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MARC SIMBOISELLE
Il est dit que les émissions de l'Europe sont faibles, c'est oublier que l'Europe n'est plus l'usine de ce qu'elle consomme et il faudrait ajouter toutes les productions qui sont délocalisées !!!
Une voiture électrique produite en Chine avec du charbon est moins VERTE que ma vieille Twingo qui roule depuis 23 ans ;-)
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smurf
Emission qui me laisse une impression étrange.
Je n'ai pas trop compris le but de l'émission finalement et j'ai du mal à en retenir quelque chose.
Les 2 intervenants semblent s'opposer mais finalement, je ne comprends pas bien la nature de leur opposition. Il faut dire que Dominque Leglu n'est pas très claire. Et François Gemenne est plus clair mais finalement, n'apporte pas grand chose de nouveau au sujet à mon avis.
Cette émission aurait pu être à mon avis l'occasion de s'intéresser au fonctionnement du GIEC.
J'avais déjà entendu parler des différents groupes mais sans y prêter trop attention. Mais, là, j'ai compris que les objectifs du groupe 1 et du groupe 2 étaient très différents. Et il y a aussi un groupe 3 en fait...
Et il me semble qu'on ne le rappelle pas assez quand on parle des rapports du GIEC (ou des fuites comme ici).
LEs 3 groupes paraissent utiles mais il faut bien les différencier :
- le groupe 1 fait un constat scientifique de l'évolution du climat
- le groupe 2 s'occupe des conséquences des changements climatiques. Là, à mon avis, il y a déjà plus de politique
- le groupe 3 s'occupe de proposer des soltuions et là, c'est beaucoup de la politique
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Anthony
La femme du point qui intervient dans l'émission tv est hallucinante. Les propos qu'elle tient montrent à quel point elle ignore tout du sujet. J'ai particulièrement aimé le moment où elle a dit qu'on ne pouvait pas changer le comportement de 7 milliards d'individus :-) Oui oui, comme si c'étaient 7 milliards d'individus qui vivaient comme nous, européens ou nord-américains ... (qui plus est tous les européens/nord Américains ne vivent pas en consommant les mêmes ressources).
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JULIAK
Bonjour,
Dommage que l’assertion « il faut s’en Prendre au porte monnaie » n’ait pas permise de débattre de l’impact des ents multinationales, et particulièrement françaises ( et soutenues par l’Etat ) dans le dérèglement climatique. Ainsi on parle de béton de sable et cie, sans pour autant questionner les politiques de soutien à Lafarge ou autre.
Merci de nous montrer que Quatremer continue d’officier, non pas en faveur d’une Modification profonde des modes de production et de consommation qui serait initiée de manière démocratique et enthousiaste, mais comme d’habitude en soutenant l’autorité et la limitation des libertés, qui évidemment feront plus de mal aux pauvres qu’à sa propre classe sociale.
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Cobalt 60
La prochaine fois, invitez (en ligne) Gaël Giraud. Il a justement créé un think tank aux Etats-Unis pour étudier l'impact de l'activité économie sur le climat (notamment le rôle des banques). Il fait des recommandations intéressantes sur le sujet.
Il faudra juste que Daniel le laisse parler.
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FlooD
Bon... Assez ahurissant de voir qu'on laisse dire à Leglu que c'est la faute de l'Afrique et la Chine.
Comme quoi, le militantisme écologique est encore trop soluble avec un racisme latent, à la Zemmour.
J'ai du mal à comprendre l'enthousiasme autour de cette émission. Une invitée confuse et pénible à écouter. Des propos borderline. Assez peu de fond. Un positivisme technologique chez les deux invités.
Peut-on envisager une nouvelle émission, en évitant les faux pas de celle ci ?
Edit: Daniel leur a tout de même mis le nez dans leurs propos honteux... Heureusement.
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A sinaute sinaute et demi
Impression mitigée...
Parce que noyées dans des propos de café du commerce, en particulier sur la Chine et l'Afrique, (équitable bien sûr), il y a des réflexions et des affirmations des deux invités qui sont percutantes et sensées.
Plus peut-être pour François Gemenne qui a moins tendance à dire maintenant le contraire que ce qu'il a dit cinq minutes avant.
