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Gruguir
Peut être un jour un intervenant sur ce sujet aura l'idée saugrenue de faire la distinction entre support et contenu pour commencer ?
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HoraceL
Pour paraphraser un poète lyrique du 21e siècle, j'ai eu dur pendant ce débat. Il me semble que Ducanda est dans un rôle légitime de lanceuse d'alerte par rapport à l'expérience de sa profession et de l'exercice de celle-ci au quotidien. Son discours n'apparaît cependant pas audible aux augustes oreilles de Tisseron et Schneiderman en l'absence de "preuves scientifiques." Depuis quand un plateau télé, tout débat plus généralement, doit-il être circonscrit à la preuve scientifique? Aucune étude n'a vraisemblablement démontré qu'il existait un lien entre l'utilisation d'écrans smarts et les syndromes autistiques chez les très jeunes enfants. La belle affaire! C'est pas comme si on venait nous dire que le réchauffement climatique n'existe pas! Par contre, vous avez sur le plateau une praticienne qui travaille dans un réseau d'accueil et de prise en charge de la petite enfance (elle est pas toute seule dans son coin non plus!) qui rapporte un faisceau de témoignages et d'observations concordantes (qu'elle prend le temps de citer, au grand dam de Daniel) sur un phénomène qu'elle décrit comme très récent (explosion de cas sur les 4-5 dernières années). Elle porte une conviction et en accepte les limites (invitation à faire une étude scientifique). Mais bon, ça n'a apparemment pas beaucoup de valeur, ça n'est pas paru dans Science. Ca me fait penser d'ailleurs : quelles sont les qualifications de Tisseron (ou de Schneiderman) pour juger de la scientificité de toute chose? Un peu court de faire la morale quand on signe des tribunes qu'on ne partage pas. A mon sens, les bons scientifiques valorisent de manière critique les témoignages individuels et savent s'en appuyer pour créer du sens à leurs recherches.
Et puis merci la dimension genrée de ce débat. Deux mecs qui viennent expliquer à une brave dame que ses arguments sont moisis parce que pas validés par la science... J'ai vu beaucoup mieux sur @si.
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PIERRETTE BREMONT
Ce ^sychiatre ," dominateur et sûr de lui" par rapport à une simple "généraliste" qui plus est Femme! qui plus est en PMI en province...qui ose lui porter contradiction ...sa morgue aurait pu être juste un peu rabattue par le journaliste ....Je me demande quel labo , fabricant , le paie ?Le futur labo qui fabriquera l'antidote et fera du fric....
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PIERRETTE BREMONT
Ce ^sychiatre ," dominateur et sûr de lui" par rapport à une simple "généraliste" qui plus est Femme! qui plus est en PMI en province...qui ose lui porter contradiction ...sa morgue aurait pu être juste un peu rabattue par le journaliste ....Je me demande quel labo , fabricant , le paie ?Le futur labo qui fabriquera l'antidote et fera du fric....
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banshoyalika-105538 banshoyalika
Dommage qu'au lieu de se chamailler (M. Tisseron d'un ton assez condescendant, Mme Ducanda sur la défensive, tous les deux rentrant dans le jeu du il a dit, elle a dit) les intervenants ne passent pas plus de temps à parler vraiment du sujet...
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LEON
Deux moments de la vie d'un enfant sont d'une importance capitale qui exige la présence de ses parents. Entre 0 et 6 ans, puis après 11 ans.Petite enfance et Préadolescence : deux moments d'ouverture risquée à ce qu'est le monde.
La "dispute" très intéressante et bien cadrée entre Mme Ducanda et Mr Tisseron est surtout due au fait que sur le terrain Mme Ducanda constate les effets des écrans sur les poulpiquets -et ces effets sont le signe de l'absence des parents (absence sur place de parents surbouqués ou absence réelle de parents remplacés par une nounou qui garde plusieurs enfants et qui gère comme elle peut); tandis que Mr Tisseron a eu depuis longtemps le souci de rappeler aux parents l'importance de leur accompagnement, mais il est conduit à constater que son conseil n'est pas suivi -et il n'est plus tout à fait sur le terrain où se trouve Mme Ducanda pour vérifier ce qu’elle dit.
