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gverco
Ah cette bonne blague qui consiste à inviter 4 hommes pour commenter, valider, juger des propos d'une femme... bravo ASI, vous n'êtes jamais décévant sur ce point. Mais c'est vrai, j'oublie peut-être qu'aucune femme ne peut certainement se prétendre spécialiste des séries en France, ou même capable de tenir un discours légitime sur le sujet. Ceci explique certainement cela.
Ensuite l'explication de M. Sérisier, qui nous explique qu'en fait on n'a rien compris, Skyler est chiante parce qu'elle est une mère de famille, et que si elle n'était pas chiante comme se doit de l'être toute bonne mère de famille, elle serait une pute, et ça, c'est vraiment mal. A ce stade de l'émission, (5mins 21) une légère envie décéder point le bout de son nez.
Je me demande de quoi parle ce bon M. Sérisier (séries ou réalité?); je me demande si M Sérisier est bien ce qu'il prétend être (regarde-t-il vraiment des séries? on dirait qu'il a un train de retard) ; je supplie la rédaction d'inviter des gens avec un point de vue un peu novateur, un peu moins "installés" et contents de l'être. La dernière fois, c'était Marllard, ça date.
Et merci aussi d'inverser de façon systématique la tendance : pourquoi ne pas se lancer un défi, et pendant une année ne constituer que des plateaux mjoritairement féminins, et ce sans céder à la tentation de le hurler sur les toits (juste parce que ça n'aurait rien d'étonnant)? Allez, je vais poursuivre ailleurs ma liste de cadeaux pour Papa Noel. -
ARNAUD HEITZLER
emission tres interressante ; j ai particulièrement aimé le passage sur la notion de "temps" alloué a regarder une serie... et donc le fait que dans la vie de tous les jours , alliant tous une vie professionnelle, une vie de parents, une vie avec quelques loisirs , sportifs etc... nous n'avons que peu de temps ... si je parle de mon exemple , cela a meme créer des (petites) tensions dans le couple , car maintenant , lorsque "madame" tombe sur une serie qui lui plait , celle ci ayant decouvert que le telechargement permet de choper les saisons completes alors que les episodes passent uniquement par 2 ou 3 par semaines , cette derniere me met une pression enorme , vous devinez pourquoi... ;) -
redo
Grosse préférence pour les "au prochain épisode" avec Winckler et Carrazé. Malgré un Rafik mou du genou, les émissions étaient excellentes de part la passion et la qualité des intervenants. -
JUSTIN COLBART
Non Pierre, t'es pas tout seul : moi non plus j'aime pas les séries. Enfin le peu que j'en ai vu, qui me disaient "reviens-y" et qui d'épisode en épisode me tenaient en laisse. En plus, j'ai jamais été fichu de finir une plaquette de bon chocolat en entier sous prétexte qu'il était bon : ça me gâcherait mon plaisir et même je vomirais, je crois. Je préfère savourer doucement.
D'ailleurs les séries dont vous parlez, je ne sais même pas où elles sont diffusées : sur les chaines payantes ?
Et pis la plupart sont étazuniennes, et il n'y a rien de plus différent qu'un étazunien et moi : on pense pas pareil, on surjoue pas pareil, on n'a pas les mêmes états d'âme, et on pleure pas pareil. A preuve, votre extrait de Lost dont le pathétique attendu (et très cliché) ne m'a guère bouleversifié.
Cela dit, j'ai trouvé Axelle Roppert assez touchante, à défendre à grand renfort d'arguments fort intellectuels son goût du divertissement et de l'identification "primaire" aux personnages.
Mais cette émission était fort agréable à suivre et la qualité des interventions des invités a permis vraiment d'analyser avec calme et intelligence plein de facettes du "phénomène".
Et pis moi qui en suis resté à Rintintin, Zorro et Ma Femme est une sorcière, quand j'avais 12 ans, j'ai trouvé que la problématique sur le rôle des personnages féminins était assez vaine. Ou je me trompe ? -
JeanChris
Très déçu par les échanges.