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cécile clozel
je suis un peu perplexe devant l'idée qu'il y aura des régions "épargnées"... l'Amérique du nord ???
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Bartabac
y'a une autre option que semble privilégier la caste , c'est la technique , on est tous d'accord que les terres arables vont s'amenuiser , que l'eau va se raréfier , qu'une grande partie des populations vont crever de faim , ces inutiles , ces gens qui ne sont rien .Si la technique va assez vite , des robots pourront cultiver les champs a notre place , après tout que sommes nous pour ces gens ? Des espèces de robots , sans âmes puisqu'elle n'existe pas ,le seul espoir que nous ayons , c'est que le changement climatique soit extrêmement rapide , qu'ils n'aient pas le temps de s'organiser , pour que le loto de la vie laisse une chance identique a tout le monde.Je vais peaufiner le truc et voir si il n'est pas mieux dans mon intérêt que le truc s'accélère plutôt qu'il ralentisse . Ouais je sais je suis pas un béni oui oui je m'en bats autant de Macron que de Greta , je pense (mal?) mais par moi même .
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Vincent Liegey
Une fois de plus, on effleure les vrais questions, aussi bien sur ASI que sur les médias dominants. A quand une émission sérieuse sur le vrai sujet, celui de la décroissance.
Il est remarquable de souligner que le Nouvel Obs vient de bien faire le boulot :
Faut-il avoir peur de la décroissance ?
Il est d'ailleurs intéressant de voir que toutes les dernières interviews que j'ai faites ces dernières semaines s'intéressent essentiellement à la question de la (non)-couverture médiatique de la décroissance sur le fond malgré son omniprésence comme slogan repoussoir.
Il y a un an nous publiions:
Un spectre hante notre société : celui de la décroissance
"Ce mot-obus a sciemment été créé pour sa dimension provocatrice. Il s’attaque, dans sa sémantique, à la religion de la croissance qui façonne nos croyances et notre vision linéaire et quantitative de la société et qui impose ses lois et ses dogmes sur nos vies et notre environnement. La première force du terme décroissance est la difficulté de le récupérer. D’autres slogans, comme le développement durable, l’économie verte ou circulaire, ont rapidement été dévoyés pour se faire happer par le système et vidés de leur sens.
L’enjeu n’est pas de faire la même chose en moins, mais bien de faire différemment en mieux"
Il y a deux ans, nous publiions une lettre ouverte à Apathie, toujours d'actualité et qui pourrait s'adresser à l'émission de cette semaine d'ASI :
Lettre ouverte à M. Aphatie : oui, organisons la décroissance !
"Nous vous rappelons aussi que la première des décroissances doit être celle des inégalités. Pour avoir animé des centaines de débats, d’ateliers participatifs autour de ces idées partout en Europe, je ne suis pas sûr que “les plus démunis” soient contre ? Bien au contraire ! La société est prête, des plus jeunes aux gilets jaunes, au Nord comme au Sud, seule l’oligarchie ne l’est pas ! Donc oui, « Ce qu’il faut organiser c’est la décroissance » ! Presque « tout le monde en convient »… A quand un grand débat sur ces questions complexes mais concrètes et prêtes à être mises en place ?"
Quand est-ce que l'on passe aux choses sérieuses ? :)
Toujours d'actualité, voir entre autre le grand entretien de France Inter d'
Olivier Blanchard et Jean Tirole : "On peut avoir croissance et diminution des émissions de CO2"
Rappel, notre tribune du Monde de novembre 2019 :
Le Monde : Croissance verte : fin du mythe, début des possibles?
"
En mettant en évidence le caractère infondé et irréaliste de l’hypothèse d’un authentique découplage entre croissance économique et impacts environnementaux, cette étude vient s’ajouter à une liste croissante de travaux scientifiques dénonçant les apories de la croissance verte. Pourtant, la quête de cette chimère continue d’orienter les politiques publiques et de monopoliser une part significative des ressources de notre société (investissements, appels à projet, recherche, etc.). Il apparaît plus que jamais urgent de faire le deuil de cette croyance et de changer de paradigme, pour explorer de nouvelles voies libérées de la croissance.
