05.
C'est free qui ne fait pas son boulot? Comment ça se passe? -
Cultive ton jardin
On a au moins compris une chose, limitée mais vitale, c'est que dans un tel cadre il est difficile, voire impossible de prouver quoi que ce soit. Que les journalistes sur place n'ont accès qu'à des morceaux de vérité, limités dans le temps et l'espace, et à des indices, qui font plutôt pencher la balance vers ceci ou cela. On a compris aussi que ceux qui, dans un contexte pareil, semble sûrs de leur fait... ben c'est que leurs convictions idéologiques ou politiques ont ajouté un caillou sur les plateaux d'une incertaine balance.
La seule guerre juste, c'est celle qu'on ne fait pas. Une fois déclenchée, toute guerre devient une saloperie. Mais il arrive parfois que le statu-quo soit aussi une saloperie. Comment savoir, à l'avance, si ce sera vraiment pire après qu'on l'ait refusé? -
RG du Medef
En fait il faut avoir tous les sons ce cloches, on prend le monde et on regarde cela:
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EObgGYskq5s
Enfin rappelons que "le monde " devrait s'occuper des soins à ces journalistes, après combats des années précédentes... -
charlie.lapared
Un doc sur la désinformation organisée...
http://lizzie-phelan.blogspot.fr/search/label/Manufacturing%20Dissent -
Lea Andersteen
Ce qui me laisse vraiment perplexe, c'est tout simplement l'absence totale de morts. A quoi sert une arme chimique si c'est juste pour faire si peu de dégats? Pourquoi en faire un usage "homéopathique"? Quel sens peut avoir cette expression d'ailleurs. Une explosition mal située, dans la mauvaise usine pourrait même provoquer plus de dégats,y compris chimique...
Sérieux, quand l'on a utilisé en condition de guerre le gaz moutarde, il y avait aucun doute sur le sujet... -
Michel Mazon
A quoi cela sert de savoir qui a tué le journaliste Français. Conversation sans intérêt puisque personne ne sait d'où venait le mortier responsable.
A moins que le sujet était de donner à voir et mettre en valeur des journalistes ?
C'est avec regret que je constate le peu d'intérêt de cette émission. -
berema
Juste à l'appui d'un point du débat :
Dans une tout autre situation,j'ai apporté à analyser un flacon d'une eau que je suspectais de n'être pas saine à un laboratoire dont c'était la spécialité.L'échantillon a été décliné à partir du fait que le processus de collecte et de conservation ne respectait pas la règle.Les explications qui m'ont été données étaient claires et convaincantes : si on veut analyser scientifiquement cela commence par un prélèvement opéré suivant des règles rigoureuses.Et si cela est "impossible" l'analyse donnera des résultats très faciles à contester pour cette raison et non garantis par le labo,et donc sans intérêt. -
huangti
Jacques Duplessy n' a pas la "prestance" un peu condescendante de Malbrunot,et cela le dessert, mais lui au moins se contente de dire qu'il était là mais qu'il n'a pas La réponse à ses questions.
Contrairement à Malbrunot qui coupe la parole et répond à l'observation:"cet article affirme des choses fausses" par "tout n'est pas rigoureusement exact dedans" et cite un autre passage de son article pour justifier le tout!
Je préfère l'attitude de Martine L.J. qui reprend un intervenant en précisant:"non je n'étais pas au même endroit d'Alep que…" ou bien: j'y étais à telle date". C'est simplement être honnête. -
Irfan
C'est de pire en pire, les forums d'@si... entre les homophobes sur les autres sujets, des fachos qui viennent de temps en temps, les paranoïaques dès qu'il y a de l'actualité internationale, la haine qui suinte et le français qui souffre, il serait peut-être temps d'avoir une modération, qui ne tranche pas dans le tas à l'aveuglette, mais pense au moins à lire les forums. On sait qu'@si fonctionne à effectifs réduits, mais je n'ose plus mettre de liens vers certains articles de peur que les amis cliquent sur le forum attenant. -
Loran
Une émission très intéressante merci. -
charlie.lapared
Bon, eh bien moi je pense qu'on ne saura jamais la vérité sur ce conflit, comme sur bien d'autres...
On sera toujours dans ce flou artistique entretenu par les "courants internationaux" qui tirent les ficelles de leurs pantins au Moyen Orient... (courants internationaux = axes).
Maintenant, sur les détails, j'ai eu quelques réponses...
Quand j'ai entendu "communauté kurde gazée" j'ai pensé à Al Abja... et Martine Laroche-Joubert a répondu à mes interrogations. En effet, à dose homéopathique, les images et témoignages (fournies par un côté ou l'autre) peuvent aider à convaincre, mais pas du tout à trouver la vérité.
Moi j'ai appris une chose de cette émission : qu'on ne saura ce qu'il s'est passé et ce qu'il va se passer que... lorsque les archives des services secrets occidentaux seront déclassifiées... A big wikileaks, ça leur ferait du bien, à tous ceux qui tirent les ficelles, souvent de loin, et au "petit état arrogant" qui fait des survols de la Syrie en loucedé, que leurs magouilles éclatent en plein jour.
Je pense que je serai déjà ad patrès, à ce moment là, hélas. -
remic
Ça vole pas haut dans les commentaires.
Oui, "on nous a déjà fait le coup" de nous vendre une guerre sur de l'émotion. Mais cette ombre plane en permanence sur le plateau jusque dans les dernière questions de DS à Malbruno.
Hurler des "on ne vous croit plus" (rmara), "100% journalistes liés soit au gouvernements" (Grégory Makles) ou "Gilles Jacquier, on s'en fout" (Free_French), aller chercher "l'appropriation des ressources naturelles" (danielr) (en Syrie?) ou Timisoara (wesson).
Il semble plus facile de s'attaquer aux journalistes que de se faire une idée de ce qui se passe.
La situation semble pourrie, imbriquée dans un jeu de stratégie et d'influences -US vs Russie, Iran vs Israel, Chiite vs Sunnite - tandis que les petites gens sur place voient leur vie réduite à néant. C'est vrai qu'il y a de quoi vomir. -
Shaï Hulud
Impossible de visionner l'acte II de la video sur ma tablette Android (elle n'apparait même pas).
Pourriez-vous faire quelque chose a ce propos chers asitechniciens ? -
Philippe
Je viens d'écouter les deux émissions "la bas si j y suis" tournant au tour du bouquin de Pierre Péant concernant l'intervention au Kosovo. Certains médias n'en ont ils pas marre de persister dans un manichéisme béat à chaque nouvelle guerre ?
On a une mémoire de poisson rouge.