Le problème qui les réunit dépasse la question qui a été posée de l'intervention de l'état dans cette affaire de santé publique. Il s'agit par dessus l'état, du système économique dans lequel nous sommes tous emportés , qui fait aujourd'hui du petit enfant et avec notre accord résigné un consommateur qui ne sait pas que ce qui'il consomme le détruit, ou, en tout cas, l'empêche d'éclore. La société telle qu'elle est devenue ne permet plus aux parents (en particulier les plus démunis, mais même les autres), d'être les accompagnateurs primordiaux et vitaux de leurs enfants : ils travaillent jusqu'à des heures impossibles, et même le dimanche; ils ne voient leurs enfants que pour les coucher le soir en allant vite... . Ils délèguent leur fonction à des intervenants sociaux qui font leur métier mais ne peuve en aucun cas les remplacer. Le premier problème, ou le fond du problème est là, me semble-t-il. Merci à vous pour la qualité de vos émissions qui donnent le temps de réfléchir alors que tout va vite.
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Duncan Idaho
Pas du tout convaincu par l'intervenante... Aucune preuve scientifique... Aucune preuve tout court d'ailleurs, mis à part le "quand une émission en parlant passe à la télé, y'a plein de gens qui m'appellent" -_-
Aucun intérêt :( -
Diogene
128 commentaires. Personne me lira. Chouette. Je peux troller
Plutot qu'une tablette, offrez leur une tablette de chocolat. Ah mince, obésité!
Et les gosses héroïnomanes, ils ressemblent à quoi?
Confondent dépendance physique (souffrance énorme en cas de seuvrage "cold turkey", voir décès) et la dépendance psychologique (dopamine notamment, habitude).
Merci à ASI de m'avoir offert une baston pareille. J'ai cru revoir l'interview Tapi Lepen tellement ça bastonnait. Respect. On s'ennuyait ces temps ci.
@Mme Ducanda vers 15'
Je suis désolé Mme Ducanda, mais vers 7ans il m'arrivait de me planquer la nuit pour jouer aux légos. Simplement c'était beaucoup plus à risque de se faire gauler qu'avec un smartphone...
@20' M. Tisseron - dépendance sexuelle
Vu qu'on est plus au Moyen Age et que la ceinture de chasteté est passée de mode (sauf BDSM), tu veux que je t'explique comment tu la calme ta "dépendance" sexuelle (lol).
PS: et si on utilise son smartphone à des fins sexuelles?
@23' Ducanda
"Permettez moi de rire".
Ben vas-y, te gene pas. Chacun son trip.
"molécule chimique".
T'en connais des molécules pas chimiques? T'as séché les cours de biomolec ou quoi?
@24'
Bon KO technique de Tisseron: certes il y a beaucoup plus de gens qui se disent accro au smartphone mais tu vas avouer devant ta famille au repas du dimanche: "et ben moi, quand je peux pas baiser mon conjoint, je m'astique le poireau/ la moule. Et je jute 3fois par jour". Biais...
"on doit pas être des illuminés on est nombreux": ah ben les sectes aussi, hein.
@24' la tablette qu'est le gros lot:
C'est pas pour les gosses, c'est pour leurs parents. Quand le gosse est devant la tablette, y fait pas ch1er...
@25 Saint (sorry) Daniel fait l'arbitre:
Clench, chacun dans son coin et on redémarre.
@26' Tisseron
Bummer! tu dis un truc à la télé et ils comprennent de travers. Classique. Ca s'appelle Twitter and co. Un président des US balance un truc à la c0n et paf! nous voilà à l'aube d'une guerre nucléaire.
@29' idem
"Jusqu'où a t on le droit de mentir pour alerter?". Prochaine question du bac de philo. Vous avez deux heures. Inclure la problématique de la problématique de la vulgarisation.
@30' idem
+1. Quand je tentais de jouer aux légos à 2h du mat', la perspective de la gueulante subséquente avait un pouvoir anti-addictif très puissant. Alors que si ça avait été l'héro ou de la gnole, je pense que je m'en serais tamponné.
@31 Daniel
On le sent bien perturbé le DS. D'ordinaire ça bastonne pas autant. Tente de recentrer avant que les deux spécialistes de la came se fichent sur la tronche comme deux drogués en manque face à une seringue pleine.
@33 et des poussières :
seconde de grâce: les deux boxeurs en admiration face au lardon qui prend les dynosaures...
Suivi de Daniel qui s'interroge sur la cohérence des gosses (!!!).
@36' Daniel:
"C'est pas toujours le cas des journalistes." au sujet des troubles autistiques.
Dani, si les journaleux veulent fourguer leur tonne de pub sur les yaourts, faut des tons incisifs. "Vot' lardon va devenir baveux et con s'il regarde trop la tablette. Tous les secrets dans le reportage qui suit après les pub'!"
