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Joan38
Je viens de lire votre "vite-dit" du 25/01/2012 17h51 grrr ! "Sexisme ordinaire à l'Assemblée" :
Je ne sais pas s'il s'agit de sexisme. Il me faudrait une définition précise. En tout cas, il me paraît évident (l'ayant vécu plusieurs fois) que dès qu'un groupe est composé d'une minorité d'homme ou d'une minorité de femme, les individus du genre majoritaire tentent de s'affirmer sexuellement devant leurs pairs du même genre. Ce qui ressemble plus à une concurrence sexuelle qu'à du sexisme, d'après moi. En revanche, le citoyen que je suis est en droit d'attendre une attitude plus responsable et sérieuse de la parts des législateurs. -
Moz
Illustration magnifique
15 émissions @ux sources 15 hommes
Pas de pressions de l'actualité, 3 mois pour trouver une femme.......et puis rien -
GIGI
les femmes sont dans les médias mais pas sur l'image; il y a les maquettistes, les maquilleuses, les scripts, les journalistes ...: bref, souvent les petites mains; il y a certainement autant de femmes "expertes" que d'hommes mais pourquoi elles n'apparaissent pas dans les médias:
parce que la France est un pays de machistes ! -
Secundus
ENFIN !!!!!
:) -
Etienne C
Est-ce que Lordon se conjugue au féminin ?
Elle doit exister, Forcément !
@si, trouvez là SVP !
(é_è) -
manu
Désolée ASI, ce genre de débats, c'est pas en ce moment.
Je me suis réabonnée à ASI pour voir des Lordon, des Sapir, des Généreux et d'autres, qu'on ne voit pas ailleurs nous décortiquer ce qui se passe, la sauce à laquelle on va être mangé et nous expliquer comment on peut faire pour l'empêcher.
Cela fait plusieurs semaines que vous proposez des sujets sans doute intéressants pour les mois de juillet et août d'année normale mais pas en ce moment.
Vous n'avez pas des gens qui nous raconteraient la Grèce ou le Portugal vus de l'intérieur ? Vous ne pourriez pas inviter F. Ruffin pour parler de la Banque Centrale Européenne ou du protectionnisme ? Et Mme Lacroix-Riz, elle ne viendrait pas nous faire un parallèle entre la trahison des élites en 1940 et maintenant ? Et Etienne Chouard, il ne viendrait pas nous dire ce qu'il pense de ce qui se passe, lui l'un des artisans du NON de 2005 ? Et vous ne trouveriez pas un journaliste américain qui viendrait nous parler de la campagne de Ron Paul ?
Dans une société où le social va mal, la place des femmes est celle qui est le plus rapidement remise en cause. A bon entendeur....
Quant au fait de savoir si Sarko a un ordinateur... Je m'en tape beaucoup plus que de l'an 40. -
Joan38
Je viens de lire le vite-dit du 19/12/2011 16h16 titré « Aram et les pubs sexistes d'Inter »
Deux remarques :
1- La publicité infantilise souvent l'auditeur pour lui inculquer un message, pour l'éduquer au comportement auquel l'annonceur souhaite l'engager.
2- Concernant l'achat des biens de la maison, ce sont les femmes qui choisissent (et achètent) dans la majorité des cas (la fameuse ménagère de moins de 50 ans).
Personnellement, je suis pour l'interdiction de la diffusion de publicité aux moins de 12/13 ans. Pour autant, je pense que, dans notre société actuelle, on interprète toute parole ou expression comme du sexisme ou de l'homophobie ou du racisme ou etc. Et dans le même temps, on estime que la liberté d'expression autorise de tout affirmer (même si l'affirmation ne sert à rien... ou, après réflexion, à provoquer pour vendre plus). Tout ceci est dogmatique et irrationnel.
Pour moi, le problème de ces pubs soit-disant sexistes est le manque d'éducation à l'émancipation du message publicitaire ; les références culturelles et morales de ces publicités concerne les cibles de consommateurs que l'annonceur souhaite toucher. Les publicités sont le miroir de la société et il faudrait casser ce miroir ? Comme casser le thermomètre pour ne plus être malade ? Et dans le même temps, on propose d'imposer des statistiques et des quotas de féminins sur les plateaux de TV ou dans les entreprises. Un beau paradoxe. -
jede
Beaucoup de ses questions tiennent aux habitudes : quand il n'y a que des hommes sur un plateau, personne ne le remarque. Si un jour, il n'y a que des femmes, c'est tout de suite signalé et commenté.
Petite observation pour Didier et sa chronique: dites donc, n'y aurait-il pas d'autres sujets que Ruquier?
