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akfak
sourire cynique de la direction chez -20110205-[faits-divers]]Disney -
béatrice chevalier
Je remercie tout spécialement Jovan pour son témoignage de pigeon voyageur, témoignage qui date déjà du mois de mai dernier.
Le reste me laisse sans voix......!! Ces fonctionnements où c'est "largent qui travaille" au détriment de l'humain me font froid dans le dos.
Qui réagira avant que le ciel ne nous tombe sur la tête? -
alune
pour se défouler un peu
http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/ -
Winston Smith : misanthrope
très bonne émission sur le sujet ce soir au téléphone sonne sur france inter à écouter ! -
aux abonnés absents
Je reviens sur le titre du dossier contenant ces divers sujets : "Mourir au travail ?" ... ou "Mourir du travail ?" ? Tant de gens se suicident ailleurs que sur leur lieu de travail, à cause cependant de leur travail.
Mais qui en parle ? -
Mozartissimo
Bonjour,
autres entreprises ...mais même méthodes qui conduisent au suicide dans les banques
http://www.youtube.com/watch?v=8DxiavWkEV0
Edifiant. Il s'est suicidé dans son agence où il travaillait ... -
Damien (dit le Farfadet)
Suite à impromptu en Pologne, je peux enfin regarder ce sujet après deux semaines d'absence.
Sans doute une des meilleures émissions depuis la naissance du site. On parle calmement (hormis quelques coupures deci-delà), on traite d'un sujet grave, on a invité des gens prudents avec un point de vue intéressant.
Sinon concernant les conditions de travail, je ne peux pas en parler vu que je n'ai encore jamais intégré d'entreprise joyeusement néolibérale (d'ailleurs ce n'est pas dans mes projets prochainement). Toutefois, un ouvrage des plus intéressants propose un point de vue de la question assez large, à la fois historique, social et conceptuel : La Nouvelle Raison du Monde.
La troisième partie de l'ouvrage est des plus intéressantes : tentative d'explication du modèle disciplinaire néolibéral, influence sur le salarié par divers dispositifs, certes. Mais aussi construction politique, redéfinition du modèle social, création et diffusion d'une idéologie qui s'ancre dans la psychologie même des agents de la société. Concrètement, l'enjeu d'une société néolibérale est la mise en concurrence générale de tous à toutes les échelles au profit d'une minorité. Chaque individu doit se mettre à penser uniquement de manière individuelle avec pour seul et unique but la maximisation de ses profits, d'où la disparition au fur et à mesure d'une certaine conception de la solidarité qui avait permis aux syndicats de naître, pour voir finalement apparaître une nouvelle normalisation rationnelle de la société d'un point de vue d'économique marchande.
Bon je n'ai pas la prétention de résumer le livre, il est très dense et j'ai encore besoin de le digérer. toutefois, si l'ouvrage vous intéresse, voici une série d'entretiens à son sujet avec ses auteurs :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Entretien+avec+Pierre+Dardot+et+Christian+Laval?hmz=736561726368686561646572
Bon visionnage à tous. -
michael
bravo pour votre émission qui vaut toutes les séances de psychanalyse du monde pour les gens qui se sentent dévalorisées , coupables
ou isolés ds leur environnement professionnel.
dommage que cette émission ne passe pas sur une chaine publique un soir à 20h30
peut etre que les comités d entreprise ( ou les chsct) pourraient également la diffuser ds toutes les entreprises .ce serait l'occasion de montrer
qu'un ce n'est pas uniquement une agence de voyages . -
Kemmei
Très bon plateau, et donc une émission de grande qualité. -
Boboche
Bonsoir.
J'ai apprécié cette émission dont le thème m'intéresse beaucoup en tant qu ' élu au comité CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail) de mon entreprise (industrielle de 3000 personnels) nous sommes confrontés actuellement à une tentative de suicide avérée dont l'origine semble être (je dis bien semble être) l'environnement professionnel.
J'écris pour dire qu'il aurait été important d'inviter à votre émission un secrétaire de cette instance.