Malgré les prétentions de maturité dans le traitement du sujet, les intervenants restent très infantiles et nomment "telle série culte" ou "telle série nulle", sans jamais donner les explications qu'ils réclamaient la minute d'avant de la part des grands médias. Comme si cela allait de soi parce que deux des journalistes sont d'accord, que Dexter est une série ratée par exemple. L'autorité des mecs qui s'y connaissent et qui sont d'accord ne me semble pas aller de soi.
Je ne vois que des geeks fanboys ravis de sortir de leur niche, qui veulent bien parler de vulgarisation sans jamais y participer parce que "seuls les vrais savent". Et Daniel S. semble bien trop perdu pour tenir ce qui ressemble à une réunion secrète de cheveux gras à l'arrière d'une boutique de BD...
Que les spectateurs analysent les séries et discutent des personnages entre eux me semble faire grande partie de l'engouement populaire. Voir alors certains présentés en spécialistes du genre et payés à faire des chroniques à peine plus recherchées mais avec une voix plus forte que les autres vient à l'encontre de cette dynamique d'échange vertical. -
gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩)
Pas à la bonne place, ma faute. -
Jean-no
à propos du silence, qu'Axelle Ropert signale avec raison comme honnie à la télévision, il existe une belle exception : l'épisode "Les Gentlemen", de Buffy Contre les vampires, où des démons suppriment totalement le son dans la ville de Sunnydale. Je crois qu'une bonne demi-heure de l'épisode est absolument muette. -
Yanne
Bonne émission pour la rentrée, avec des intervenants intelligents.
Je voulais revenir sur la comparaison entre les deux retours à la maison de deux employés de la middle class américaine, l'un dans le film Les Noces Rebelles, et l'autre dans Mad Men. Je ne suis pas d'accord sur l'affirmation selon laquelle celui de la série serait bien mieux filmé.
Dans Mad Men, nous sommes sous la pluie, avec des plans d'ombres portées et de clair-obscur, une lumière qui évoque les films noirs des années 50. Et des angles et des lignes qui détraquent les plans, et réduisent la vision. Il en ressort un sentiment de solitude intérieure, de linéarité et de hiatus, de collisions. C'est un monde difficile et pressé.
Dans Les Noces Rebelles, au contraire, nous sommes dans un monde ensoleillé, large, La lumière vient de partout, et dore la vie. C'est un monde calme ouvert, et ce plan avec la cigarette avec la foule qui descend derrière lui dans l'escalier, comme un halo rayonnant, est fabuleux. De même que le plan à travers le jet d'eau. C'est un monde ouvert et clair, où on prend le temps.
Et je me demande si votre vision de l'art, qui doit forcément rendre compte de la noirceur humaine, n'intervient pas dans votre goût pour les plans de Mad Men.
D'ailleurs, je me demande également si l'engouement pour les nouvelles séries américaines ne procède pas de cette vision des choses. C'est hard donc c'est intéressant.
Un monde de dominants. -
CC
Merde! Ca fait chier que la seule représentante féminine du plateau pour sa première sortie dise qu'elle ne peut pas regarder les séries mafieuses car les femmes y sont soit des mères au foyer soit des putains et cite en exemple les sopranos où l'un des personnages les plus importants est justement une femme psychanalyste, donc à priori ni l'un ni l'autre ... En tant que femme j'en ai vraiment ras le bol de ces clichés récurrents! Sur le présent sujet je trouve qu'@si aurait pu se fouler un peu pour trouver plus d'invitées féminines et qui maitrisent le sujet. -
P.S.
Bonjour à vous,
j'avoue que je n'ai pas lu tous les commentaires ci-dessus. Mais, pour le peu que j'en ai lus je suis d'accord. Cependant, s'il y a bien un domaine dans lequel je suis compétent c'est le cinéma et la création audiovisuelle au sens large (plus de 20 ans d'expériences).