Je ne suis pas un inconditionnel de Ruquier, je le regarde, ça dépend surtout des invités. Ca tourne au règlement de compte. De plus, sur Ivan Levai ( DSK) vous êtes passé à coté, vous moquant de Ruquier alors qu'il avait été très critique sur le livre. Cela avait même été signalé par DS en direct sur le plateau.
Des chroniqueurs médias à critiquer, ce n'est quant même pas ça qui manque...
Bye -
stan
Beaucoup de faux débats dans tout cela.
1/ Le pouvoir (et donc le pouvoir de parole) ça ne se donne pas ça se prend. Ceci est valable pour les femmes comme pour les hommes.
2/ La mixité sexuelle est importante certes mais la mixité sociale est encore plus importante. Il n'y a rien de plus proche d'un cadre de droite du 17 ème arrondissement que sa femme. Et vice-versa...
3/ Aucun média n'est aussi sexiste qu'un journal féminin...balayer devant sa porte.
4/ Remplacer Zemmour et Naulleau par les mêmes en jupon et en plus insipide ne sert à rien. De même merci de ne pas remplacer les BHL par des Caroline Fourest.
5/ La plupart des féministes se tirent une balle dans le pied en étant outrancières et en manquant de discernement (chiennes de gardes et consoeurs)
6/ Si vous remplacez Barbier + Duhamel + Finkielkraut + BHL + Askolovitsch par des femmes avec un propos différent le problème de la parité est résolu vu qu'ils occupent déjà 50 % du temps d'antenne. -
Catherine Le Hérissé
C'était moyennement intéressant tout cela mais la dernière question de Daniel était plus que médiocre : "ça apporterait quoi qu'il y ait de la mixité ?". C'est idiot qu'une des participantes se soit sentie obligée de répondre dans le sens que présupposait la question car, en vérité, ça n'apporterait rien du tout ! Ni à la politique, ni à l'économie, ni à l'entreprise ! Ça apporterait juste autant de possibilités aux femmes qu'aux hommes de faire ce qu'elles ont envie de faire... C'est tout et rien d'autre. Ça n'est pas suffisant pour justifier la chose ? Genre, les bus des blancs ouverts aux noirs et les carrières des hommes ouvertes aux femmes ? Il y a autant de connes que de cons, autant de cons noirs que de cons blancs. La question n'est pas là ! Quand en finira-t-on avec ce genre de bêtises et de faux problèmes ? Il s'agit juste d'être juste. -
Laurent G.
Bonjour à tous, je suis Suisse, j'ai 27 ans, abonné depuis qques mois à ASI. C'est mon premier message ici.
J'ai été un peu déçu par ce débat. En fait, ça m'a surtout fait rebondir sur une autre problématique médiatique. Celle du renouvellement de trombone dans les médias. D'ailleurs c'était un peu le thème de l'émission aussi finalement. Et là que je me suis dis, en tant que Suisse, que ce qui m'agaçait sur le plateau d'ASI, c'est qu'on ne voit que des Français! Et la critique vaut pour une bonne partie du PAF.
Pourquoi ne pas inviter plus souvent des Allemand(e)s, des Américain(e)s, des Chinois(es), des Argentin(es), etc.? Quand on parle de crise financière par exemple, le point de vue français au bout d'un moment... on en a marre! C'est agaçant d'entendre des "les américains pensent que", "le dogme allemand veut que...", "Les Grecs ceci, les Italiens cela", etc.
Donc voilà, amenez des expertes étrangères sur le plateau et des traductrices et on fera d'une pierre deux coups. On peut même se passer des traductions, beaucoup de gens sont bilingues!
Désolé pour ce léger hors-sujet. -
Catherine Le Hérissé
Au final, cette émission ne parle pas tellement du sexisme. Elle parle surtout de la manière dont les journalistes sont, le plus souvent, des "reproducteurs" ("chiens de garde", étalons en quelque sorte, qui fabriquent des petits qui durent et perdurent et reproduisent à leur tour...). Le sexisme est un racisme. Le racisme est de peau, de sexe, de langue, de culture, de classe aussi, versus moins référencé politiquement: il est "social". Les journalistes s'auto-alimentent entre eux en info, en réseau : les gens, experts ou non, qui ont parlé parleront parce qu'ils sont les témoins de ce qu'ils ont déjà dit, and so on... Les origines sociales des journalistes, mais surtout leur statut, leur condition de pratique (qu'elle soit précaire ou au contraire "notabilisée") réduisent leur champ d'accès au monde. On parle plus finement des choses, on a plus de billes pour trouver les gens qui ont des choses à dire, quand on les connaît, quand on va les chercher, quand on ne se fie pas à ceux qui causent le plus fort dans les autres médias (y compris les médias du net ! A quand, une recherche des sources d'@rrêt sur images ?). C'est moins "qui sont ceux que l'on fait parler" qui pose problème que "ceux qui les font parler". C'est précisément le boulot d'@rrêt sur images, il est immense !! En attendant, le rôle d'alerte des "compteuses-de-quotas-féminins" de l'émission est essentiel... Après les femmes, parlons des pauvres : évidemment toujours victimes, évidemment toujours témoins, jamais experts. Imaginons : que faut-il faire pour être expert en pauvreté : un roman ? une thèse d'économie ou de sociologie ? C'est juste absurde ! Ainsi, les pauvres, tout comme les femmes, sont condamnés à se faire raconter par les autres. -
Jean-Marc FIORESE
Daniel, puisque vous nous avez sollicités pour vous suggérer des femmes expertes, en voici une et pas des moindres : Susan George.
