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Rosalie
version corrigée
Avec ses défauts soulignés plus haut (choix contestable des vidéos, interventions maladroites de Jeanette Habel, ...), je trouve que cette émission est intéressante par les frustrations qu'elle provoque.
Comment informer sur un pays qui est au coeur d'enjeux politiques, stratégiques aussi importants ? La guerre médiatique colporte des tonnes de contre-vérités, de déformations, d'occultations. Quel intervenant est légitime, qui est illégitime et sur quels critères? L'universitaire? L'habitant d'une favella? Celui qui connait les statistiques? Celui qui vit au Vénézuela? Quel français serait légitime pour dire la vérité sur la France ?
Une révolution est un processus de changement radical d'une société. Ce processus entraine des choix de priorités et des choix de moyens pour les réaliser. Donc des objectifs de progrès sont laissés de coté. Il provoque aussi chez ceux qui sont opposés aux changements des mouvements de de résistance qui peuvent être violents (propagande, coup d'état ...). Comment y faire face? Chavez a utilisé l'appui sur les classes pauvres, et l'éloquence.On a connu des procédés plus brutaux.
Sur l'information, on a compris qu'au Vénézuela l'opposition dispose de moyens mais pas toujours sur les canaux les plus facilement accessibles pour toute la population. Et chez nous, que dire de l'accès aux grands medias des opposants aux politiques néolibérales? Comment construire dans un pays un système d'information pluraliste?
Sur plusieurs points, je trouve que Jeanette Habel a essayé de situer les problèmes évoqués dans un contexte plus large : l'anti-américanisme, la violence de la rue, les choix économiques et sociaux. Son interlocutrice soulignait les difficultés, les manques : pannes de métro, d'électricité, pas de loi autorisant l'avortement ... Peut-être avaient-elles raison toutes les deux. Mais si vous étiez au Vénézuela, pour qui auriez-vous voté? -
Rosalie
Avec ses défauts soulignés plus haut (choix contestable des vidéos, interventions maladroites et agaçantes de Jeanette Habel, ...), je trouve que cette émission est intéressante par les frustrations qu'elle provoque.
Comment informer sur un pays qui est au coeur d'enjeux politiques, stratégiques aussi importants ? La guerre médiatique colporte des tonnes de contre-vérités, de déformations, d'occultations. Quel intervenant est légitime, qui est illégitime et sur quels critères? L'universitaire? L'habitant d'une favella? Celui qui connait les statistiques? Celui qui vit au Vénézuela? Quel français serait légitime pour dire la vérité sur la France ?
Une révolution est un processus de changement radical d'une société. Ce processus entraine des choix de priorités et des choix de moyens pour les réaliser. Donc des objectifs de progrès sont laissés de coté. Il provoque aussi chez ceux qui sont opposés aux changements des mouvements de de résistance qui peuvent être violents (propagande, coup d'état ...). Comment y faire face? Chavez a utilisé l'appui sur les classes pauvres, et l'éloquence.On a connu des procédés plus brutaux.
Sur l'information, on a compris qu'au Vénézuela l'opposition dispose de moyens mais pas toujours sur les canaux les plus facilement accessibles pour toute la population. Et chez nous, que dire de l'accès aux grands medias des opposants aux politiques néolibérales? Comment construire dans un pays un système d'information pluraliste?
Sur plusieurs points, je trouve que Jeanette Habel a essayé de situer les problèmes évoqués dans un contexte plus large : l'anti-américanisme, la violence de la rue, les choix économiques et sociaux. -
Anne Hdk
une émission très intéressante. bravo. -
AirOne
"Deux ou trois choses que je sais du chavisme", au Point par BHL.
Les leçons de socialisme du miilliardaire qui a bâti sa fortune sur le pillage de bois africain ne manquent pas de piquant, surtout quand il conclue son chapelet d'injures et de mensonges par "Paix à l'homme Chavez, bien sûr. Mais parler de bilan globalement positif du chavisme est une insulte au peuple vénézuélien. Le présenter comme une alternative pour les peuples de la région témoignerait d'une irresponsabilité dont on espère la gauche européenne guérie".
