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Bruanne
Gaspard Glanz n'est toujours pas sorti de ses ennuis avec la préfecture. -
Thomas
En écoutant les invités, en particulier quand ils mettent en évidence la manière dont les strates du pouvoir brouillent la frontière entre vérité et mensonge (menaces d'arrestation pour des motifs pourtant insuffisants, communication lénifiante sur le sort des migrants), je me demande si le concept de "post-vérité", qu'on aime à appliquer aux excès des campagnes électorales (campagne Trump, Brexit etc), ne mériterait pas une étude rigoureuse sur la manière dont il est utilisé non pas par les marges, mais par le pouvoir lui-même. Il y aurait alors peut-être à réfléchir sur cette pratique ravageuse qui n'est ni l'apanage des "méchants" désignés, ni des "gentils" autoproclamés, mais qui semble les transcender. Que s'est-il passé pour que ceux qui veulent le pouvoir et ceux qui veulent le garder ne puissent plus se passer de ce poison ?
Cela doit dire beaucoup de choses, y compris, peut-être, de chacun d'entre nous.
Merci pour cette émission! -
pierre mas
Un jour, faudra qu'on m'explique pourquoi la Russie de Poutine a droit à tant d'égards chez des anti-impérialistes (ou anti-américains ?).
Parce qu'ils aiment se repaitre du sang des opposants russes, qu'ils sont homophobes, racistes et fascinés par la figure virile et nationaliste de Poutine et de Khadirov.?
Je ne fais pas le même constat que vous je ne trouve pas que la Russie ait droit à ces égards chez les tiers-mondistes qu'on a toujours accusé d'aimer les méchants dictateurs ( Tito, Castro, Nasser, Mugabe, Sekou Toure, Chavez, Khadafi liste d'ennemi désigné de l'occident ) au prétexte qu'ils refusait la diabolisation.
Il faudra par contre qu'on m'explique pourquoi la Russie de Eltsine avait droit à tant d'égard de la part des pro américains. ;-)
Et pourquoi les dirigeants ukrainiens sont de hérauts de la liberté.
Mais je vous taquinais en vous traitant de pro russe. C'est une accusation à laquelle il faut se préparer quand on critique les politiques étrangères occidentale ce que vous faisiez si bien. -
Photine
Un mois après, toujours pas de suite de Mme Baumard (si des photos de la "jungle" déserte....), peut-être qu'ASI pourrait faire lui-même un droit de suite.
Entendu un reportage à 13 h sur France inter + suis sure que la PQR fait régulièrement des articles sur les migrants accueillis à travers la France.... -
vahina vanness
Des Afghans qui se vantent d'avoir vaincu les Russes et les Américains viennent exiger des maisons en France... On tente de nous faire croire que cette invasion est humanitaire ?
Où sont les sœurs de ces types ?
Au pays sous leur burqas grillagées qu'ils ne tarderont pas à nous imposer sous prétexte de différence culturelle, profitant du regroupement familial.
L'interprète de France5 violée sur le site aurait peut-être aimé profiter de la même protection que madame Baumard...
Que d'hypocrisie, que de mensonges, que d'arrogance.
Aucune vraie question n'est traitée, ni par les médias mainstream, ni par les médias "alternatifs", tous sont pro-migrants et montrent des images en ce sens (les pauvres migrants sont bien traités vs les pauvres migrants sont mal traités). Ils sont tous d'accord sur le fond et leur discours est le même, de TF1 à Taranis News en passant par Le Monde. -
Damien
Et voilà, à cause de vous Daniel, Gaspard Glanz s'est mis à l'écrit et on en apprend de bien belles : http://taranis.news/2016/11/calais-quatre-journalistes-anglais-places-en-gav-et-expulses-la-veille-de-lexpulsion-de-la-jungle/ -
Photine
Je viens de demander à Mme Baumard une suite sur les migrants emmenés de Calais : parce c'est vrai, être sorti de la boue, de la violence des viols et de la prostitution pour les femmes et les enfants pour se retrouver dans des bâtiments couverts et clos (des maisons, quoi....), être accompagnés, orientés, éventuellement pouvoir enfin rejoindre sa famille sans risquer sa vie et payer des centaines d'euros ou plus, c'est vraiment horrible.
bref, j'ai été profondément choquée par les articles de Mme Baumard sur le démantèlement de cette "jungle" qui portait bien son nom : là où les plus faibles étaient à la merci de tous les rackets et où la seule issue était les passeurs. -
Teepo
Très bonne émission.