Bonus à Daniel, les deux se tapent plus sur la gu€ule. Pas longtemps mais si.
@'40 Daniel:
Bravo mec. On sait plus si y causent de autiste à long terme ou autiste temporaire. La différence? Le premier c'est ch1ant à soigner.
Bon, il est tard, je dors. Bonne nuit.
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Artur Porto
"J'avais l'impression de revoir Hélène Frachon à qui on demande des preuves scientifiques du danger du Médiator alors qu'elle venait simplement alerter de ce qu'elle avait entrevu chez ses patients..." Cette remarque, d'une autre abonnée, me paraît très juste même si Mme Ducanda, a du mal a présenter les risques graves de l'enfant-soumis-à l'écran. Sa façon d'alerter est parfois "caricaturale" ce qui n'était pas le cas de Mme Frachon. En revanche, M Tisseron manifestait une distance tentée de mépris par ce médecin "aux pieds nus", qui rendait l'exercice de l'émission difficile à supporter, tant sa "morgue" remplissait l'écran... qu'il connaît bien.
On a bien besoin d'alerter tous les parents, tous les professionnels des conséquences des écrans sur le développement de l'enfant et des adolescents. Qu'il faille ensuite mesurer, adapter, analyser la meilleure façon de l'aborder et de le traiter, ce serait bien l'objectif de cette émission que la dispute des deux médecins (à la notoriété variable...) n'a pas permis d'approfondir: quoi et comment faire, pour rémedier aux dégâts qu'n connaît ou qu'on devine?
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Anthony
Deux intervenants aux grilles de lecture différentes mais qui sont d'accord sur un point : il y a un sérieux problème.
Un médecin n'est pas un scientifique et il lui serait bien difficile de d'établir les contours d'une "nouvelle" pathologie. C'est assez troublant pour le spectateur de voir à quel point un.e médecin est un être humain comme un autre ... au point qu'il/elle oublie ce qu'est la science, en usant du langage du commun des mortels (drogue, autisme...), en et déchirant l'oreille de la personne averti.
L'intervenante oublie à quel point les informations qui lui viennent sont désormais biaisées par la médiatisation : celles et ceux qui s'adressent à elle ne peuvent pas ou plus être utilisés comme des "preuves".
Le statut de lanceur d'alerte s'arrête là et c'est maintenant à d'autres personnes de faire le travail scientifique.
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Hallucined Imposteur
A l'age de 62 ans, j'apprends ici et maintenant que je fus autiste !
En 1958 point de TV ni d'écrans smart ou non.
Mais je rendais dingue ma mère en jouant avec les portes des placards du bas de la cuisine.
A 4 ans, j'adorais retourner la poussette de ma petite cousine pour en faire tourner les roues : sensation géniale !
Mon surnom était "Pan pan". Lorsque ma mère m’emmenait chez ses amis, je fonçais vers la cuisine, attrapait toutes les casseroles possibles et me faisait un concert de percussions style Darius Milhaud. Les adultes devenaient dingues et me jugeaient "plutôt agité" Ma mère, elle, était larguée !
Bref, est-ce grave Herr Doctor ?
PS Comme dirait Bob Dylan "Oh, Mama, can this really be the end, ... " https://www.youtube.com/watch?v=5WS-TTNaLyg
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Teymour
Un thème sur les écrans et la relation parents/enfants semble avoir été oublié dans cette émission. Celui de la perception qu'un enfant a de ses parents lorsqu'ils sont derrière des écrans. Les écrans ne provoquent pas seulement des effets de sidération chez les spectateurs enfants, c'est également le cas chez les adultes.
Cette phénomène a été vulgarisé par l'expression "still face".
Les adultes consommant des écrans ont des visages impassibles, ou still face, dus aux effet de sidérations que provoque les écrans. L'enfant qui essaie d’interagir avec un adulte qui est en sidération devant un écran ne va pas recevoir de retour de l'adulte, ce qui va le faire entrer dans un mécanisme d’énervement puis de panique. Voyant que l'adulte ne réagit pas à ses demandes d'interaction, l'enfant va chercher de manière plus forte des retours de l'adulte : assez couramment il va "piquer une colère".
Si l'adulte ne connaît pas ce mécanismes de panique, il va tenter de se débarrasser de l'enfant plutôt que de quitter son état de sidération. Souvent l'écran est une solution vue comme efficace dans ce cas.
Un article du Monde expliquait bien ce phénomène : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/06/26/les-ecrans-alterent-le-lien-parent-enfant_5151419_1650684.html
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GERSOR
Enfin une émission avec des points de vue différents et argumentés.
