-
Jade Qing Jao
Emission JUBILATOIRE ♥♥♥
-
Scaro
C'est moi ou j'ai la vague impression que l'on ne m'explique pas à quoi sert un "OFF" avec le président aux journalistes pour bien faire leur boulot ? Pourquoi ont-ils besoin de cette source d'information pour faire leur travail de manière éthique et indépendante ? Pourquoi ne sont-ils pas choqués par le fait que le Président les convoque, les choisit pour ces moments "privilégiés" de connivence ?
Bizarre, bizarre... -
Titie
Tiens, le retour de la ligne jaune... -
Picou72
ma question va peut être paraître idiote mais pourquoi invite t on des journalistes en "off" si ensuite ils n'ont pas le droit de divulguer ce qu'on leur a dit?
Si on ne veux pas que le public sache certaines choses on les dit qd il n'y a pas de journalistes!
En ce sens, la séquence du petit journal de canal me semble vraiment pathétique: "J'ai apprit des choses mais je ne peux pas vous les dire..."
Incompréhensible!
A. -
coca
Je pensais que cette émission ne serait pas intéressante au vu de son titre, mais finalement elle à été très intéressante !
Merci ! -
Nonoche
Je considère que cette émission est l'illustration même du pourquoi il ne fallait pas publier. Parce qu'Arrêt sur images devient son propre sujet. Parce que vous mettez en scène ce haut fait d'armes, fiers de votre scoop, en montrant vos bobines sur les chaînes étrangères. On ne peut pas être juge et partie.
Lorsque l'émission sur France 5 faisait intervenir la forumancière, vous rendiez des comptes publics, et c'était vos spectateurs qui se penchaient sur votre travail. Là c'est vous-même qui vous livrez à un examen de conscience, avec des intervenants que vous avez choisis vous-mêmes. Je ne dis pas que vous l'avez fait de manière déloyale ou convenable pour vous, mais que vous êtes seuls à avoir toute autorité sur la question, et donc les dés sont forcément pipés. Il aurait fallu répondre aux questions d'un journaliste qui vous aurait invité vous. Mais là on frise la schizophrénie. -
Thomas
Contexte, mon joli contexte...
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111114.OBS4417/palestine-a-l-unesco-obama-decu-par-le-soutien-de-la-france.html -
yannouchka
Récidive de la chronique de Maïa: après quelques temps d'absence, vous revenez donc avec cette ingénuité, cette nonchalance affectée et ce n'est pas si désagréable!
Mais pourriez-vous rester un peu pro? Pas de joyeux anniversaire à maman comme si vous aviez 14 ans!
Sur le fond, votre chronique est franchement un peu courte: quelques instants volés en compagnie de journaleux de show-biz, à déceler la petite phrase ou à les mettre en défaut (ce qui n'est pas si compliqué)...
Bon restez avec l'approbation de Schneidermann qui fond devant vous de toute façon, mais tâchez d'apporter du contenu, bien ficelé!
Vôtre -
Dimrost
En fait, il suffisait d'inviter seulement Leparmentier.
Kouts est un mec avec lequel je ne suis pas forcément d'accord, mais son point de vue sur le journalisme politique et le sujet en particulier avait peut-être du mérite a être entendu (d'ailleurs, il est coupé pratiquement chaque fois qu'il prend la parole pour commencer à dire quelque chose d'intéressant).
Franchement, le peu de respect pour votre invité me sidère, j'aurais été lui, je me serais sûrement cassé en plein milieu du truc. -
Andreas TOTH
Arnaud Leparmentier n'a pas a être scandalisé !
On dirais qu'il ne lit pas la presse européenne (Allemagne, Autriche, etc.)... et étrangère. Là bas les journalistes ne vont pas la main morte.
Gideon Kouts a entièrement raison quand il dit à propos les comportements journalistiques français (affaire Bettencourt etc.) "... tous ça viens récemment..." ces comportements sont même très récents. -
mg@si
Ce n'est peut-être pas le bon endroit pour le dire, mais cela ne m'était pas arrivé depuis quelques mois: je ne peux regarder l'émission tant c'est saccadé, de même pour l'intégrale des "Sources" de BHL par Maïa. C'est pénible. J'ai lancé le chargement de l'émission, mais je devrai attendre trois heures en gros que ce soit téléchargé.
Je précise que je suis chez moi et que j'utilise donc la même connexion que d'habitude. -
FORTUNA
Petit arrêt sur image:
Le grand Journal de Canal+ laisse entendre (interview de florence Haim diffusée dans l' émission) qu' il s' agissait pour Obama d' aider Sarkozy et de faire une opération de communication.
Il y a un moment très intérressant à la fin de cette interview, diffusé par Le Zapping de cette même Canal+:
"It was Ok ?" demande Obama à Sarkozy en commencant à se lever, tout à la fin.
