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GIGI
ce que j'aimerais c'est des films français d'auteur qui me scotchent
et ça ça fait longtemps que je n'en ai pas vu !
merci d'ouvrir les portes à celles et ceux qui veulent en faire -
Wendy
ce que j'aimerais c'est savoir combien touchent les réalisateurs, les boîtes de prod, les distributeurs etc. sur un film. On ne peut juger le salaires des acteurs si on ne sait pas combien gagnent tous les agents qui participent de haut en bas de la chaîne. Ceci dit je ne verrai plus jamais les films dits de divertissement de la même façon. Quand je vois les sommes mirobolantes que les acteurs demandent, ça ne me fait pas rire du tout. je trouve que c'est tout simplement honteux. -
zyl
"...Astérix4 a couté beaucoup moins cher que le précédent..."
Les effets spéciaux de ce film ont été fait pour une grande part grace aux crédits d'impôts canadiens.
Je souhaiterais soumettre un sujet:
Les effets spéciaux numériques français (ainsi que d'autres métiers du cinéma) bénéficient des crédits d'impôts Français et étrangers, parfois sans obligation à contre-partie. Résultat: les productions françaises incitent les sociétés de post-productions françaises et par voie de conséquence les graphistes à se délocaliser. Aujourd'hui nombreux sont les projets qui partent à l'étranger et le savoir-faire avec.
Je propose donc d'enquèter sur cette situation.
Véronique. -
Jean-Marc FONTAINE
C'est pas tous les jours que je remercierai Le Figaro, ni même Télérama. Au moins, j'ai suivi avec intérêt cette émission. Bravo à tout le monde et spécial mention pour Rafik.
JMarc -
Pierrot B
Et mon message, passé à la trappe? -
Romano C.
Le Rapport de l’Inspection des finances de 2011 prouverait que le cinéma français est subventionné à auteur de 750 millions d’euros. Il détaille la nature de ces subventions.
Voici la chronique écrite ou audio de Brice Couturier.
[quote=Brice Couturier]le Rapport de l’Inspection des finances de 2011, « resté confidentiel » selon le journaliste spécialisé sur le cinéma, Jamal Henni, de BFM. Mais celui-ci en citait néanmoins quelques phrases et notamment celle-ci : « La présentation qui est parfois faite du système français comme étant le seul en Europe à être parvenu à sauver un cinéma national doit être nuancé, du moins si on se réfère aux parts des recettes en salles, puisqu’en Italie, les films nationaux ont réalisé 29,3 % des entrées » - près de 30 % en Italie, contre environ 40 % selon le CNC pour les films français en France. Selon le même rapport, cité par le même journaliste, Jamal Henni, les aides et subventions publiques dont bénéficie le cinéma français toutes confondues – s’élèveraient à 750 millions d’euros – si l’on y inclut les niches fiscales dont bénéficient les SOFICA, le taux de TVA réduit, les aides financières des régions, etc. Voilà qui lève en partie le voile sur le « sujet tabou par excellence », celui de l’argent… -
hoteldunord51
Les réactions a un évènement est souvent aussi si ce n'est plus intéressant que l'évènement lui-même. C'est le cas de l'affaire Depardieu. Unanimité de droite comme de gauche sur la légimité des sommes exorbitantes gagnées par certains. A droite au nom du fric qui donne tous les droits y compris celui de l'exil fiscal et à gauche au nom du génie qui lui aussi donnerait tous les droits.
Parisot et Deneuve s'effrayaient d'être revenues en 1789. Je pense qu'en effet on est revenu en 1789 lorsque une poignée de nobles s'accrochaient à leur privilège, ne voulant pas en lâcher une miette en regardant le bon peuple crever. -
emilie bouyer
Biloute s'est délocalisé.Ce serait étonnant qu'il fasse rire là-bas.Il reviendra,c'est écrit. -
Rafik Djoumi
Bonjour,
Je me permets de répondre ici au message détaillé de sleepless concernant Adjani et l'avance sur recettes.
Lorsque, durant le débat, Daniel m'a demandé un exemple précis de scandale, je me suis référé à un article lu il y a vingt cinq ans, et qui portait sur la démission d'Adjani du poste de présidente de la commission et sur le financement de Camille Claudel.
Après avoir découvert le message de sleepless, et réalisant que ma mémoire m'avait probablement trahi, j'ai passé quelques heures de mon week-end à rechercher dans mes archives ce fichu article, mais en vain.
Aussi, sous réserve de trouver des précisions concernant cette affaire, je vous demande de considérer que ma déclaration à ce sujet, dans l'émission, était erronée.
En vous priant de m'excuser.
Rafik -
Clement
Vous devriez changer le titre ou la phrase d'accroche de l'émission sur la page http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5494 :
"DANY BOON EST PAYÉ AU PRIX DU MARCHÉ"
car elle est vraiment stupide -
Cultive ton jardin
J'en suis à "est-ce-que la taxe prélevée sur le prix des billets (et donc ajoutée au prix des billets en vue de son prélèvement) est de l'argent public"?
