Bureau des Légendes : "Démythifier l'ordinaire du renseignement"

La rédaction - - Fictions - 23 commentaires


Des espions dans leurs vraies vies, des espions pères et mères de famille, des espions avec des histoires d'amour et des pots d'anniversaire au bureau... La série "Le Bureau des Légendes" sur Canal + est venue bouleverser l'imagerie dominante, en France, des agents secrets à la James Bond. Bonne affaire pour la DGSE ? Y a-t-elle prêté la main, voire l'a-t-elle impulsé ? Autrement dit : le Bureau des Légendes est-il une opération de soft power des renseignements français, et Mathieu Kassovitz un vrai agent secret ? Questions à Pauline Blistène, chercheuse, autrice de "Le secret comme ordinaire: Le Bureau des Légendes et la modification du regard" ; et Pierre Gastineau, rédacteur en chef d'Intelligence Online, spécialisé dans les questions de renseignement.

Titres : "Dédramatiser et de démythifier l'ordinaire du service de renseignement" / "Ce qui a plu, c'est de montrer des gens qui bossent"

démythifier et dépolitiser les espions

Le Bureau des Légendes ? C'est la série phare de Canal +. Une série en 4 saisons, lancée en 2015 et réalisée par Eric Rochant, qui raconte le quotidien de "clandestins" de la DGSE. A l'exemple du personnage central de Guillaume Debailly, alias Malotru (joué par Mathieu Kassovitz). Au début de la saison 1, il revient de six ans en Syrie et dîne avec sa fille - qui lui demande s'il a tué des gens lors de sa mission. "C'est le moment où Rochant pose l'intention de la série : inviter les spectateurs à troquer leurs vieilles croyances - qui correspondent aux fanta...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s