Quand il s'avère qu'il y a des risques psychosociaux, le comité CHSCT, seule instance dans le domaine, reconnue par le Code du travail, peut se saisir de l'affaire et exiger par vote en séance plénière, une enquête par un organisme indépendant et homologué par le Ministère du Travail. La Direction n'a pas le droit de refuser. (Elle peut cependant la contester: c'est ce qui a été notre cas mais elle a fini par céder). Cette enquête réalisée et présentée au comité CHSCT comporte des préconisations pour améliorer l'organisation du travail et ainsi la santé morale des personnels.
Pour les non-initiés,(le comité CHSCT est composé d'un président, représentant le Directeur, d'un secrétaire et d'élus représentants les personnels, avec, invités, le Médecin du Travail, l'inspecteur du travail, un représentant de la CRAM)
Si la Direction ne prend aucune mesure et que survient une tentative de suicide (je ne vais pas à l'extrème) dont il est prouvé que la cause avait été identifiée par l'enquête, alors là, l'affaire peut prendre une toute autre tournure et notamment devant la justice. Le Directeur ou le patron devient pénalement responsable. En général, les directions craignent plus que tout ce scénario.
Et pour éviter d'en arriver là, ils créent l'observatoire. Sans vouloir porter un jugement sur leur rôle, force est de constater que ceux-ci font généralement le jeu des directions d'entreprises car ils n'ont aucune existence légale au sens du Code du travail contrairement au CHSCT et donc aucun pouvoir. Elles (les directions) peuvent ainsi faire diversion. Il aurait fallu que la personne, par ailleurs de qualité et représentant cet observatoire,explique un peu plus son mécanisme de fonctionnement, mais le peu que j'en ai entendu, me laisse sceptique quant à son efficacité.
C'est la raison pour laquelle je suis sorti un peu frustré de cette émission.
Contrairement à ce que j'ai lu dans le forum, j'ai apprécié les interventions de la journaliste; elles ont assez bien montré, à mon sens, la souffrance mentale qui règne à l'heure actuelle dans bon nombre d'entreprises. J'ai entendu OPP (Objectif Professionnel Personnalisé), EAA (Entretien Annuel d'Appréciation) qui peuvent être très destructeurs pour le N-1 comme on dit. J'ai de nombreuses années d'élu au Comité d'Etablissement, au CHSCT, comme délégué du Personnel, et je pourrais vous en raconter des tonnes sur les relations en entreprise.
Désolé pour la longueur de cette intervention. -
Tony A
Le capitalisme du XIXe siècle et de la première moitié du XXe était un concentrateur social. Même si par son idéologie et par ses lois il cherchait à empêcher l'action collective, son mode de production fabriquait des collectifs de travail et engendrait de la solidarité.
Le capitalisme d'aujourd'hui est un redoutable atomiseur, ce qu'a très bien rappelé Danièle Linhart. Il transforme deux évolutions, en soi positives, la mondialisation (un seul monde, le rêve de Marx) et les Technologies de la communication (qui devraient permettre à la cuisinière de donner son avis et de faire de la politique, le rêve de Lénine), deux belles évolutions donc, en véritable cauchemar.
Un monde qui synthétise 1984 d'Orwel (Big Brother) avec le Meilleur des mondes d'Huxley (la programmation génétique des individus) et peut-être demain celui de Jack Gordon et l'éternité de Spinrad (la vie éternelle pour une poignée de privilégiés).
Bref, un monde où le contrôle social est total parce que la solidarité de classe n'est plus un sentiment partagé que par quelques puissants.
Presque total : il reste dans quelques endroits reculés, tapis dans les bois, quelques hommes-livre qui apprennent par cœur ces œuvres vouées à l'autodafé, ces livres qui témoignent qu'un autre monde est possible. L'un se nomme La Princesse de Clèves, l'autre Le Droit à la Presse. On peut même y croiser deux jumeaux,Guerre et Paix tome 1 et tome 2... -
Vikor1807
Dans mon école de commerce, quelques séances d'un cours consacré à la psychologie adaptée au management traitaient des suicides au travail. Je vais essayer de vous restituer ce qu'on nous apprenait à ce sujet.