Je crains bien que, dans leur ardeur à prouver que les acteurs surpayés ne le sont pas avec notre argent, vos deux invités (décevant Férenczi!) ne s'aperçoivent même plus de l'absurdité de leurs arguments: cette taxe est ÉVIDEMMENT de l'argent public, en tous cas elle sort de la poche du public en plus du prix de la marchandise, comme la TVA dont le caractère "public" n'est pas remis en cause à l'heure où je vous parle. Le fait que cette taxe soit prélevée, stockée et distribuée séparément du reste n'y change rien: une taxe est une taxe, point!
Ne me chicanez pas sur l'emploi du mot "marchandise": j'en suis à la moitié de l'émission, et je n'ai rien entendu qui laisse entendre que le cinéma soit autre chose qu'une marchandise (décevant Férenczi, bis) -
Christian
Marrant avec les journalistes du Figaro (même quand ils sont suédois...) il ya un moment où leur bile doit se répandre sur les gens de gauche : le gouvernement s'apprête à virer le directeur du CNC nommé par Sarkozy / Fillon et qui n'a pourtant pas pas démérité ( vous retrouverez facilement le passage) . Quelle infamie. Est-ce à dire que le prochain sera un incapable, nommé par un gouvernement sectaire et que le précédent lui aussi ne valait pas un clou ? -
joelle lanteri
il faudrait parler de EPIcentre qui defend un autre cinéma Car celui dont vous venez de parler est mort ces grosses séries comme asterix qui a besoin de 40 soit disant vedettes pour produire un navet financé par l'argent public c'est un aveux: 'ils sont au stade terminal l'avance sur recette c'est du soin palliatif pour une agonie qui n'en finit pas.Ces acteurs sont mauvais fainéants et cupides j'éteind la télé quand je les vois quant au ciné je n'y vais plus . Nous avons des armes comme internet pour que plus rien ne s'impose à nous .Ils ne sont plus les maitres la donne a bien changé et c'est tant mieux. Nous sommes redevenus des gens à séduire et ça c'est un défi!! -
Stephen
C'est quand même marrant les désordres cognitifs qu'ont engendré la contre-révolution néolibérale ... Les journalistes ne savent plus ce qu'est de l'argent public ! J'ai vraiment halluciné sur cet instant cruel où Rafik souligne l'absurdité des propos des deux journalistes invités, pour qui l'argent du CNC n'est pas de l'argent public, parce qu'il provient d'une taxe sur le prix du billet (entre autres), et que donc c'est de l'argent ... Privé ?
Ils ne peuvent plus envisager quoi que ce soit qui appartienne vraiment à la sphère publique. -
J.F. Sebastian
Concernant les films jugés "uniquement sur leur script" pour l'avance sur recette, et le financement en général, il aurait pu être intéressant d'évoquer ce qui pointe ailleurs (USA, Royaume-Uni) : pitch viz et virtual production, deux concepts poussés en particulier par la société The Third Floor (normal, ils vendent le service et sont le leader du marché).
- Pitch viz : l'idée est de faire une bande-annonce du projet avant même le début de la production, en images de synthèse et "brut de décoffrage" (visuellement ça ressemble à un jeu vidéo pas cher) : quelques plans, scènes d'action, etc.
Le but est de donner une idée visuelle de ce que sera le projet, ce qui peut être plus parlant qu'un script. Et le réalisateur peut déjà montrer qu'il a quelques bonnes idées.
- VRP (Virtual Production) : la même chose, mais pour le film complet. On crée donc une version du film qui ressemble à une cinématique de jeu vidéo, le tout est fait par le réalisateur et avec de la motion capture et une "caméra virtuelle" (comme pour les making-of d'Avatar que vous avez forcément vus passer à l'époque de la promo du film).
L'intérêt est de pouvoir faire des projections test du projet avant le début du vrai tournage, cela permettra donc d'avoir une idée des réactions du public à, pour faire plaisir à Rafik, un projet de film d'horreur ou de SF.
On peut s'assurer que le projet global ne fera pas un four, et faire des modifications au besoin. Ca permet aussi d'avoir une "assurance" pour les projets un peu plus inhabituels, et donc de favoriser un renouvellement des idées, moins de suites et remakes (vous avez dit "La vérité si je mens à Astérix numéro 6, le retour de la vengeance" ?)
Le pitch viz est un système éprouvé et apparemment efficace pour obtenir des financements, la virtual production est un concept encore assez nouveau ; les prix des techniques employées chutent ; si autrefois ça servait plutôt pour de la grosse production américaine à effets spéciaux, ça risque à terme d'être utilisé pour une bonne partie des projets aux USA et ailleurs.