Experte en économie, elle connait sur le bout des doigts les institutions financières et économiques mondiales (FMI, Banque Mondiale, OMC, ...), leur rôle, leur pouvoir, leur fonctionnement, leurs intentions à travers les textes qu'elles publient ou cachent comme l'AMI en 1998 par exemple. Elle connait également sur le bout des doigts les accords et traités internationaux notamment l'un des plus importants comme l'AGCS qui pilonne et anéantit les services publics dans le monde entier. Elle connait de la même manière les institutions européennes (Commission européenne, Parlement européen, Banque Centrale.) Elle a encore des connaissances sur les lobbies industriels, leur place et leur pouvoir au sein des institutions précitées.
Bref un puits de science qui fait peur à beaucoup d'autres experts perclus d'idéologie contre lesquelles elle oppose une vision du monde davantage inscrite dans les faits à travers sa connaissance que ces mêmes experts ne lui conteste pas. Je l'ai déjà vue à l'oeuvre lors de conférences publiques face à des contradicteurs tenaces, elle ne se démonte jamais et sais imposer sa voix douce comme le disait Brigitte Grésy parce qu'elle est sure d'elle et impose sa légitimité. Lui couper la parole et l'empêcher de parler fait immédiatement mauvais genre même si on peut ne pas être d'accord avec les conclusions qu'elle tire des faits qu'elle énumère. C'est sa force : annoncer des faits objectifs et enclencher le débat à partir de ces faits.
Vous avez souvent fait des émissions économiques où elle aurait pu être invitée mais je ne l'ai jamais vue alors qu'elle est parfaitement capable de vous parler par exemple des liens très étroits entre médias et pouvoirs économiques au sein de ces institutions.
J'espère que ce message ne sera pas vain. -
JeanPierre
-Dans la discussion le mot pouvoir ou responsabilité revient sans cesse.
-On revendique le pouvoir et les responsabilité mais attention que dans certains domaines, les conseils d'administrations, les médias.
Ce serait tellement bien qu'on revendique le pouvoir, même la parité, chez les ouvriers qui "marnent" pour 3 fois rien, les éboueurs, par exemple.
Non mais ça va pas la tête, c'est dur et ça ne donne pas de pouvoir, ça c'est bon pour les hommes.
Ce sont les femmes les plus précaires (puisqu'on le dit c'est que c'est vrai) mais 64% du patrimoine des Français est possédé par les femmes (données officielles des établissements bancaires) et que 90% des sdf sont des hommes.
Comment est-ce possible puisqu'on vous dit qu'elles sont moins payées (sans jamais citer de cas concrets) et plus précaires ?
Depuis des années et des années une certaine catégorie de femmes qui ne supportent pas qu'il y est des hommes sur terre (ça se lit sur leurs visages) tiennent un discours qui ne fait qu'opposer (de part leur mauvaise foi) de plus en plus les hommes et les femmes. Ce n'est pas comme ça que l'on va y arriver surtout comme le montre le plateau d'@si ou aucun intervenant homme n'est présent; s'il y avait eu parité peut-être que le débat eu été différent.
Ce que je dis est bien sur très schématique bien sur mais c'est un début de réflexion. -
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Gato
0h37m45: une des invitées essaye d'aborder le problème des journalistes qui se tourne d'abord vers les gens qu'ils connaissent pour trouver des invités: on appréciera la façon dont D.S. passe à la suite en évitant d'approfondir....(circuler, il n'y a rien à voir!)
Sinon bonne émission (vu que la moitié).Merci. -
djinneo
Contrairement à ce qu'il a été largement dit dans ce forum, je soutiens que la parole dans cette émission a été respectée comme il est rare de le voir dans d'autres débats.
En effet, ici les invitées s'écoutent et prennent en considération les paroles énoncées. Ainsi le débat suit une logique collégiale et nous assistons à la formulation d'idées et d'un discours qui suivent un déroulé logique commun. Malgré un désaccord de fond sur l'altérité, la mixité et les quotas.