Mes souvenirs sont un peu embrumés mais on expliquait le phénomène de "burn out" des cadres, qui entraine dépressions et suicides, par un nouveau mode de management : le management par l'imaginaire.
Pendant longtemps, on a géré les équipes en suivant exclusivement le principe suivant : si tu travailles bien, bon point (rétribution type salaire, conditions de travail...) ; si tu travailles mal, mauvais point. Depuis quelques années, pour mobiliser les troupes, un autre vecteur de motivation est apparu : l'imaginaire donc. Au lieu de placer l'employé dans un environnement qui valorise la performance au travail, les entreprises cherchent aujourd'hui à faire intérioriser aux employés l'idée selon laquelle être performant au travail est une bonne chose.
Plusieurs choses faciles pour cela :
- Faire en sorte que le travail prenne énormément de place dans la vie du sujet : "je n'ai que mon travail dans ma vie; pour réussir ma vie, je dois être performant au travail"==> Grosse charge de travail, horaires à rallonge, vacances et week ends en entreprise, etc.
- Forcer l'employé à s'imposer lui même sa charge de travail. Faire comme si on lui laissait le choix. (Une manipulation, peu importe le contexte, fonctionne infiniment mieux si le sujet a l'impression d'être libre dans ses choix.) Typiquement, demander le vendredi soir à l'employé de faire avancer tel dossier "s'il peut" en insistant sur le fait que "ça serait génial mais si tu peux pas je comprends". Quand l'employé décide, de lui-même, de bosser le week end, c'est gagné.
- Mythes, leader charismatiques et autres peuvent aider.
Jusqu'au jour où l'employé en question ne peut plus suivre la cadence qu'il s'est imposée. Alors fatalement, au travail, ça va moins bien. Avant, quand ça allait moins bien au travail, on ne décevait que son patron. Embêtant, mais vivable. Aujourd'hui, on se déçoit. Et comme on s'est construit autour du travail, comme on a intériorisé le fait que la performance au travail, c'est un bon moyen de réussir sa vie, et bien on a l'impression d'avoir raté sa vie. burn out.
Un cours un peu curieux, où on nous disait 2 choses à la fois : voila comment bien motiver des employés et voila ce contre quoi vous devez vous protéger. -
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-Fanny-
Bravo, cette émission est passionnante ! Le débat s'est assez vite éloigné de la critique des médias et pour une fois tant mieux, le sujet de la souffrance au travail est bien plus intéressant que le traitement qu'en font les médias. Les interventions de la sociologue du travail étaient très instructives. Merci à Vian's pour le lien avec la conférence de Christophe Dejours. -
Florence Arié
Entendu ce matin à Fce Info: un amendement déposé par F.Lefevre a été rejeté en commission, mais pourrait être encore discuté.
Ce nouveau DROIT (sic) devait permettre aux salariés de travailler à domicile pendant leurs arrêts-maladies afin (je cite Lefevre de mémoire) de "sécuriser leur emploi car chacun sait qu'au retour d'un arrêt long ou d'un arrêt-maternité, le salarié ne retrouve pas toujours toutes ses missions ou s'aperçoit qu'une prtie a été prise en charge par des collègues." -
Sanchaise Raoul
Même sur le suicide, faut faire du business, le lien vers l'émission, posté hier, a donc été gracieusement censuré dans la journée!! Bravo, quel tact, quel empathie!!
Au passage, on notera le formidable travail du webmaster d'ASI, qui présente donc la vidéo en deux tailles sur le site... provenant du même lien, sans différence de compression, juste pour répondre à minima aux désirs des abonnés!
ASI est loin dans les actes de traduire ses beaux discours et ses belles leçons qu'il donne donne aux autres! -
Gavroche
Pour ceux que cela intéresse... Une pétition est à signer en ligne, pour faire inscrire une charte du service public dans la Constitution, initiée par Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, député à l'Assemblée Nationale et ancien Garde des Sceaux.
