Balkany : "Sa puissance comique le rend sympathique, c'est la difficulté"

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Le couple Balkany, jugé en ce moment à Paris pour fraude fiscale, corruption et blanchiment est depuis des décennies un inépuisable sujet de livres, d'enquêtes d'investigation, de vidéos virales et de documentaires filmés. Mais comment enquêter sur des pots-de-vin, des montages financiers opaques et - plus difficile peut-être - comment résister à la fascination qu'exerce la dimension comique et hors-norme des personnages ? Nous posons cette semaine la question à trois invités : Alexandra Colineau, journaliste, réalisatrice de "Patrick Balkany : ses amis, ses affaires, ses ennuis" (M6) ; Pierre-Antoine Souchard, journaliste co-auteur de la série "The Balkanys" sur le site Les Jours et Sébastien Blanc, membre du bureau de l'Association des contribuables de Levallois Perret.

Le procès Balkany : tribunal ou salle de spectacle ?

"Fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption, blanchiment de corruption, complicité de corruption, prise illégale d'intérêt, déclaration incomplète ou mensongère à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique" : l'intitulé du procès des époux Balkany, ouvert le 13 mai dernier au tribunal correctionnel de Paris, ne prête a priori pas à plaisanterie. Pourtant, on retiendra surtout des premiers jours d'audience quelques petites phrases prononcées par Patrick Balkany et son altercation gaguesque avec son avocat, Eric Dupond-Moretti.

Comment, en tant que journaliste, faire face à la tentation d'en rire (voir notre article sur la progressive "guignolisation" du perso...

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