Pour une fois, je suis deçu d'@rret sur Images. Cette émission ne ressemble à rien de bien critique. Clairement D. Schneiderman ne maitrise pas du tout le sujet et les enjeux narratifs des séries aujourd'hui. Sur le plateau, il est entouré par des invités d'un même panel. Pierre Sérisier et Pierre Langlais défendent les mêmes choses à quelques différences près. Le médiéviste n'a finalement rien à dire, il est contre des séries qu'il ne regarde pas par principe. Soyons honnête, il est la caricature même de l'historien qui défend un passer idéalisé, en s'appuyant sur un présent caricaturé. La pire à mes yeux c'est Axelle Ropert, elle est la représentation même des cahiers : idéalisme de la nouvelle vague (vous allez me dire il vaut mieux pour y travailler). Avec un point de vue assez condescant sur la série qui doit rester mal faite, maladroite et surtout ne pas avoir une image bodybuldée sinon quoi ? Sinon, les gens vont se rendre compte que le cinéma n'a pas les moyens de ses ambitions. Qu'en réalité aujourd'hui, le cinéma est tellement étouffé par les dognes de la nouvelle vague (entre autres le réalisateur fait ce qu'il veut parce que Génie), que les spectateurs s'emmerdent dans la salle.
La réalité des séries que nous aimons regarder c'est que ce sont des séries de scénaristes et de producteurs. Pas des séries de réalisateurs ! C'est une donne très importante aujourd'hui. Parfois, il faut le voir pour le croire. En Europe nous pourrions voir les choses comme ça : le scénario est un outils de travail qui va servir de base à la réalisation. Donc, il va pouvoir évoluer pour le meilleur et/ou le pire. Le scénariste n'est respecté en Eu. Par contre en amérique, alors là c'est autre chose, si par malheur la prod. ou le réalisateur se braque contre le scénariste, ça peut être très compliqué (voir grève des scénaristes il y a quelques temps).
En guise de conclusion, j'ai vu une fausse émission d'@rrêt sur images qui traite des séries.
P. -
Roux
Il faudrait rappeler à Axelle Ropert qui ne trouve (à 48') plus d'aspect feuilleton que dans les séries, que la bande dessinée en est friande et experte du Japon aux Amériques en passant par la Belgique, la France ou l'Italie depuis plus de 100 ans ! -
L'albatros
Le sentiment d'abandon des personnages que l'on ressent à la fin d'une série est aussi très présent dans les grands jeux vidéos du type RPG (Role Playing Game) pour lesquels le scénario et l'attachement aux personnages s'étalent sur plus de 60h de jeu.
Un exemple avec la vidéo de fin du jeu Final Fantasy X (attention spoiler !) :
http://www.youtube.com/watch?v=3JPo6Qs72fU -
Anthony
-- Le format n'a t'il pas toujours fait parti des "contraintes" de l'Art ?
Combien de morceaux de musique ne dépasse pas les X minutes en raison de la durée du 45 tours (à l'époque) ? combien aujourd'hui en raison du format imposé par les radios ?
Un artiste aura plus de mal à vendre un tableau qui ne sera pas "exposable" sur un pan de mur de taille raisonnable... il s'adaptera le plus souvent aux contraintes de la taille d'une toile.
Je pense que les exemples foisonnent.
Je ne pense pas que le format empiète sur la qualité... d'autant qu'il peut justement favoriser les innovations, les adaptations...
-- pour ce qui est de la série "chronophage" c'est pour beaucoup une évidence. Combien sont obligés de sacrifier la lecture au profil de la série. Le temps n'est pas extensible et il est vrai que pour beaucoup, par période, c'est l'un ou l'autre (lecture ou série). -
Lhenndyn
Touchant de revoir l'extrait choisi de Lost, un des moments forts, et une belle audace de scènaristes très propre à l'écriture américaine (pour l'instant du moins, mais cette audace est aussi liée à la plus grande audace des producteurs eux-même, et aux budgets qui ne sont pas les même).
Il y a aussi une empreinte dans le temps laissée par les séries et leurs moments forts. Les épisodes les plus marquants nous transportent aux instants de notre propre vie d'alors (on reste avec Proust). On se souvient des personnes avec qui on avait regardé l'épisode, ou au contraire de la solitude de ces moments, qui rend l'émotion encore plus forte.
La durée de la série crée une chronologie parrallèle à nos vie.
Et la fin d'une série est de fait vécu comme une transition personnelle, un moment émouvant de rupture. Le compte à rebour des derniers épisodes est terrible pour certaines séries ! Six feet, Alias, Lost, Dexter...