Je ne suis pas du tout du même avis que G.G. sur l'utilisation de l'image.
Nous savons que l'absence de description rend l'image manipulable. G.G. avoue lui même que ses vidéos sont reprises de nombreuses fois, il faudrait qu'il se remette un peu en question sur ce point.
Concernant les tensions pendant la manif à calais, il sous estime largement la capacité des gens à voir ce qu'ils ont envie de voir.
Sa défense est de dire que pour comprendre cette vidéo de 2 minutes il faut regarder la vidéo longue de 30 minute. Nous savons bien que ce n'est pas comme ça que le grand zapping fonctionne. Il a l'air passer sur ce fait sans en prendre la mesure je trouve cela très dommage et un peu inquiétant.
Concernant la carte de presse, si tout ce que dit G.G est vrai, après l'affaire du petit journal et le retrait des cartes de presse aux rigolos, il vaudra m'expliquer si ce papier est vraiment inutile ou pas. -
Christian
Très bonne émission, merci.
Je voudrais rassurer Gaspard Glanz (merci à lui pour son travail remarquable) : il y a un vrai élan de solidarité envers les réfugiés, je le constate depuis plusieurs mois dans la ville bretonne où j'habite. Nous avons monté il y a un an un collectif de citoyennes et citoyens engagé-e-s qui collectons vêtements, chaussures, nourritures, etc. Dès que nous lançons un appel dans la presse locale, il y a du répondant, beaucoup de gens donnent et sont prêts à donner plus, de leur temps, de leur argent. Nous avons aussi lancé des cours de français.
Mais il y a un problème avec l'association agréée par le préfecture pour accueillir les réfugiés, et qui les encadre : elle a pour consigne (manifestement préfectorale) de ne pas travailler avec les bénévoles comme nous, et elle répercute cette consigne auprès de ses salariés ! Cela nous complique singulièrement le travail, mais comme nous avons noué directement des relations avec les réfugiés, nous passons outre. Le but est assez clair : éviter que les réfugiés ne créent des liens, des relations, avec les habitants. Mais c'est complètement révoltant et pendant ce temps là, l'association agréée ne leur dispense pas de cours de français, ou alors dans une autre ville et le temps qu'elle leur donne des titres de transport, ils sont déjà envoyés ailleurs (de CAO en Cada). Que de temps et d'énergie perdus ! Et dans quel but ? Que les réfugiés ne s'intègrent pas ?
Et tout cas, je le redis, s'il y a des manifestations d'hostilité, il y a aussi beaucoup de solidarité... Mais l'Etat ne l'encourage pas.
Bien cordialement ! -
Annie Huet Annie
Très bonne émission Daniel.
Merci.
Très bonne analyse de la journaliste du Monde, ça me réconcilie un peu avec ce journal que je ne lis plus depuis longtemps.
Quelle énergie notre jeune Gaspar Glanz ! Il a même réussi à empêcher Daniel de parler par moment. Un exploit.
Tout ceci est un bon contrepoids aux désinformations merdiques, malhonnêtes et orientées des journaleux du service public et les autres, chiens de garde de la bien-pensance.
Ouf ! sur arrêtsurimages, on respire un peu. Déjà ça. -
El didou
Petite précision à l'attention de Gaspard Glanz :
Il n'est possible d'amener de paquet de riz nulle part!
On peut amener un enfant, une personne, un gens. Oui, car on peut le prendre par la main. Ce faisant, on lui montre un chemin et il s'y déplace sur ses jambes sur son vélo, sur ses roues, peut importe.
Par contre, j'ai encore jamais vu un paquet de riz avec des mains et qui se déplace tout seul. C'est pourquoi on apporte un paquet de riz.