Pour le philosophe dépoitraillé, mieux vaut Capriles le putschiste que Chavez, comme il aurait choisi Pinochet plutôt qu'Allende. -
caecus
Je n'ai pas apprécié cette émission. J'ai trouvé caricaturaux les vidéos choisies sur Chavez, je trouve le titre-phrase de l'émission mal choisi. Je n'ai pas apprécié le ton hyper défensif de Jeannette Habel bien que je ne remette pas du tout en cause ses connaissances. Peut-être qu'une préparation plus importante de l'émission aurais-pu empêcher la parole de tourner en rond? Argh... C'est un peu dur de dire ça, c'est sûr... Je sais que vous faites du mieux que vous pouvez cher "Arrêt sur image" mais je suis obligée de vous dire que je suis déçue, j'aurais préféré une émission plus tardive sur Hugo Chavez mais plus complète, je crois que je vais aller voir là-bas si j'y suis... -
hoteldunord51
Madame Burgaud prend bien soin de nous, elle ne voudrait pas qu'on tombe dans les émotions factices et que l'on passe à côté des vraies de vraies.
L' émotion des Argentins pour leur nouveau Pape est estampillée légitime par Mme Burgaud, qui nous en a rendu compte hier soir, l'oeil mouillé.
Quand à ceux qui osent émettent des réserves sur le passé du Pape, ce sont des "détracteurs qui prétendent...."
Par contre en ce qui concerne les émotions des Vénézueliens pour la mort de Chavez.... Attention à ne pas s'y laissé prendre, émotion frolâtée, on ne lui fait pas à Mme Burgaud, elle a tout de suite sentie avec son collègue que cette foule était "manipulée"...
HAINE QUAND TU NOUS TIENS!!!!!!!!! -
hoteldunord51
Heureusement il y a Pierre Marcelle qui bien seul dans cette unanimité anti chavez fait comme toujours une rubrique rafraichissante dans libé d'aujourd'hui. -
Laure de Montalembert
Je suis sidérée, à la lecture de l'émission, de constater la mauvaise foi de Jeannette Habel. On se croirait en plein dans les années de fer du communisme d'Europe de l'est. Tout est explicable, au nom de la liberté du peuple. Tout, et surtout la limitation de la liberté de la presse qui est pourtant, un indice puissant de la liberté tout court. -
bibinette
Je me permets de faire remarquer qu'en Guadeloupe où j'habite, nous avons des coupures d'eau et d'électricité régulièrement et poutant nous sommes un département français et pas au venuzuela. -
Mr Patella
Petit cadeau (court extrait de Michel Houellebecq, Approches du désarroi; La Différence, 1992):
"Produit résiduel de l'impermanence, l'information s'oppose à la signification comme le plasma au cristal; une société ayant atteint un palier de surchauffe n'implose pas nécessairement mais elle s'avère incapable de produire une signification, toute son énergie étant monopolisée par la description informative de ses variations aléatoires. Chaque individu est cependant en mesure de produire en lui-même une sorte de révolution froide, en se plaçant pour un instant en dehors du flux informatif-publicitaire. C'est très facile à faire; il n'a même jamais été aussi simple qu'aujourd'hui de se placer, par rapport au monde, dans une position esthétique : il suffit de faire un pas de côté. Et ce pas lui-même, en dernière instance, est inutile. Il suffit de marquer un temps d'arrêt; d'éteindre la radio; de débrancher la télévision; de ne plus rien acheter, de ne plus rien désirer acheter. Il suffit de ne plus participer, de ne plus savoir; de suspendre temporairement toute activité mentale. Il suffit, littéralement, de s'immobiliser pendant quelques secondes." -
Boris Vapne
Qu'est-ce qu'une dictature? -
constant gardener
Curieux "Vite Dit" de 16H37 : Capriles (droite) accuse Maduro (vice-président, gauche) d'avoir "menti au pays", mais c'est le premier qui "subit une attaque en règle" de la part du second (moustachu, fallait-il le préciser?). -
Oregor
A propos de l'anti-américanisme de Chavez il me revient une phrase du film "Une journée particulière" d'Ettore Scola. Antonietta (Sophia Lauren) demandait à Gabriele (Marcello Mastroianni) pourquoi il était antifasciste et celui-ci répondait "Ce n'est pas le locataire du sixième qui est antifasciste. C'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième." -
guyome
Les coupures d'eau ? La faute à Chavez ! Les pannes de métro ? La faute à Chavez ! La criminalité ? La faute à Chavez !
La question posé est vivieuse. Soit Chavez réussi parce qu'il a un pouvoir illimité: c'est donc un dictateur. Soit Chavez loupe et c'est donc un incapable. In Fine avec ce genre de question Chavez,et donc la gauche radicale est soit dictatoriale soit incompétante.