D'autant plus que le concept aide à faire des économies pour la suite : on a quelque chose de bien plus précis qu'un storyboard, avec des choix de caméra/objectifs déjà faits, on a un montage proche du montage final, on sait de combien de caméras et de quel matériel on aura besoin le jour du tournage, etc. Et on peut réécrire à loisir des scènes avant le début du "vrai" tournage, qui est du coup plus productif. -
Julot Iglésias
Léna Lutaud me parait tout à fait pertinente lorsqu'elle juge débile la comparaison des cachets de Vincent Cassel pour Black Swann et pour Mesrine. Il a pu accepter un cachet relativement modeste dans le film américain parce qu'il pensait faire un investissement à long terme en saisissant une occasion de touner dans un film américain pour se faire connaitre aux Etats-Unis et y faire carrière..
Il me semble qu'il serait plus intéressant de comparer les salaires d'un même acteur dans deux films français.
Par exemple, j'ai la conviction (sans connaitre les chiffres) que le salaire que Depardieu a demandé pour tourner Mammouth, (film réalisé avec des bouts de ficelles par deux pochetrons, que Depardieu a accepté de tourner pour des raisons que j'ignore, mais certainement pas uniquement pour le fric) est très inférieur a ce qu'il a reçu pour tourner le dernier Astérix (et probablement dans d'énormes proportions). -
philippe 93
"Non, Vincent Maraval, je ne suis ni un parvenu ni un assisté du cinéma"
Philippe Lioret
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/04/non-vincent-maraval-je-ne-suis-ni-un-parvenu-ni-un-assiste-du-cinema-par-philippe-lioret_1812910_3246.html -
Strumfenberg ( Aloys von )
C'est quoi, le "prix du marché" ? Le zuchte prix ? -
Sterling Archer
J'ai lu une analogie plus haut une analogie entre cinéma et production automobile; on peut parler de créativité en crise pour le cinéma, mais pour ce qui est des chiffres, l'activité reste assez florissante en France, en partie grâce au "système".
En 1992, 116 millions d'entrées en salle sur l'année.
En 2012, 204 millions (après un plus haut de 216 millions l'an dernier à cause notamment d'Intouchables), soit 76% d'augmentation. Sur la même période, la part des films français dans la fréquentation totale est légèrement à la hausse:
En 1992, 35%, soit 40 millions d'entrées.
En 2012, 40%, soit 80 millions d'entrèes.
On explique généralement cette progression spectaculaire par la modernisation du parc de salles, grandement encouragée et subventionnée par le CNC (voir ici par exemple), dont l'action ne se résume pas à filer des sous à des cinéastes nombrilistes-rive gauche-intello-je te raconte ma vie dans un 2 pièces cuisine, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire. Quant à la mort du cinéma français, vu les chiffres, je crois qu'elle n'est pas pour demain. La qualité c'est un autre débat, mais je ne suis pas certain que notre ratio grosse daube/bon film soit beaucoup moins élevé que celui d'autres pays. Après, certains préféreront toujours une bonne merde américaine à son équivalent franchouillard ou européen, question de goût (ou de colonisation culturelle des esprits).
Aux Etats-unis, la fréquentation est globalement orientée à la baisse depuis un plus haut en 2002.
2002: 1575 millions d'entrées.
2012: 1364 millions d'entrées, -13 %. La proportion de films américains ou anglo-saxon dans la fréquentation annuelle doit avoisiner les 95%, je n'ai pas de chiffres, mais voici le classement de 2012. Le premier film non-anglophone est Intouchables, qui pointe à la 133 e place.
Pour l'évolution d'autres pays, voir ICI.
Où l'on constate que la bonne santé du cinéma en France est plutôt une exception dans les économies comparables.
D'autres pays sont en plein boom, comme la Chine ou la Russie. -
art1go
Rafik Djoumi seul à bord qui semble être capable de bon sens dans cette emission.
L'argumentation commence fort avec Ferenczi qui n'arrive pas à comprendre qu'une taxe (peu importe sur quoi) est de l'argent public.
Ce dernier incarne en suite à merveille l'esprit fermé et réactionnaire qui ressort aussi de son journal Telerama en tentant de nous expliquer qu'il y aurait une recette pour corriger le marcher, sous entendus les dangereux travers du libéralisme Americain (comme si il croyait encore que l'Amerique est libérale) et qu'il aurait une définition claire de l'art et l'essai de qualité. Il se dénigre en suite entrainant son gout pour le cinéma Francais dans sa contradiction ce qui ne fait que souligner l'absurdité de sa ligne de réflexion.
Schneidermann a raison, il devrait refaire ses classes dans un comptoir de bistrot.
Lutaud est, elle bien dans son rôle de comptable, malheureusement on sent Ferenczi plus avec des idées du Figaro qu'avec des idées innovantes comme on peut, peut-être l'espérer d'un journal de sa ligne.
Et si le débat représentait la France d'aujourd'hui avec d'un coté la France vieillissant et dominante représentée par Ferenczi ou Lutaud et de l'autre le France persuasive et minoritaire qui penne à pouvoir s'exprimer représenté ici par Djoumi?