Coronavirus : "Les gens ne tombent pas en syncope dans la rue !"

La rédaction - - Médias traditionnels - 31 commentaires


À propos du coronavirus chinois et de la manière dont nous sommes informés, se posent les mêmes questions qu'à chaque panique sanitaire : est-ce que les médias affolent les populations ? En rajoutent ? Ou au contraire, n'auraient-ils pas tendance à retenir l'information pour ne pas paniquer, et à ne pas tout dire ? Et le gouvernement français ? Et le gouvernement chinois ? Quelles contraintes politiques, économiques, psychologiques pèsent sur ces institutions et comment influent-elles sur leur communication, sans parler évidemment des réseaux sociaux ? Questions posées à nos trois invités : Dorian Malovic, journaliste spécialiste de la Chine, chef du service Asie au quotidien "La Croix" ; Fréderic Adnet, professeur en médecine d'urgence, directeur du Samu 93 et chef de service des urgences du CHU Avicenne à Bobigny, et François Bougon, également journaliste spécialiste de la Chine, responsable du pôle international à "Mediapart".

Tout d’abord quelques dates-clés sur ce coronavirus. Le 31 décembre, les autorités chinoises alertent l’OMS (Organisation mondiale de la santé) de cas de pneumonies d’origine inconnue. Les premiers cas recensés sont des personnes s'étant rendues dans le marché de Wuhan,  11 millions d’habitants, épicentre de l’épidémie, situé dans la province de Hubei.  À partir du 25 janvier, la Chine multiplie les mesures pour endiguer l’épidémie : prolongation des congés annuels du Nouvel an pour restreindre les déplacements, annulation de milliers de trains, voyages suspendus... Malgré tout, la maladie se propage. Des cas seront recensés dans une quinzaine d’autres pays dont la France, qui compte à ce jour six personnes infectées. En Chin...

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