Au final, de quoi parle-t-on ? D'un pays d'amérique latine avec des problèmes d'amérique latine ( coup d'état, manque d'infrastructure, violence, importance de l'église Catholique,...) dont le président élu a redistribué la manne pétrolière et unie l'amérique latine en opposition au USA. D'une part, cela réduit les inégalités, mais pouvait-il en être autrement ? D'autre part, le Venezuela est arrivé dans son opposition aux USA à soutenir l'Iran et la Lybie de Kadhafi.
Je vois pas trop le sens de ses débat idéologiques: l'Europe n'est pas l'Amérique Latine, La France n'a pas de rente pétriolière, ni de coup d'état depuis 50 ans, le Vénézuéla n'est même pas présenté comme modèle par le FDG... -
Al1
Je redonne le lien donné par Mr Patella plus haut :
L'émission France-Cul avec Jeanette Habel et Claude Michéa
Excellent ! -
hoteldunord51
J'ai cru comprendre qu'on pouvait prendre un abonnement jumelé d'arrêt sur image et médiapart.
Il semble qu'il serait plus pertinent que le jumelage d'asi se fasse avec l'obs. -
AirOne
L'édito (payant mais ça se trouve gratos sur le net en cherchant un peu) de DS pour Libé à propos de Chavez et Méluche, vraisemblablement écrit à partir des éléments de l'émission de Vendredi, vaut son pesant de cacahuètes.
Un retour sur la chaîne dont la concession n'a pas été renouvelée sur le canal hertzien et qui est passée sur le câble (sans préciser qu'elle avait appuyé le coup d'état de 2002), la "convocation chaque semaine des télés pour le show Chavez et malheur à qui refusait" (sans citer de sources pour appuyer cette information), un "public complaisant" (pas des citoyens hein, un public; complaisant qui plus est)...
Mais, car il y a un mais et le grand écart tient de la performance en gymnastique, Chavez avait une qualité que Mélenchon n'a pas : de l'empathie ("quoiqu'apparente") pour les journalistes, Point de haine contrairement au leader du FdG qui lui traite "les journalistes petits ou grands de petite cervelle", prononce des gros mots comme "haine", et accuse "les journalistes (pas des, les) "d'être des manipulateurs volontaires plutôt que des victimes de conditionnement". "Tout dépendrait de la façon dont on voit les choses, des agents de la pensée dominante ou des êtres humains que sont aussi les petits soutiers de la grande machine". L'édito conclue : "Chiche Jean-Luc (d'être pas haineux) ?"
On pourrait rappeler au capitaine que c'est le FdG et notamment son candidat qui est allé appuyer les journalistes précaires et qui dénonce la situation depuis des années, que le degré de révolte et son expression ne sont pas les mêmes suivant qu'on a le pouvoir et les manettes ou qu'on est dans l'opposition, et que c'est DS qui généralise à tous les journalistes des propos ciblés pour mettre en lumière le comportement d'une caste médiatique.
Quitte à comparer l'incomparable, autant le faire avec un minimum de contexte et de précision.
Chiche, Daniel ? -
THB
N'empêche, heureusement que les Chinois sont toujours là pour réconcilier ceux qui s'opposent, comme souvent: on repense à la fameuse scène du film Les Barbouzes où tous sont prêts à se retrouver...
Mais à cette occasion, il n'est pas rappelé que les Etats-Unis d'Amérique représentent pour leur part la première menace sur la souveraineté de la région, eux ne se contentant pas de visées commerciales mais favorisant depuis longtemps les régimes qui leur conviennent. -
poulpitou
que chavez soit un "dictateur" ne fait aucun doute.
0 concertation sociale, mise en scène de l'homme, prise de pouvoir arbitraire, accaparement des médias, fascination des foules etc etc.
la question qui se pose est celle de la pertinence de la démocratie quand face à vous, vous avez des tueurs de sang froid.
le jeu mortel du pouvoir en amérique du sud (et aux usa - cf les assassinats réguliers de présidents) laisse t'il la place a la démocratie...
bref chavez a joué son jeu, c'était un dictateur, et comme tout dictateur il a fait régresser la résilience sociale mais si ce n'était pas lui, c'eut été l'opposition des grands propriétaires qui aurait imposé sa dictature financière.
résultat, un gâchis permanent comme d'habitude et l'amérique du sud qui désévolue (tendance mondiale) au lieu d'aller chercher le meilleur de calmer le jeu. -
gondalah
un des deux auteurs de votre page, bosse pour alternet (site activiste???)
Vous voulez dire que c'est un complot?