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iarwain
C'est quoi cette histoire de compter sur la bonne volonté des gens? A ce compte la, on supprime tous les services publiques. Pas de police, pas de justice, pas d'hopital, pas d'éducation... etc
Les gens alors se comporteront gentiment, et oeuvreront de concert pour le bien de tous... ou pas. -
Olivier Deleauvive B.
L'apport au débat du souriant Ousman, livreur de son état, m'a paru pour le moins... elliptique. -
Jiemo
...Où l'on acquière la certitude que "le capitalisme fait des morts"...le lapsus est un aveu ! -
pekinight-030313 pekinight
Avant de voir l'émission, j'hésitais à acheter le livre de Denis Jacquet mais maintenant je suis sûr que non. Il suffit de lire quelques uns de ses articles et entrevues pour se rendre compte de la vacuité de son discours et des ses idées, si tant est qu'il en ai.
Dans une entrevue sur l'ubérisation, publiée par La Tribune de Bordeau voici sa réponse à la question: Que faut-il changer ?
[quote=Denis Jacquet]"Notons d'abord comment sont appelées ces plateformes. Les barbares, les prédateurs... Cela montre bien comment on considère les entreprises du numérique. Au-delà de ce sujet, nous parlons d'entreprises qui n'ont plus ou presque de salariés et qui captent la valeur créée par d'autres. Ca ne peut pas durer car le côté anormal, c'est que les gens se battent à armes inégales. Ces modèles de l'ubérisation sont construits sur le contournement des lois. C'est une question fantastique à explorer : comment on s'adapte sans céder à tout ? Le coursier payé 10 € de l'heure sans couverture sociale, ce n'est pas possible.
Je ne suis pas forcément pour casser les géants. Si Google et Facebook en sont arrivés là, c'est qu'ils le méritent quelque part et je leur dis bravo. Même si Google a une volonté plus dictatoriale : si vos comportements, vos achats, votre santé... dépendent d'un seul acteur, je ne suis pas sûr qu'il s'agisse encore de démocratie. Mais si nous voulons faire émerger de nouveaux acteurs mondiaux, suivant des règles différentes, il faut investir massivement et accepter de perdre de l'argent. Les startups françaises du numérique ont levé 1,8 milliard d'euros en 2015, aux Etats-Unis c'est 52 milliards, en sachant pertinemment qu'une entreprise sur 12 réussit vraiment."
Un gros blabla hors sujet pour conclure par une seule idée sans réel argument "il faut investir massivement et accepter de perdre de l'argent". Quelle transcendante vision. Avec des gens comme lui, l'avenir de la France est assuré.
Il y a aussi quelques perles sur Atlantico mais je laisse le soin au gens qui le souhaitent de les découvrir.
Sans parler du manque total de compréhension qu'il exprime dans l'émission, pour un sujet dont il préside pourtant l'observatoire et sur lequel il a écrit un bouquin. Jérôme Pimot est un érudit comparé à ce type.
Pour moi c'est le genre de gars qui aurait bien voulu lancé Uber mais comme il n'en a pas les capacités, il se contente de gravité autour du buzz pour assouvir son narcissisme et son besoin de reconnaissance. Juste un Jacouille de plus, dans un monde qui n'en manque pourtant pas. -
Le Chien
[quote=@si]Le digital n'est pas capable de vivre sans les livreurs
That's where you're wrong kiddo -
Lufe
Elle a bon dos l'ubérisation, je vous signale simplement que toutes les universités du pays fonctionnent depuis des dizaines d'années grâce à des travailleurs "vacataires" qui occupent tous les échelons de poste, du prof-"chargé de TD", bibliothécaire, agent d'entretien, agent d'accueil, personnels qui font les inscriptions informatiques et ou les rendez-vous pour remplir les dossiers. Sans congés, sans retraite, sans maladie, et la fonction publique ne considère pas ces années de travail pour l'avancement et l'ancienneté pour ceux qui veulent devenir fonctionnaire. Chaque vacance, chaque week-end, chaque grève et chaque maladie c'est de l'argent en moins pour les gens les plus diplômés du pays. Mépris total des médias pour cette exploitation cynique "hors de l'Etat social" comme vous dîtes. -
Wanda Lou
Ça fait plusieurs mois que je ne peux plus regarder vos émissions parce qu'elles ne sont plus visibles sur Android. Avez-vous prévu d'y remédier ? Merci -
PATRICK HECKEL
Émission sommes toute assez décevante car l’aspect juridique n’a jamais été abordé. La présence d’un juriste spécialisé en droit social ou d’un représentant du ministère du travail n’aurait pas été inutile pour éclairer le débat.
Car la vraie question c’est : ces travailleurs se comportent-ils comme des salariés ou des indépendants ? et en quoi cela serait-il gênant qu’ils soient salariés ?
Leur situation n’est tellement pas claire que dans votre esprit finalement vous les considérer comme des salariés ; il suffit de reprendre les termes utilisés pour le comprendre, termes essentiellement attachés au salariat :
- Prime ;
- Paiement à l’heure ;
- Grève (Arrêt du travail par les salariés d’une entreprise ou d’un service pour la défense de leurs intérêts communs. - http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/greve.html )
- on parle également d’embauche
Même Elie Cohen sur Fr Inter le 15/8 (dans une émission sur Airbnb) parle de clarifier la situations de ces « salariés » !!! s’ils sont salariés leur situation est claire non !