On est loin, extrêmement loin de ces débats sans queue ni tête où chacun est venu avec l'impérieuse nécessité de lâcher des idées préméditées, des phrases qui n'ont aucun rapport entre-elles d'une intervention à l'autre, sans répondre aux questions de l'animateur, et sans faire suite à ce qu'il vient d'être dit.
J'affirme que bien souvent, dans des débats qui apparaissent superficiellement courtois, il y a bien souvent une violence par le mépris, le dédain, et l'ignorance de la parole de l'autre.
D'autre part, je dois dire mon contentement pour le rôle important qu'à joué L.Daucy tout au long de l'émission. La dynamique visible du capitaine à laisser un minimum la barre à une de ses collaboratrices (comme à AS.Jacques pour les questions économiques) est là aussi suffisamment rare ailleurs pour être notée. Le capitaine abandonnait (ho hé ho hé) un peu de son omniprésence de généraliste. Et bien sûr, ça permet au débat de profiter des qualités d'animation de L.Daucy.
Le ton exceptionnel de cette émission prouve qu'un autre type de débat est possible. Merci. -
acryline
À la question "si la proportion femmes / hommes s'inversait dans les médias que se passerait-il ?", pourquoi personne n'a répondu que le problème n'est pas lié aux compétences donc aux résultats mais qu'il est lié à la justice. Ne pas pouvoir s'exprimer simplement parce qu'on est une femme ce n'est pas juste et l'argument devrait suffir pour que personne n'ait à y redire quoi que ce soit. Ici ce n'est pas le spectateur consommateur qui importante, c'est celui qui s'exprime, celui qui donne, qui a le droit d'exister.
Il me semble que la faible représentativité de la femme dans les médias n'est que le marqueur d'un problème beaucoup plus grave. La sélection des experts se fait de plus en plus en fonction de leur capacité à s'exprimer et non plus en fonction de leurs réelles compétences. Si on « passe bien à la télé » ou si on répond à un stéréotype précis est-on pour autant meilleur expert ? Par exemple, une personne timide et peu sûre d'elle n'a t-elle aucune chance d'être reconnue ? Est-ce que l'argument "temps de préparation d'une émission" est recevable vu l'importance des enjeux : excellence et exactitude de l'information / droit et liberté d'expression ?
Si la confusion «capacité d'expression / compétences» n'affectait que les médias cela ne serait peut-être pas bien grave, le plus souvent il suffit d'être reconnu par ses pairs pour avoir autorité dans un domaine. Mais dans un monde «tout» médias où le label «vu à la télé» vaut tous les Nobel du monde je pense qu'il serait urgent de penser enfin à sélectionner les vraies compétences pour oublier l'image du «beau parleur». D'après une étude du sociologue Jean Epstein, il suffit d'inserer 30 mots d'un jargon quelconque pour passer expert dans un domaine aux yeux d'un auditoire . Imaginez le nombre d'escrocs qui sévissent un peu partout et qui exploitent à leur compte les vraies compétences de personnes plus réservées.
Que le showbiz veuille nous montrer un monde chimérique stéréotypé, pourquoi pas ? Cendrillon a parfois besoin de songer au prince charmant et le prince charmant se rassure souvent en rêvant qu'il sauve Cendrillon. Mais la confusion des genres info / spectacle / monde du travail pose de réelles questions et nous impose un monde de fantasmes à tous les niveaux. -
djinneo
exemple 1: un labo scientifique 10 hommes, 10 femmes d'égales compétences
- 9 hommes franco-français, un chinois
- 6 femmes franco-française, une indienne, une russe, une guadeloupéenne, une martiniquaise
exemple 2: la classe politique dite d'altérité
- hommes: Azouz Begag, Harlem Desir
- femmes: Rama Yade, Rachida Dati, Fadela Amara, Eva Joly, Christiane Taubira, Marie-Luce Penchard
Observations à mettre bien sûr en relation avec le nombre total respectivement d'hommes et de femmes politiques.
Il apparaît évident qu'en choisissant préférentiellement la mixité, on favorise, par voie de conséquence, l'altérité. -
Kloé
@ASI
Impossible de visionner l'émission, que ce soit d'un bloc ou par petits bouts comme vous le proposez. C'est ainsi depuis vendredi.
Même le téléchargement est mis en échec.
En mode lecture classique, je visionne les premières minutes et puis, systématiquement, tout s'arrête, et s'affiche l'écran final de dailymotion avec les petits pictogrammes publicitaires des vidéos disponibles (d'ASi ou de Dailymotion). Parfois c'est carrément un écran noir qui s'affiche. Impossible de reprendre en cours de route dans tous les cas de figure.
Je précise que, par ailleurs, je ne rencontre pas de difficulté pour visionner les vidéos proposées par exemple par la cyberpresse donc mon ordinateur ne semble pas en cause.