Cela est beaucoup trop rare. Souvent les invités ont des opinions similaires qui vont dans le sens de ce que l'on a envie d'entendre.
L'opposition entre invités était beaucoup plus présente du temps de l'émission sur France 5 (sans que ce soit la foire d'empoigne) et c 'est ce qui faisait son intérêt.
A renouveler.
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Bruanne
Étrange : l'émission, et ses commentaires me rappellent ce qu'on voit et lit quand deux " spécialistes" débattent sur le climat.
Faut-il montrer un ours en train de mourir/ un enfant en crise, faut-il culpabiliser le consommateur/ le parent ?
Avec toujours cette difficulté à resituer un problème ( sur lequel pourtant les 2 intervenants s'accordent) dans un système plus large.
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malsand
Faire venir une personne comme mme Ducanda, c'est comme faire un débat avec un complotiste qui croit que le 11 septembre a été provoqué par les illuminatis ou avec un climatosceptique. Cela ne mène à rien. Dire que les images présentées dans un reportage de 66mn permet de révéler la vérité ..... dire que cela provoque l'autisme c'est vraiment n'importe quoi, sans aucune preuve scientifique. Franchement Daniel, êtes vous sûr de l'intérêt d'un débat avec une personne capable d'une telle mauvaise foi, malgré le fait qu'elle semble réellement persuadée d'avoir raison, comme les complotistes. Parce que tant que vous ramez pour remonter ou démonter les arguments non rationnels mélangés à de vrais faits, on ne parle pas des vrais sujets de fond. Et si cela était juste lié à la dé-responsabilisation des parents dans leur éducation ? de fait si un gamin fait un caprice parce qu'on lui enlève son smartphone, est ce que ce n'est pas plutot lié à un manque d'autorité des parents ?
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Faab
Une remarque sur pourquoi Tisseron insiste pour qu'on ne mélange pas tout : sur un site canadien dédié à l'autisme, on trouve ces recommandations pour la terminologie de l'autisme dans les médias, et ça me semble tendre au mélange des genres, donner au final une orientation où "autisme" ne désignerait plus vraiment une maladie, à moins que ça signifie que tout le monde est malade.
Il y a une tendance (nord-américaine ?) à élargir le sens du mot à un point où on en vient à quasiment un type de personnalité, comme si les solitaires, les asociaux, les timides etc. devaient aussi s'y reconnaître. Un peu comme "névrosé", "hystérique" etc. au temps de la gloire du freudisme, on se met à investir du vocabulaire médical pour ce qui relève de tout un chacun. Idem avec "accro", "addiction", vocabulaire d'héroïnomane.
Avec les tendances actuelles, le "tous malades" qui conduisait à tous psychanalysés, irait plutôt vers de la médicamentation généralisé, biologisation des mentalités : sur-prescription d'anxiolytiques, d'anti-dépresseurs, pilules miracles pour ceci ou cela, et allons-y avec la dopamine et les images de cerveau pour dire "c'est scientifique".
Le point de vue neurobiologique pousse à l'action par la pharmacologie parce que c'est ainsi que fonctionne la discipline, en injectant des trucs et en faisant de l'imagerie cérébrale. Mais à moins de ne vouloir être qu'un objet dépendant de manipulations extérieures, il y a intérêt à ne pas oublier l'approche psychologique, le travail sur soi, l'interaction sociale, l'échange dit "naturel", toutes ces choses qui ont fait leur preuve avant l'invention des sciences modernes.
L'approche éducative est à mon sens la base et si des parents laissent leurs enfants tomber malades à force d'ingérer du clic comme des robots, ce n'est pas plus la faute aux écrans que l'obésité est la faute au sucre. L'abus est dangereux pour la santé par définition et l'action première me semble du côté des politiques éducatives, d'information du consommateur, comme pour la diététique ou l'environnement, plutôt que du côté des politiques de santé stricto-sensu ou sur le handicap (quel enfant est recevable dans des institutions spécialisés ? quel soin serait remboursable ?).
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beren57
J'aimerais poser une question a Mme Ducanda, si elle lit ce forum.
Dans ma prime jeunesse, du temps que je n'allais pas encore a l'école, j'ai été un bébé... Difficile a vivre, pour le moins. Je ne dormais pas ou presque, je me réveillais en pleine nuit, et je jouais.... aux lego. Ou je lisais des livres. Oui parce que, a l'époque, les deux seuls écrans de la maison c’étaient la télé et le minitel. Je n'y restais pas aussi perpetuellement exposé que les enfants d'aujourd'hui le sont a leur smartphone, croyez moi, mais grâce au second j'avais appris les lettres tout seul et ca m'a permis de lire avant d'entrer a l'école.