Par ailleurs il est question pour ces travailleurs :
- de paiement à l’heure ;
- de facture rédigées par la plate-forme ;
- de fournitures de certains matériels (caisson pour mettre les plats)
- obligations de porter un vêtement de la marque
Tous ces éléments semblent donc bien caractériser le salariat !
Mathilde Larrerre toujours aussi intéressante, a évoqué les canuts. Mais sans remonter aussi loin, dans les années 80 s’est développé une pratique similaire surtout dans le bâtiment : les salariés-artisans :
« De quoi s'agit-il ? Partons d'un exemple. Soit Monsieur X..., qui emploie, dans un secteur proche du bâtiment et des travaux publics, une cinquantaine de personnes. Tout donne à penser, de prime abord, que ces personnes sont ses salariés Ne travaillent-elles pas exclusivement pour lui, sous son autorité, avec un matériel qu'il met à leur disposition et moyennant une rémunération remarquablement stable ? Erreur. Il ne s'agit nullement de salariés mais d'artisans, tous en possession d'une carte dûment délivrée par la Chambre des métiers. Des artisans ? Mais qu'y a-t-il de surprenant et d'original dans une telle situation qui n'est autre que la très classique sous-traitance aussi répandue que décriée ? Rien de très original, à vrai dire, à ceci près cependant que ces artisans sont tous, sans exception, soit d'anciens salariés de l'entreprise, soit des hommes " embauchés " comme artisans, et placés dans une position de fait de salariés.
………. Leur ancien employeur les a un jour convoqués pour leur démontrer tout l'intérêt que comporterait pour eux le passage d'une situation à l’autre. " Vous verrez, vous y gagnerez en autonomie, vous serez votre propre patron, et, du point de vue financier, inutile de vous dire que l'opération sera tout bénéfice pour vous. Je vous garantis que vous n'aurez pas lieu de vous plaindre ! Et ce, d'autant moins que je vous assure un travail régulier, aussi régulier que par le passé. Rien ne changera, en somme, sinon votre statut social, nettement plus avantageux. " » (Une brèche dans le droit du travail : les " salariés-artisans ", Jacques Le Goff, Le Monde du 14 avril 1982)
Vive la liberté donc ! Comme salarié-artisan, l’AE du XXIe sicle est libre ! " libre " de travailler cinquante ou soixante heures pour un revenu de misère sans protection sociale ou si peu, " libre " de subir les pressions de l’ex employeur ou de la plate-forme de travail, " libre " de détruire sa vie professionnelle, familiale et sociale… comme les canuts de 1830 ! Doc. Villermé revenez vite !(ça c'est pour Mathilde Larrere).
Cette pratique inique à fini par s’atténuer car les tribunaux et l’inspection du travail y on mis bon ordre.
Citons encore Jacques le Goff : « Ce phénomène est inquiétant, très inquiétant, et on a tout lieu de penser que, si on ne l'enraye pas à temps et avec vigueur. Il continuera de s'étendre dans le secteur du bâtiment et au-delà, mettant ainsi le droit du travail en dérivation par des procédés d'illusionniste. »
Voilà nous y sommes, 30 ans après les inquiétudes de cet ancien inspecteur du travail les mauvaises pratiques reviennent sans aucune intervention des pouvoirs publics, sans que la ministre du travail lève le petit doigt.
Pourtant il suffirait d’un texte pour régler ce problème et Emmanuel Dockès et son équipe, qui a fait un travail remarquable de refonte et de rénovation et de meilleure protection des salariés du code du travail, l’on fait.
Pour régler ce problème ils ont, dans leur proposition de code du travail (publiée d’ailleurs chez Dalloz, et dont pratiquement personne n’a parlé), écrit un paragraphe intitulé : Travailleurs des plateformes informatiques (http://pct.parisnanterre.fr/part77/#Section_7_Situation_de_travail_specifiques)
Art. 77-31. : « Les travailleurs qui, pour l’exercice de leur activité professionnelle, recourent à une ou plusieurs plateformes de mise en relation par voie électronique en vue de la vente d’un bien ou de la fourniture d’un service sont des salariés de cette plateforme lorsque celle-ci détermine les caractéristiques de la prestation de service fournie ou du bien vendu, qu’elle en détermine le prix ou son mode de calcul, et qu’elle évalue, soit par elle-même soit par l’intermédiaire de ses clients, la qualité du travail réalisé. »
En un article tout est réglé !
Pour mémoire rappelons que les journalistes sont en principes à l’abri de ces dérives puisque le code du travail actuel prévoit une présomption de salariat : « Toute convention par laquelle une entreprise de presse s'assure, moyennant rémunération, le concours d'un journaliste professionnel est présumée être un contrat de travail.
Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les parties. » (art. L. 7112-1)
Cependant des tentatives ont lieu pour mettre en échec ce principe, voir l’article du SNJ :
« Auto-entrepreneur : à proscrire totalement ». -
jeannine bugada
En conclusion,essayer de decrocher un diplome les jeunes,sinon dans cette societe ultra liberale,vous aller galerer.Pas d accord avec Macron,meme dans ce systeme economique capitaliste,il y aurait moyen d y mettre un peu d ethique et de social.Je ne suis pas economiste mais je refuse ce fatalisme qui masque une volonte politique laxiste.L etat a bien nationalise les chantiers navals du Havre pour protéger ce fleuron de l economie francaise donc,ils n ont pas les mains liees ..... -
sspicco
Mme LARRERE vous dites que les livreurs sont des ravailleurs qui évoluent hors du droit social.
Dans ce cas, tous les entrepreneurs sont des travailleurs qui évoluent hors du droit social dans ce cas...
Oui, les entrepreneurs ne bénéficient pas de la même couverte sociale que les salariés.
Je reste vraiment sur l'impression que les livreurs croient qu'ils sont des salariés des plate forme. Ce n'est pas le cas même si les plate forme souhaitent que les livreurs le pensent. Bah, voui comme ça ils sont plus malléables. -
alain charrier
A la lumière de tout ce qui est dit dans cette émission, il serait intéressant qu' Anne Sophie actualise son article ( et peut-être son avis) de juin 2015 sur la Ruche qui dit oui, en réexaminant objectivement la situation qui est faite aux quasi bénévoles "uberisés" qui se donnent sans compter pour une belle idée... et pour des clopinettes.
Sans parler des producteurs, autres dindons de la farce, qui pour beaucoup se retirent sur la pointe des pieds de ce piège dont on connait les seuls bénéficiaires.
Pourquoi pas une émission complète sur le sujet ?
Alain -
Juju77
quelle conn..ie .. (voir mon titre de sujet) et excusez moi la grossierté
il me semble que le pseudo economiste oubli l'acteur fondamental de ce modèle économique : LES RESTAURATEURS
la vrai question c'est : combien de CA supplémentaire ce service a t'il donné aux restaurants utilisateurs ?
combien sont ils prêt a payer pour continuer d'usufruire de ce service de livraison a domicile ?
le client (final) n'est qu'un des acteurs économiques intéressé ...
le modèle d'une coopérative de livreur pourrait aussi négocier en direct avec une 50taine de restaurants pour leur faire prendre en charge des frais fixes, en leur assurant un CA complémentaire.. tout en assurant un service de qualité .. sans forcément devoir choisir si le livreur doit être un néo-esclave moderne payé a la tache ou pas ..
bref ..
les questions économiques ne doivent pas se regarder uniquement avec une loupe grossissante -
LuckyLuke
Emission intéressante.
Je reste par contre sceptique sur les invités Skype qui sont de facto moins bien lotis et moins audibles que ceux en plateau. Son dégradé (l'invité parlait certainement à travers le micro de sa webcam), impression de distance qui met l'interlocuteur à l'écart du groupe, pas vraiment le loisir d'intervenir sur le vif... Même si je trouve que Denis Jacquet se fourvoie dans une pseudo-neutralité assez angéliste, certaines de ses interventions ont été coupées en plein milieu par une réaction de Daniel et un retour plateau et j'ai l'impression qu'il n'a pas eu le pouvoir de réagir pour défendre ses points jusqu'au bout. -
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A. Decheuze
Bravo, excellente émission, excellent plateau.....vers quel monde allons nous.....édifiant !!!! -
tosh
emission correcte, DS ne laisse encore pas parler ses invités tout en parlant pour le pauvre ousman qui ne peut qu'acquiescer ... jaquet sur skype avait des choses intéressantes à dire mais comme il le faut si bien remarquer difficile de participer au debat a distance...
Espérer que les consommateurs développent une conscience et choisissent de payer les biens et services à leur "juste" prix c'est effectivement une belle utopie. Je lis ici et la dans les messages de la révolte de façade mais cela fait des années que le travail au black existe avec pour seul but d'obtenir un service au moindre coût .... pas de raison de que cela change.
Ce qui pose problème dans l'uberisation comme le signale si bien jérôme c'est le concept généralisé de la vente à perte financée par les fonds illimités des investisseurs en vue de créer une situation monopolistique . C'est la qu'il faut reguler.....
les coopératives de service à la demande open source sont une bonne idée , à condition que les plateformes soient décentralisées et sécurisées. -
sebastien glain
L'émission, et bien j'en sait rien ! ????
Diogène à raison:-" ras le bol " depuis quelques temps, je ne peux plus regarder des vidéos complètes. Et maintenant, elles ne sont plus disponibles découpés en actes. -
little jo
> Le digital n'est pas capable de vivre sans les livreurs
Jusqu'à ce qu'on les remplace par des drones. -
Cyrille
Excellent émission.
Juste une précision, pas pour défendre le système, mais parce qu'il est inutile de "charger la barque" déjà bien pleine
En tant qu'auto entrepreneur, on cotise pour la retraite.
Environ 2500 euros de chiffre d'affaire permettent de "cotiser" un trimestre (j'écris environ parce qu'il y a différents sous-régimes en fonction de l'activité)