Dans cette perspective, les propositions et les expérimentations portées par les acteurs des réseaux de la décroissance, mettant par exemple l’accent sur la frugalité, le sens des limites, la convivialité et le partage (du travail, des ressources et des richesses) au travers de modèles socio-économiques alternatifs, méritent toute notre attention. Elles ouvrent des pistes pour la construction collective d’un avenir souhaitable et soutenable, au sujet duquel il est grand temps d’engager un véritable débat, et pour ce faire, de libérer des ressources, des espaces et du temps."
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cécile clozel
pétain !... la fille qui s'imagine que sept milliards et demi d'humains prennent l'avion quand ils ont trois jours de congés !
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Bartabac
Est ce que c'est si grave que l'humanité disparaisse? Est ce que vous trouvez pas interpellant que cela se finisse dans une fournaise ? Est ce que vous pensez que Bezos aura le temps de se barrer bouffer des cailloux sur la lune ? Est ce que vous pensez que les flics vont se retourner contre les bourgeois quand ils sentiront la fin venir ? Est ce que vous pensez pas qu'il faut arrêter de penser au présent et de penser plutôt a l'avenir ? C'était vraiment beau quand les flics gazaient les gamins qui chialaient sur le pont pour le climat , sont vraiment cons ces flics hein ?Je trouve ça beau ce monde qui s'écroule et ces gens qui courent dans tout les sens incapable de s'arracher a leur modèle . Je trouvais l'humanité magnifique , un peu comme l'apothéose de la création et quand on voit ce qu'on est devenu , on ressemble a un obèse qui encrasse son corps et qui meurt lentement du diabète .Artistiquement il va y avoir des choses magnifiques .Mourir en contemplant l'art ....Ce sera toujours ça de pris ! Aux armes les artistes ,faites nous mourir en beauté!
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MaxLecolo
ça a déjà été souligné mais la conclusion de cette émission est catastrophique (et assez scandaleuse). Le problème c'est la chine l'inde ou le Nigeria
L’Europe ne représente que 15% ?!!? Si on oublie énormément dans les compte. On le sait et on ne le dit pas.... La France (et l’Europe) ne compte que les émission émises dans le pays. Hors la France s'est largement désindustrialisé ces dernières décennies. Elle a cessé de produire ici -avec des norme sociale et environnementale contraignante- pour produire ailleurs. Donc plus de pollution chez nous... Qu'est-ce qu'on est bon élève !
Bon y a juste a réglé la toute petite question de la production hors de tout contrôle sociale et environnementale dans les pays pauvre (puisqu'on vous dit que c'est eux le problème) Et au passage on a peu être aussi légèrement aggravé celui du transport maritime... Mais la France et l’Europe on déjà fait l'essentiel des efforts. Y'a plus grand chose a changé.
d'ailleur dans mon petit entre-soi de journaliste Parisien. Je ne voit que des gens qui trie leur déchet et se déplace a vélo (et juste un long aller retour en avion pour les vacance). Vous voyez bien qu'on a plus rien a prouvé...
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totoro45
Selon le rapport du GIEC consacré aux océans, l'élévation du niveau des mers pourrait être de 1,1 mètre en 2100 .
Juillet 2020
Selon la présentation faite des fuites des documents de travail du GIEC cette élévation serait de 13 mètres .
D'où le ton alarmiste des commentateurs . La question n'est pas de savoir d'où vient la fuite , mais de la validité du " 13 mètres" annoncé en prime-time
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yann rogier
Quoi qu'il en soit, rien n'empêche de présenter Dominique Leglu dans le texte préambule, en plus de sa fonction, son nom eût été assez utile, pour des raisons de parallélisme comme d'information...
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Ke-sais-je
" Je suis très optimiste quant à l'avenir du pessimisme " .....
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Jean-François
Intéressant mais la prochaine fois, merci de penser aussi à un invité ayant quelques notions de géopolitique et qui pourrait arriver aussi à prononcer le mot impérialisme pour éviter les confusions gênantes en fin d'émission, notamment :
- Rappeler que la baisse des émissions des pays riches est concomitante à la délocalisation des industries polluantes dans le reste du monde, et que le baisse est par bien des aspects tout à fait artificielle
- Rappeler que la consommation historique gigantesque de l'Europe et des Etats-Unis est aussi le patrimoine qui permet de limiter les consommations actuelles (les villes et infrastructures sont déjà très largement construites)
- Rappeler que dans notre monde capitaliste violemment inégalitaire, la marge de manoeuvre du Caire ou de Lagos est réduite au strict minimum (quelle place de ces pays dans les institutions internationales ? dans les institutions financières ? etc...)