A cause de ca j'ai toujours été un peu a part d'ailleurs, a l'école. Un gosse un peu etrange, au comportement insolite. Quand ce que nous racontait la maitresse ne m'interressait pas je partais a l'autre bout de la classe faire autre chose... Je ne répondais pas aux sollicitations, je semblais etre sur une autre planete que les autres gamin. Evidemment, on m'a catalogué surdoué peu après, et on a prévenu mes parents que ca correspondait a une certaine forme d'autisme. J'ai été scruté a la loupe, après ca, par une ribambelle de psys de tout poil. Et je suis sur que vous m'auriez examiné a l'époque, vous auriez constaté des comportements que vous trouvez aujourd'hui chez les momes que vous examinez.
J'aimerais donc vous demander, Mme Ducanda : si vous m'aviez observé, a l'époque, et que vous aviez constaté ma tendance a me relever la nuit pour jouer aux legos, en auriez vous déduit que j'étais addict aux légos ? Ou aux livres peut etre ? Aaaaah ca j'admets, si vous me retirez mes livres, encore aujourd'hui, je risque d'hurler longtemps. Est-ce pour autant une addiction ?
Que de plus en plus d'enfants soient exposés a des ecrans n'est que lié au fait qu'il y aie de plus en plus d'écrans. Quand a l'autisme, ou aux comportements trop peu "conventionnels" pour que vous autres medecins ne puissiez vous empêcher d'essayer d'y coller tout un tas d’étiquettes pour pouvoir fierement dire "ah ben voila d'ou vient le probleme" sans chercher pour autant a rendre la vie du patient plus facile... C'est pas parce qu'aujourd'hui je sais que j'etais simplement pas fait pour le moule du systeme de l'education nationale et qu'il m'aurait simplement suffi de suivre un autre type d'enseignement pour finir tres bien dans mes baskets, que pour autant ca m'a épargné une enfance insupportable. Merci pour votre aide a tous, les psys. N’empêche que quel que soit le nombre d'etiquettes que vous nous collez pour afficher ensuite votre sourire satisfait, on sera toujours la, nous les gens bizzares. Ne serait-il pas temps de nous inclure dans votre monde, plutot que de juste chercher a savoir exactement ce qui nous rend trop bizarres a votre gout ?
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MartinMartin
On pourrait aussi parler des conditions d'éducation des tous petits : avec la rallonge du temps de travail, l'intensification de la charge du travail, du travail le dimanche imposé, quand les parents (souvent les mères) rentrent crevés du boulot, c'est sûr que la télé est une nounou bien venue. Les parents qui peuvent se permettre d'avoir un congé ou de trouver une nounou en or, c'est rare, mais j'en connais au moins une qui sort les enfants tous les jours ( piscine, terrain de jeu, bibliothèque...)font le plus grand des cadeaux à leurs enfants. Je remets Desmurget qui fait état d'études incontestables et dont les travaux sont soigneusement éludés dans la conversation : https://www.youtube.com/watch?v=vWJvOJ8j4Co
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Raminagrobis
Je suis énervé. Daniel là, tu as été paresseux en invitant le psy de service (il habite sur le palier, à coté?). Serge la Science (le copain) à pris de haut la petite généraliste trop imprécise trop affective à son goût.Sais tu qu'il y a d'autres personnes qui connaissent bien le sujet, moi,par exemple dans ma lointaine province j'en connais une, mais c'est vrai il faut la dénicher et le temps c'est de l'argent .
Et d'utiliser les ressorts de la vraie sciences; les études, les statistiques, l'académie, les grand pontes que personne ne connait et qui sont forcément du Canada ou des USA... ça en jette mais ça nourri pas un débat propice à la réflexion.
En l’occurrence là, il s'est jouée une belle séance hystérisée. Serge avec la complicité de Daniel (parfois) ont donnée la fessée à la petite praticienne (certes un peu agressive). Et la parole du psychanalyste Serge, elle était où?
L oligarchie intellectuelle, celle qu'on déteste, sûre d elle même et de son pouvoir à encore frappé, ça fatigue tout ça et rend peu crédible ce cartel institutionnalisée qui forcémént "sait". Au bout de l'émission ça donne un beau Boudiboulga indigeste et beaucoup d'amertume. Dommage le sujet est pourtant intéressant