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TohaHI
Les ravages de l'utilitarisme scientifique, neutre, objective et apolitique.
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tomboul
face au documentaire de Arte sur les normes de fabrication en allemagne de l'est, l'argumentaire de Alexandre Delaigue se résume "aux blagues" avant les années 80 et le film Good By Lenin, ce n'est pas très sérieux.
Ca en dit long sur la psychologie de la posture à laquelle on ferait ou on dirait n'importe quoi pour s'y accrocher.
Alexandre Delaigue a raison de démystifier certaines croyances sur l'obsolescence programmée, certains de ses arguments tiennent la route mais, il devrait savoir parfois reconnaître ses tords plutôt que de s'enfoncer dans l'irrationnel qui décrédibilise totalement son positionnement.
Comme le dit Placé, avec l'exemple du smartphone dernier cri, Alexandre Delaigue défends la consommation à outrance en prenant les gens pour des cons avides, comme lui, de technologie dernier cri, désolé, je ne suis pas comme ça, j'ai gardé mon vieux portable que j'ai réparé, et je connais plein de gens qui ne sont pas comme vous ...
Alexandre Delaigue, arrêtez de prendre les gens pour des cons qui fonctionneraient tous comme vous, vous n'êtes pas le nombril du monde !!! -
Patrick C.
Je me suis réabonné pour revoir du ASI, en fait je vois de l'émission de débat bas de gamme. Arrêt sur Image ne devrait-il pas interroger Anna Salzberg sur la manière dont elle a orienté son reportage? Elle est partie avec l'idée que l'obsolescence programmée existait et n'a donc pris que les infos qui allaient dans ce sens. Yannick nous a bien expliqué le pourquoi de certains choix technologiques et je trouve la réaction de madame Salzberg assez typique : elle avait son idée à démontrer, elle ne pouvait pas prendre un avis qui nuancerait voire détruirait son argumentation. Il y avait là un vrai travail pour ASI : comment un sujet mainte fois discuté peut être fortement orienté par un reportage. Mais peut-être que Daniel ne voulait pas faire cela vu qu'il était d'accord avec la dite journaliste. -
Joan38
« L'obsolescence programmée, un mythe ? »
L'obsolescence programmée est comme l'économie planifiée, comme le développement durable : aussi idéologique, aussi réelle, aussi efficace. -
Lotophage
M.Schneidermann, arrêtez d'inviter ce M.Delaigue, il défend les banquiers et les industriels c'est un "marchand de doutes" c'est flagrant !......et insupportable ! -
Robert·
Avec toutes vos discussions, ça devait arriver ! Mon lave-vaisselle, acheté il y a plus de dix ans, est tombé en panne ce matin ! -
Sébastien Vigneau
Je vous invite à lire cet excellent billet de Tom Roud, qui traite d'un point de vu bien connu des biologistes, mais peu du grand public, celui de la Reine Rouge. Le nom de cette théorie nous vient d'Alice, de Lewis Carroll.
[quote=Lewis Carrol]Alice demande alors à la Reine Rouge : "Nous courons, mais le Paysage ne bouge pas?"
La Reine Rouge répondit alors : " Nous courons pour rester à la même place."
Par extrapolation, une conclusion pourrait être qu'innovation n'est pas nécessairement synonyme de progrès en économie. C'est un élément important de la discussion opposant durée de vie des produits et progrès technologique... -
ALAIN ANGLESIO
Bonjour ,
L' électronique c' est bien , c' est cher mais en terme de profit le maillage ultra light des collants doit aussi générer des profits considérables....
Alain ...qui ne fait pas du fétichisme.... -
freudqo
Sinon, pour tous ceux que l'histoire des ampoules intéresse, j'étais tombé là-dessus. Je trouve que cela donne une explication relativement claire des choix techniques effectuées à l'époque. -
Bruno BEAUFILS
C'est bizarre qu'à aucun moment des affaires plus récentes, mais moins spectaculaires ou moins techniques, n'aient pas été évoquées, comme par exemple le cartel des écrans cathodiques (http://m.pcinpact.com/news/75873-une-amende-147-milliard-deuros-pour-cartel-tubes-cathodiques.htm).
Non ça n'est pas bizarre, c'est plutôt inquiétant sur le sérieux du travail des journalistes en cause, non ?
J'aurai aimais avoir l'avis du bloggeur contradicteur à qui, sur les smartphones, bien des objections techniques et économiques n'ont pas été faites par un sénateur bien peu sérieux et crédible dans son discours. AMHA c'est le blogueur qui a le mieux argumenté (mais il avait peu de matière face à lui à part DS et la dame de chez "les numériques"). -
Yann
Cela ne fait jamais que 5 ans que @si est sur le net et DS ne sais toujours pas ce qu'est un Hackeur...