- Rappeler que dans ce monde-là il n'y a aucune "coopération" possible et encore moins une "aide" possible des pays riches aux pays pauvres, il n'y a qu'une compétition d'intérêt et une violente prise de pouvoir permanente des puissants sur les autres (voir les dernières ventes de Rafale en Egypte et en Inde et toute la corruption associée dans des pays qui n'en ont absolument pas besoin, etc...).
Si les champs politiques et scientifiques gagnent à ne pas être confondus, et que les politiques ne doivent pas se prendre pour les scientifiques qu'ils ne sont pas (à faire des interprétations climato-optimistes qui n'existent que dans leurs rêves), il est important d'avoir aussi des analystes politiques affutés pour éviter que les scientifiques ne se perdent dans les méandres des interprétations des enjeux politiques qu'ils ne maîtrisent pas non plus.
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Oblivion
Merci. J’ai aussi voté pour l’émission, car j’ai appris des choses. J’aurais bien aimé en savoir plus, concrètement, concernant ce que Dominique Leglu dit à propos des « entreprises qui pensent à leur survie ». Une source ?
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Max Médio
Bonne émission. Je vote pour.
Démonstration des limites des émissions de Pujadas.Débat qui remet les idées en place.
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Amoklaüfer
Je ne comprends plus rien à la fin de l'émission, ni sur le dérèglement climatique, ni sur la responsabilité des pays de l'OCDE et de l'Union Européenne en particulier, ni à ses conséquences.
Entre Dominique Leglu qui a la manie de répondre toujours à côté des questions de Daniel Schneidermann et François Gemenne qui excelle dans l'art d'être diablement précis pour ne strictement rien affirmer, on n'est pas aidé.
Le silence de François Gemenne sur la question de la décroissance m'interroge. Il botte en touche sur le sujet, renvoie la balle aux économistes et pire laisse entendre que les Européens n'auraient que peu d'efforts à faire en matière de transition écologique puisqu'ils pèseraient à la fois peu dans la part des émissions CO2 et qu'ils n'en subiraient que peu les conséquences (je ne sais pas si ce discours est plus ou moins démobilisateur que la peur).
Pour les données que je connais - celles de la France - si l'on s'en tient aux émissions de CO2, elles ont baissé de 25% entre 1995 et 2019 (données ministère du développement durable) mais elles masquent le fait que la France s'est fortement désindustrialisée sur la période et consomme de plus en plus de biens manufacturés produits à l'étranger (notamment en Chine) et donc l'indicateur des émissions de CO2 pour les pays comme la France n'a absolument aucun sens. A la place, il faut regarder celui de l'empreinte carbone de la France et, toujours selon les données du ministère du développement durable, l'empreinte carbone française a augmenté de 7% sur la même période. Les émissions associées aux importations se sont accrues de 72%!
Les données de Our World In Data ci-dessous attestent bien d'une dilution de la part des émissions de CO2 (8% pour les données les plus récentes) dans le monde mais ces chiffres ne rendent pas compte des émissions suscitées par la consommation des bien manufacturés importés (pour lesquels la Chine ouvre des centrales thermiques au charbon).
Pour en revenir à la décroissance, je ne comprends pas comment on peut parler d'efforts à faire de la part de pays qui sortent de la pauvreté et pas de la part des pays européens ou de l'OCDE qui ont des niveaux de PIB/capita élevés et donc une empreinte carbone/capita élevés.
Si l'on s'en tient à l'équation de l'économiste japonais Kaya ( ), pour atteindre une économie 0 carbone d'ici 2050,
- le monde entier doit en 30 ans passer d'une économie basée à 90% sur des énergies fossiles (!!) à 0%,
- innover autant que possible pour améliorer l'efficience énergétique de la création de richesse,
- les pays riches doivent diminuer volontairement leur niveau de richesse par tête,
- pour la population, il va falloir jouer sur les autres facteurs pour absorber la transition démographique non achevée dans les PED
Au lieu de parader sur les plateaux TV pour parler de la météo, ce François Gemenne pourrait faire le taff jusqu'au bout!