Je ne regarde plus trop de séries en ce moment, c'est tellement chronophage. Et puis il faut réussir à trouver la qualité, et ce n'est pas évident. True Blood a vraiment tourné au desastre, tant pour l'écriture que la réalisation, ça fait peine à voir... C'était un peu la magie de Lost : une deception quand la fin arrive, mais une belle deception, parce que le voyage a été beau malgrès tout, parce qu'après tout on ne souhaite même pas qu'il y ai une fin.
Cette construction d'un affect sur la durée peut fonctionner au cinéma, avec un talent conjoint des auteurs et des réalisateurs. Mais il n'atteint jamais la force d'un lien attabli sur la durée d'une série, ni d'ailleurs son empreinte dans le temps qui suivra. Le temps donne forcement plus de force aux attaches. Les séries auront toujours cet avantage intrinsèque face au cinéma. C'est sans doute ce qui les differenci le plus. Bien plus que les budgets ou la renommé des acteurs (souvent exceptionnels en série, par ailleurs).
Merci pour l'émission. -
Julot Iglésias
Je ne sais pas si c'est un baptême du feu pour Robin Andraca, mais c'est la première fois que je le vois en plateau. Je l'ai trouvé plutôt pas mal. Il connait manifestement le sujet, il a bien préparé l'émission (jusqu'à aller trouver deux séquences comparables au cinéma et dans des séries : chapeau!) et son tandem avec DS (dans le rôle du faux naïf) a bien fonctionné.
Comme en plus les quatre invités sont intéressants, l'émission est plaisante, même pour quelqu'un qui, comme moi, n'a jamais vu un seul épisode des séries dont il est question (j'appartiens à la génération Thierry la Fronde et Les Chevalier du Ciel et les fictions ne m'intéressent plus guère). -
Pat de Saint-Rémy
Fascinante émission sur un sujet qui ne m'intéresse pas à priori...
Après les émissions de la délicieuse Justine qui nous a montré à quoi servent nos impôts : financer des chercheurs qui ne trouvent jamais mieux que des portes ouvertes et qui débitent des truismes au kilomètre...
Enfin un peu d'intelligence et de pertinence.
Je m'interdis (sans aucune peine) de regarder la moindre série, depuis toujours,
Cela fait (avec mon ignorance encyclopédique en matière de foot) que je ne peux envisager le moindre jeu TV,
Style "Questions pour un Champion" ou même "Tout le Monde Veut Prendre sa Place" C'est con !
Mais c'est un choix, je trouve les séries généralement stupides,
Et je n'ai pas le temps et pas envie d'avoir un fil à la patte comme aurait dit ce bon Feydeau...
Une exception : La Nouvelle Star qui a découvert Sophie-Tith, avec mon amie Maurane dans le jury...
http://nouvellestar.d8.tv/pid5336-cand-sophie-tith.html?vid=824430
Ah ! Ce n'est pas une série, me dit-on dans l'oreillette... Tant mieux, ça m'aurait énervé !
Cela dit, en vrac, j'adore la barbe de DS qui mesure son temps de vacances... Très en forme au retour !
Les séries ?
Je continuerait à m'en passer, j'ai mieux à faire !
Amicalement,
PG -
Stephen
Dommage que Savy ne développe pas plus. C'est plutôt amusant de le voir là, j'ai suivi ses cours d'Histoire Médiévale pour ma licence d'Histoire. Bon prof d'ailleurs, avec beaucoup d'humour. -
sspicco
La question poser dans l'émission a obtenu une réponse rapide et unanime. Ceci diminue donc son intérêt quant à cette question.
La question que je me pose est plutôt la suivante : pourquoi ne parle-t-on pas des séries françaises ? Qu'on-t-elles de moins intéressant que les séries américaines ?
Si je reformule le sujet, je proposerai : les séries françaises sont-elles sous classées dans les média traditionnels ? Et ailleurs aussi... -
mike
Il a été question dans l'émission de savoir si les fans avaient un impact sur les auteurs.
Le blog S.I.Lex a publié un très bon article sur le public qui essaie d'empêcher la dénaturation des oeuvres : http://scinfolex.wordpress.com/2013/08/31/les-mysterieuses-cites-de-plomb-quand-le-public-se-fait-defenseur-du-droit-moral-sur-loeuvre/
Dans les commentaires est notamment cité l'exemple de Sherlock Holmes dont il est question dans l'emission.