Cela prouve bien que l' interview était une demande de Sarkozy:
"ça a été, je t' ai bien aidé pour tenter de ta donner enfin une stature plus internationale et améliorer ton image française si mal en point ?"
Revoyez l' image: elle est stupéfiante et résume tout. -
Thomas
Bonjour,
bien que non habitué des forums du site, impossible pour moi de ne pas y sacrifier cette fois. Je le fais avant tout pour remercier sincèrement l'équipe d'avoir accueilli un @sinaute lambda, qui ne se voit aucunement comme un représentant des autres (les posts variés sur le forum associé à ma réaction en témoignent). Je ne suis évidemment pas en mesure de juger si l'expérience fut concluante, mais j'ai beaucoup apprécié cet accueil et cette ouverture à la critique. La lecture des forums m'a enrichi aussi, j'espère que cela s'est vu, j'avais bossé pour :)
Je suis d'ailleurs en mesure de divulguer qu'en privé, D. Schneidermann et D. Israel se sont payés la tête de [biiiiip] et de [biiiiip] ! Qu'est-ce qu'ils leur ont mis !
Just kidding.
Sur le fond, j'admets bien volontiers qu'une partie de ma position initiale fait de facto pschitt. Pour énormément de gens, l'info que je trouvais « non informationnelle » en est vraiment une. Si les radios israéliennes ouvrent leur journal de 8h dessus, c'est bien qu'elle a une valeur pour beaucoup de gens. Quand @si est sous le feu des projecteurs mondiaux c'est, qu'on le veuille ou non, qu'ils ont fait un « beau »coup. De même, il était intéressant de constater la réaction des journalistes américains, comme celle qui a interviewé Dan Israel : la première chose qui les étonnait était que cette info ait pu rester si longtemps non publique. Forcément, en prenant connaissance de cela, je me suis senti un peu seul :)
Pourtant, je persiste à penser que cette info n'en était pas vraiment une, trop brute et à l'emporte pièce pour faire sens (l'idée d'A. Leparmentier, selon laquelle elle en était une parce qu'elle cristallisait en un mot ce que beaucoup de journalistes savaient, est cependant très intéressante). Je crois sincèrement à cette idée que l'info n'est pas seulement le fait mais le triplet émetteur-fait-récepteur (je n'invente rien, of course). Regardez : ici les pro-Palestiniens (je fais court) y trouveront la preuve que B. Netanyahou est dangereux, et les pro-Israéliens, ou plutôt les pro-gouvernement israélien (même remarque) la preuve qu'ils sont isolés et que le monde entier leur en veut, et qu'il faut serrer les rangs. Bref entre avant et après, chacun y retrouve ces petits, rien de nouveau sous le soleil. Cette phrase n'apporte pas de nouveau, ne permet pas de faire bouger les lignes, ne permet pas non plus de penser contre soi-même (ma marotte). Mais au passage on a tous attrapé une délicieuse friandise...
Dans l'émission il y a un passage éclairant je trouve. On passe de l'idée que c'est un vrai scoop à l'idée que tout le monde sait que ces gens là sont des menteurs. Il me semble que c'est dire tout et son contraire. Soit c'est un scoop, soit c'est une banalité. Si c'est un scoop, si plusieurs personnes savaient que N. Sarkozy pensait cela de B. Netanyahou et attendaient l'occasion pour le coincer (ce qui serait alors parfaitement légitime et journalistique) , je pense que se saisir de cette occasion là est assez piteux, ou alors qu'il faut nous préciser qu'il y avait des indices convergents. Si c'est une banalité que cette phrase, (mais franchement, où sont les articles de la presse française qui disaient cela si explicitement ?) alors il faudrait nous expliquer pourquoi cela fait un tel raffut. On ne peut pas se raccrocher tantôt à une branche, tantôt à l'autre pendant la discussion. Et si, hypothèse, plusieurs journalistes ont pensé simultanément que ce off ne valait pas grand chose, ce point de départ n'est pas le même pour le décrypteur de médias qu'est @si, que si ces mêmes journalistes pensaient avoir un scoop dément mais se sont autocensurés. La question principale demeure : pour quelle raison les journalistes se sont-ils tus dans un premier temps ? C'est là que le décryptage m'a frustré et continue de me frustrer. Il y a cette idée (A. Leparmentier) des agences qui en auraient fait un « urgent », il faudrait la creuser, je trouve. Leur demander maintenant si c'était ou non pour ça. D'ailleurs, vous aurez peut-être constaté quelque chose d'étrange. A. Leparmentier et G. Kouts disent qu'initialement personne ne voulait parler, alors qu'@si raconte n'avoir eu aucun problème à se faire confirmer les choses. Que s'est-il passé entre temps ? Juste quelque jours ? l'émission de TF1/France2 sauvée (était-ce un but ?) ? l'attention du moment sur l'euro, la Grèce ? est-ce cela la seule raison ? Cela demeure frustrant.