Cette pétition, si elle atteint + 10 % du corps électoral, obligera le gouvernement à procéder à un référendum national (conformément aux
textes de la Constitution), soit 4, 4 millions de signatures !
Pour rappel, il y avait près de 3 millions de personnes dans la rue en mars...
La voici :
La Charte des services publics
Proposition pour inscrire les services publics dans la Constitution
« Le peuple français, considérant :
Que la conception et la mise en œuvre des services publics constituent une réalisation essentielle de la République française ;
Que la contribution des services publics aux principes des Droits de l'homme et de la souveraineté nationale est constitutive des valeurs de
la République ;
Que les services publics sont le moyen de la réalisation de la devise républicaine de liberté, d'égalité et de fraternité ;
Que parmi les intérêts fondamentaux de la Nation figure la notion de solidarité nationale, garantie notamment par l'existence des services
publics ;
Que le fonctionnement efficace des services publics doit donc être assuré fidèlement selon les principes de continuité du service, d'égalité d'accès pour tous les citoyens, de neutralité et de distribution équitable sur l'ensemble du territoire national ;
Que les services publics dans leur contenu doivent garantir les conditions de l'égalité républicaine dans les domaines vitaux pour tous
les individus, en ce qui concerne l'accès à l'éducation, à la formation et à l'enseignement supérieur, à un système de santé de haute qualité
sans discrimination de revenu ou de patrimoine, à un emploi et à un système de solidarité nationale assurant un niveau de vie compatible
avec la dignité humaine, à un développement dynamique et solidaire de l'économie nationale, à la sécurité et à la justice indépendante dans la proximité, à l'information libre et aux moyens de communication physiques et numériques, à la capacité de déplacement sur l'ensemble du
territoire national par des transports fiables et accessibles, à l'accès à l'eau et à l'énergie, à un aménagement responsable et durable des
territoires et de l'environnement, à des collectivités territoriales assurant une démocratie de proximité et pleinement responsables et autonomes, à une culture libre dans sa création et accessible à tous dans sa diffusion, à l'accès aux pratiques sportives ;
Proclame :
Art. 1er -- Les services publics participent pleinement des principes et valeurs que le peuple reconnaît dans la République.
Art. 2 -- Toute personne a le droit d'avoir accès aux services publics.
Art. 3 -- Il revient à l'Etat d'assurer la mise à disposition pour tous les citoyens de services publics de qualité, et dans l'hypothèse de services publics transférés aux collectivités locales, d'assurer à ces dernières les ressources correspondant à l'exercice effectif de ces services et à leurs évolutions.
Art. 4 -- Les principes essentiels des services publics reposent sur l'égal accès de tous les citoyens, l'égal accès sur l'ensemble du territoire, la continuité et la neutralité du service.
Art. 5 -- La République française reconnaît et garantit les services publics de l'éducation nationale, de la formation, et de l'enseignement
supérieur et de la recherche, de la santé et de l'hôpital, de la sécurité sociale, de l'emploi, de l'accompagnement économique et industriel, de la police, de la justice, de l'information et de l'accès aux moyens de communication physiques et numériques, de l'aménagement des territoires, de l'eau et de l'énergie, de la protection de l'environnement, des transports, de la démocratie de proximité assurée par les collectivités territoriales, de la création et la diffusion artistiques et culturelles, de la pratique des activités sportives..
Art. 6 -- Le Gouvernement met en œuvre les politiques de son choix, dans le respect de la souveraineté nationale et de la charge des missions de service public qui lui sont confiées.
Art. 7 -- La France s'inspire de son modèle républicain de services publics dans son action à vocation internationale et européenne. »
Vous pouvez aller voir et signer, là :
http://www.referendum-servicespublics.com/charte.html -
Dominique Merhan
Ceux qui se suicident sont des gens poussés à bout, aussi ceux qui sont déjà en traitement d'anti-dépresseurs (ça n'empêche rien pour peu qu'une "crise" soit plus forte qu'une autre, même entre 2 RDV chez le psychiâtre) que ce soit à cause du travail ou dans la vie privée . Pour peu que les 2 environnements de stress soient réunis, le geste est quasi inévitable ...