Hé oui, pour qu'il ailles d'ici à là , il faut le porter ! -
karlbourd
Un peu faux cul Gaspar Glanz quand il fait semblant de pas comprendre que sa vidéo ("tronquée" comme dirait Lordon qui analyse dans son dernier bouquin la malhonnêteté des médias qui n'ont montré que la fin de l'épisode "la chemise lacérée du DRH d'Air France" sans rendre compréhensible la colère légitime des employés auparavant) sur les habitants de Calais pris à parti (à juste titre) par la manif des migrants ait pu servir la propagande lepéniste. Perso, je la voyais pour la première fois. Et dans un premier temps je me suis dit "merde pourquoi ils font ça? . Ces calaisiens vont se faire lyncher" (même si on voit par leur attitude qu'ils sont pour le moins pas conciliant). Il faut être fou pour croire que la simple vision de la fin de l'épisode (comme le dit Lordon dans son dernier bouquin, la première fois qu'on voit Mussolini pendu mort par les pieds, si on ignore qui il est, on le prend en pitié) parle d'elle même. En décontextualisant lui même (en refusant de mettre deux mots d'explication comme "ces deux calaisiens ont fait le doigt d'honneur au cortège préalablement") la séquence, il a fait le "boulot" que fait l'extrême droite toute seule habituellement. Pas étonnant qu'elle se soit jeté dessus comme du pain béni.Fou qu'un type aussi intelligent ne voit pas ça et ne l'ait pas anticipé. Ceci dit son action est largement positive et m'a pas mal "déssillé" sur les médias aux ordres et la passivité de mon cerveau devant la montée de la sauvagerie de notre époque. Bon dieu, ou est-ce qu'on va? -
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zzxyz
Où sont les femmes ? -
christophe mali
Migrants ?
Réfugiés ? -
Emilie
Gaspard, si je puis me permettre, tu penses à Tipeee ou à un abonnement libre ? -
Ptilou
Donc en clair, c'est super de casser des vitres pendant des manifs, on ne risque rien. -
Faab
Une suggestion : envisager que Taranis rejoigne La presse libre et à défaut, faire en sorte que Glanz (et des collègues de Taranis ?) ait la carte de presse avec ce soutien (formulaire rempli par @si ou autres pour les reconnaître comme pigistes ?). Ca pourrait aider à leur protection parce qu'ils m'ont l'air bien partis pour souffrir dans les mois voire années qui viennent.
Sinon, pour un peu de critique : j'ai l'impression que Glanz apprend sur le tas et si il a raison de défendre son travail comme reporter, pas sûr qu'il soit tout à fait au point sur les aspects professionnels du journalisme.
Déjà, je serais lui, je prendrais plus au sérieux les questions de récupération, il y a une ligne éditoriale à maîtriser quand on ne fait pas que fournir des images. C'est une chose normale dans une équipe hiérarchique avec un arbitrage d'un "boss", ça va à peu près quand on est tout seul, mais ça devient vite un souci quand on se met à vendre ou qu'on fonctionne en collectif à partir d'individualités dont on ne sait pas ce qu'elles peuvent produire (Hors-serie n'échappe au problème par exemple...).
Disons que si il entend s'installer en journaliste-reporter "normal", pas en activiste vidéaste ni en documentariste auteur, ça me semble demander d'accepter quelques unes des contraintes déontologiques du métier, garantir le souci de la factualité en sachant expliciter les contextes d'image quand besoin est (d'où l'importance du rédactionnel autour) et peut-être dissocier sa signature "métier" de l'expression personnelle sur Twitter ou autre.
D'ailleurs, je passe commande : un doc honnête sur les black blocs en France qu'on entende leur message politique mais sans cacher non plus ces membres qui s'estiment légitimes dans la violence.
Dans le genre, récupération et violence, une vidéo de RT que j'avais indiqué ailleurs : Le 1er mai à Paris sous les panaches des fumigènes. Leur reporter commence par filmer la CNT, m'a l'air de repérer régulièrement le style black blocs, et, vers 1h58min, il ne rate pas une scène où des gars semblent prêts à la baston avec une manifestante dénonçant "un vieux mec qui a trop de testostérone dans ses burnes et veut juste la bagarre".
Quand on sait le discours de RT autour d'une Europe au bord de la rupture, ces choix ne sont pas neutre. -
Oblivion
Gaspard Glanz me fait plus rire qu’Oceanerosemarie, avec son histoire du buisson [s]ardent[/s] qui parle,
sa mise en GAV de Daniel Schneidermann et Maryline Baumard.
La séquence de la rafle entre l’Afghan et le CRS, entre bleu ciel et bleu marine, est à montrer
aux écoles de journalisme. -
jean-françois copé-décalé
Les réfugiés quittent leur maison dans leur pays d'origine. Puis, à Calais, ils brûlent leur habitat de fortune. S'agit-il d'un désir de case neuve ?