Je n'ai pas perdu de vue que le côté intéressant de l'affaire tenait cependant plus à la réaction des journalistes sur place qu'au propos lui-même. Mais avec ce qui précède, vous comprenez que j'ai du mal a vraiment dissocier les deux. Attention d'ailleurs à l'hypocrisie rampante ici : @si aurait pu, hypothèse d'école, raconter cette attitude des journalistes sans mentionner explicitement la phrase-qui-tue (en parlant d'un « jugement sévère » par exemple, que sais-je), cela aurait été tout aussi pédagogique pour les @sinautes. Mais, pti détail : un peu moins repris mondialement, certes... Donc dissocier forme et fond est un poil artificiel.
Je crois enfin que sur un plan politique, exiger de nos gouvernants qu'ils aient un langage châtié et des précautions oratoires permanentes avant toutes les conférences de presse de tous les sommets est puéril. Mon interprétation qui vaut ce qu'elle vaut, est que nous avons un président tellement vulgaire en permanence que l'on se prend tous à rêver de l'opposé, jusque dans les moindres détails les plus irréalistes. L'éternel mouvement de balancier, quoi... Je pense (c'est partisan, je l'assume) qu'on est en droit de vouloir autre chose que la logorrhée sarkozyste (ô combien), mais qu'on se berce d'illusions si on pense que ses remplaçants déclameront des sonnets dans les antichambres des G20. Et que si quelqu'un avait l'éthique de Mendès-France et pourtant quelques accès de colère ou de vulgarité, on serait un peu moins nombreux à lui en tenir rigueur. Bref, je pense qu'ils nous appartiendra collectivement de réapprendre à vivre hors du Sarkozistan (vite, j'espère) sans espérer forcément l'idéal. Exigeant, certes, mais pas moralisateur ou cul-bénit.
Bon, j'ai été un peu long mais c'est à la hauteur du plaisir que j'ai eu à faire la petite souris. Et donc un modeste remerciement.
Maja : big up !
Amicalement
Thomas -
Yanne
L'heure de gloire d'@SI, vous avez raison d'en parler.
Et en plus, les évidences du journaliste français et celles du journaliste israélien étaient passionnantes à écouter.
Et Thomas n'a pas fait le pot de fleurs, il a eu des réflexions pertinentes. Il pourrait faire le candide dans les émissions, un peu à la manière de Rémond dans la défunte émission. Il a un point de vue et il sait s'exprimer.
Mais au bout du compte, tout cela ne fait pas avancer le schmilblick, même si actuellement on sent un frémissement dans lémédias. La pression des médias internet, pure player ou pas, commence à lézarder le système, insensiblement.
Je me demande si @Si ne commence pas à avoir de l'influence. Personnellement, je m'en félicite. -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Patricia
J'ai trouvé A. Leparmentier bien gêné aux entournures entre l'éthique journalistique, la préservation de son accréditation à l'Elysée et la défense de son employeur. Gideon Kouts, auquel vous coupez la parole d'un geste de la main, m'a paru plus direct, moins tortueux et donc plus digne d'intérêt mais cela ne semblait pas être l'opinion d' Asi. Merci néanmoins de l'avoir invité.
A quand une nouvelle émission avec quelques journalistes étrangers, comme vous l'avez déjà fait? Tunisiens, Grecs, Italiens ou Espagnols... -
JIEM 92
Bonjour
Comment interpréter le flot de mots que notre machin déverse à la cantonade ?
Un exemple aujourd'hui dans son intervention sur le 11 novembre (c'est du Guaino des mauvais jours) :
"… devant les monuments aux morts où sont gravés les noms de ceux d'entre vous qui ne sont jamais revenus…"
Il s'adresse donc à des morts.
En tout cas c'est bien alambiqué pour dire ce qu'il y aurait simplement à dire. -
ladhabib
je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'on aurait entendu si la fuite sur la fuite était l'oeuvre d'un Mohammed et d'un Abdel machin à la place de Daniel et Dan.
Dieu nous en préserve! -
philippe 93
Le plus limpide de tous et le seul à ne pas être dans une espèce de rôle a été Thomas, merci à lui. -
Bernard
Pour la première fois une émission @si m'a ennuyé car j'ai eu l'impression de déjà vu (précédente émission avec l'ancien journaliste du Monde accrédité de l'Elysée). J'aurais aimé entendre un peu plus les autres invités et Dan sur le sujet, et moins le duo formé par le journaliste du "Mondain" et Daniel sur l'éternel sujet du "château" de Sarko.
Merci Maja de m'avoir sorti de la léthargie dans laquelle j'étais tombé.