A quand une émission des répercutions de l'alcoolisme sur les très proches du malade alcoolique (conjoint, parent, enfant...) ?
De ça non plus, on n'en parle pas ... et pourtant ... des associations de familles perturbées existent ... prêtes à en parler : de la dépression au suicide, ou au mieux divorce, séparation ... ou ré-apprentissage de la vie avec ou sans le malade quand même aimé ! Des anciens malades (devenus abstinents) en parlent aussi avec courage . Je suis une épouse très affectée ... comme tant d'autres, je pense que justement, des journalistes pourraient nous aider à "briser" ce "tabou", et je compte aussi sur vous . J'aime mon mari alcoolique mais je viens de partir grâce à qq. sous de côté, pour éviter de me suicider à nouveau ou de le tuer, lui ! Comment font ceux ou celles qui ne peuvent pas financièrement, ou pour qui l'éducation, la culture les en empêchent ?
.... et quand je dis alcool, c'est parce que c'est la drogue en vente libre la plus populaire, celle qui touche tout le monde, et qui ne se voit pas forcément, dont on ne parle que des dégâts causés sur la route, ou du nouveau fléau sur les jeunes qui se "cassent" (à qui sera le 1°) le week end .
D'en parler ouvertement, sans jugement, (moi, j'apprends !) aiderait beaucoup de gens à sortir de cet enfer du quotidien (leur déni, entre autre) d'où comportements insensés, voire incontrôlables . Financièrement, il n'y a rien à y gagner, mais humainement ... c'est d'une utilité publique ! Faut se battre contre la culture, parfois !
Cordialement, et merci de me lire
Guylaine Merhan guylainedominique.merhan@orange.fr -
alain-b
Je conseille à ceux qui ne l'auraient pas encore vu, cet excellent film que j'ai visionné récemment "violence des échanges en milieu tempéré".
Et puis (suite logique ?), ceux du vieux pote de DS ;) "attention danger travail" et "volem rien foutre al païs". -
kakii
J'ai ecoute avec beaucoup d'interet les intervenants de votre debat, notamment le discours qui est tenu en fin d'emission. Il y est question des conditions de travail qui, dans le management moderne, deviennent physiquement mais surtout psychologiquement de plus en plus difficiles a vivre.
Tout en denoncant l'emotion recherchee par les medias et qui focalise l'attention sur les suicides plutot que sur les conditions de travail de notre "epoque moderne", votre emission est tombee dans ce meme travers: se focaliser sur les suicides. Il serait tres interessant que vous fassiez un jour une emission sur le management moderne et sur ses sources, en mettant l'accent peut-etre sur son impact programme en ce qui concerne les services publics. Que ce soit les hopitaux, les ecoles, les universites ou la recherche, tous sont concernes par la "gestionnarisation", la mise en concurrence des individus, la rentabilite, l'evaluation permanente et l'etat d'esprit client-service qui y fleurissent depuis plusieurs annees. Et il serait utile qu'un jour l'on s'interroge sur l'origine de tout cela. Qui decide que cela doit etre ainsi? Comment se fait la construction europeenne actuellement? La marchandisation de tout n'a-t-elle pas pour corrollaire les conditions de travail modernes ou chaque individu est soumis continuellement a un stress psychologique qui lui commande de ne jamais se fixer, de ne jamais se sentir a l'aise, de ne jamais se sentir un element important et stable de son entreprise, qu'elle soit privee ou publique?
Vos emissions apportent beaucoup d'eclairages que l'on ne trouve que trop rarement dans les autres medias, notamment hors internet. Elles gagneraient encore a se demarquer des coups de projecteurs venus de l'actualite et a se mettre en selle plus souvent sur des debats de societe fondamentaux, quitte a devoir se politiser un peu lors des debats entre intervenants. Des choix de societe sont en train de se faire... Vous pouvez nous aider, nous les citoyens, qui avons encore un peu notre mot a dire.