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Max Médio
L’inconvénient d’une prise de conscience à propos de la mort des coraux est qu’ils sont assez loin du quotidien de la majeure partie des habitants du pays (et donc du politique qui ne se sent donc pas obligé de s’en inquiéter et de réagir efficacement) ; alors que les tornades, elles, semblent s’en rapprocher, du quotidien des gens :
Tornade dans le Val-d'Oise : une personne est morte et quatre autres ont été gravement blessées à Ermont après la chute de trois grues
D'importants dégâts matériels sont également à déplorer en raison des vents violents survenus en fin d'après-midi.
La multiplication des tornades va-t-elle alors obliger paradoxalement nos dirigeants à agir et sauver ainsi les coraux, voire accessoirement l’humanité de la bêtise d’un modèle économique et politique qui dégoûte les populations et les met en colère (selon le Cevipof, l'Institut Montaigne, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès : 96% de mécontents) ?
Une question dans le vent à des politiques qui se préparent sinon à un avenir de feuilles mortes (selon le Cevipof, l'Institut Montaigne, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès : 96% de mécontents)
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Jean-Michel M
Ceux qui se lamentent de voir des coraux morts sont juste des frustrés qui n’ont pas assez d’argent pour aller en voir de beaux à l’autre bout de monde.
(#Cynisme)
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Enma
Cette émission illustre à quel point on est à la ramasse sur l’écologie.
Qu’on y soit ou pas encore, la simple existence de seuils de non-retour devrait nous inciter à la prudence. Mais non.
Comme des enfants, la tête sous les couvertures. Alors que, pendant qu’on ferme les yeux très fort, le monstre continue d’avancer.
Merci pour le point sur l’AMOC, qui repasse régulièrement depuis au moins deux décennies (peut-être bien avant, ceci dit). Toujours avec cette approche spectaculaire pointée dans l’émission, et qui paraît compréhensible, vu les répercussions d'une chute des températures. Ce qui l’est moins, c’est de voir la question redisparaître aussi vite sans jamais générer de changements de nos pratiques.
Sur la facilité à se représenter un futur apocalyptique plutôt que des solutions, je m’interroge sur le rôle de la fiction (en particulier hollywoodienne).
D’où, une fois encore, l’importance du rôle des médias et la façon dont ils conditionnent aussi bien nos représentations que nos capacités à mettre en œuvre une réflexion ou une action.
Un sujet pour ASI ?
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Robert Joumard
Pourquoi la journaliste parle-t-elle le plus souvent de tipping points et non de points de bascule ? Pourquoi utilise-t-elle une expression qui n'évoque strictement rien à la majorité des lecteurs francophones, alors que les expressions françaises 'points de bascule' ou 'points de basculement', ou 'points de non retour' sont chargés de sens en français en évoquant une évolution tragique et irréversible ? Ces expressions françaises permettent aux francophones de mieux comprendre le phénomène, de s'en souvenir plus facilement, ce sont donc des vecteurs d'éducation populaire, contrairement aux expressions anglaises.
En d'autres termes, pourquoi préférer être obscure plutôt que claire ?
N'y aurait-il pas une part de snobisme dans cet usage sans raison d'expressions anglaises ?
Je note que les 2 chercheurs présents utilisent presque systématiquement l'expression française, ce n'est pas pour rien.
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Asinaute sans pseudo 3534a
impossible de lire les videos si on accepte pas les cookies ? Alors on paie un abonnement et en plus faut se gaver les cookies ? C’est beaucoup non ?
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Asinaute sans pseudo 98222
Bonjour, les sous-titrages pour sourds et malentendants ne sont pas disponibles pour cette émission ?
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Odyssée
Merci pour cette émission, sur un sujet pas facile. Je vote pour une deuxième émission sur les solutions !
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Petit_tofu
Merci pour cette émission.
Quelques idées pour les coraux ressemblent à du techno-solutionnisme pour la biodiversité (pas sûr que le mot soit prononcé dans l'émission), alors que la priorité devrait être de moins consommer et polluer. Un message qui risque de ne pas être crié très fort sur TF1...
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Grours
MERCI de parler de ce sujet !
Ces derniers temps, il y a tellement de nouvelles concernant l'environnement qui devraient tous nous alerter au plus haut point qui sont mis sous le tapis par quasiment tous les média. -
Templerizière
Le concept de "turning point" pose quand même problème.
Il s'agit de ce que je comprends de construire artificiellement des points de rupture sur des phénomènes continus (le réchauffement climatique, la pollution des océans, etc.)
Je comprends l'idée ainsi : comme le public a du mal a appréhender des phénomènes continus, et à prendre du recul pour s'y intéresser, il faut les alerter en créant des enjeux de rupture, quitte à ce qu'ils soient artificiels.
Sur une logique de court terme je comprends que stratégiquement ça puisse être utile pour occuper l'espace médiatique.
Mais sur le long terme, quand le public se rendra compte que le dépassement de ces seuils artificiels n'a pas produit de rupture radicale visible, le retour de bâton peut être dévastateur.
Le monde scientifique n'a qu'une seule légitimité, c'est celle de la rigueur. S'il perd cette légitimité, il sera nu et n'aura plus rien à opposer à l'offensive des lobbys industriels et financiers.
Au vu du résultat très mitigé sur le plan médiatique, même sur le court terme, je pense que la question de la pertinence de cette façon de procéder se pose assez nettement. Abandonner la rigueur scientifique pour privilégier la communication, pas sûr que le jeu en vaille la chandelle.
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Mirabo
Un sujet intéressant et des intervenants qui permettent d'éclairer le questionnement actuel.
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FORTUNALAND
Le sujet etait intéressant mais l'émission n'est pas très bien construite, ça part dans tous les sens !
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JBB
Ah oui, merci de ne pas parler de Lecornu 2 !