Voir sur Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hacker_%28s%C3%A9curit%C3%A9_informatique%29
Des hackeurs produisent par exemple ce type d'article permettant d'économiser plusieurs centaines d'euro pour une carte graphique (GTX690 900€ et Quadro K5000 entre 1500 et 2000€):
http://hackaday.com/2013/03/18/hack-removes-firmware-crippling-from-nvidia-graphics-card/
Ce qui montre un autre mensonge industriel dont il n'a pas été question dans l'émission: la disparité entre prix de production et prix de vente qui ne repose sur aucune différence réelle (hardware) entre 2 produits de gammes différentes.
J'ai bossé un temps dans une boite connue de la post-production audio-visuelle DVS (Digital Video Systems - outils de montage vidéo pour cinéma, TV) et j'ai vécu l'annonce interne d'une nouvelle famille de produit: les Prontos. Entre le plus cher et le moins cher des Prontos existait aucune différence technique, les différences de capacité de travail devaient leurs existences à un "verrou" dans le logiciel... Le prix était du simple au double pour le même produit (hardware et software identiques)... -
RST
Je n’ai aucune estime particulière pour Alexandre Delaigue qui représente à mes yeux une caricature de l’éconoblogueur. J’ai eu l’occasion par le passé de dire tout le mal que je pensais du monsieur, notamment lors de son passage sur @si lors du débat consacré à la création monétaire. Je dois reconnaître cependant que dans ce débat, c’est à peu près le seul qui a été à la hauteur.
Pour D.Schneidermann et Anna Salzberg (dont le sectarisme me rappelle celui d’une certaine gauche bien pensante), la cause était entendue et ils n’ont eu de cesse que d’essayer de coincer l’économiste. Le comble du ridicule étant atteint quand Salzberg a parlé de la chaleur, troisième inconnue d’une équation dont elle ne connaissait pas l’existence 2mn auparavant.
Placé a eu beau jeu de reprocher à Delaigue sa soi disante idéologie alors que c’est lui qui en était bouffi.
Bref, le seul qui a su présenter des arguments qui tenaient la route fut Delaigue et l’émission vaut le coup ne serait-ce que pour son démontage en règle du pseudo complot des fabricants d’ampoules. Qu’il en soit remercié. -
L'écureuil
Bonjour,
Débat désespérément décevant... Il aurait peut-être contribué à l'intelligence collective si les organisateurs et participants avaient au moins pris la peine de lire et comprendre la définition du mot obsolescence dans le dictionnaire. Passer ne serait-ce que 10min en début d'émission pour mettre la définition du sujet au clair nous aurait épargner 1h30 de "chienlit" qu'un animateur médiocre de radio-libre des années 80 aurait rendu plus constructif.
Le seul qui ait (tenté de) effleurer le sujet de l'obsolescence est M. Delaigue. Malheureusement, les contributions passionnées et déstructurées des autres intervenants n'a fait que tirer le débat dans une boue qu'un professeur de français du secondaire aurait qualifiée de déplorable.
Je suis peu surpris que le casting ait été aussi incomplet: comment un représentant industriel aurait pu accepter de perdre son temps dans un débat ayant pour seule vocation de le coller au pilori sans procès. Une interview (même à visage masqué, au téléphone...) de n'importe quel ingénieur ayant quelques petites années d'expériences dans l'industrie vous aurait beaucoup servi; inutile d'aller chercher des PDG ou grands directeurs de multinationales pour discuter du fond d'un sujet.
Même les "spécialistes" invités ne connaissaient pas leur sujet: Apple (qui est "juste" dans le titre du débat) change les batteries de ses appareils, même les plus "fermés"; la desinformation est un délit journalistique.
Loin de moi l'idée de prétendre que les industriels sont de "bons joueurs" dans ce monde (et Apple est sans doute un des derniers), mais pour prétendre élever la conscience critique, il faut un minimum s'être documenté et analyser objectivement. Sur ce sujet, l'équipe du Masque Et La Plume de France Inter recrutée au pied levé 15min avant le tournage aurait fait une prestation bien plus divertissante et éloquente, car eux savent au moins parler et mener de truculentes joutes rhétoriques.
M. Schneidermann, de la méthode, diantre ! La passion est utile pour faire émerger un sujet; j'aurais ensuite espéré un soupçon de raisonnements pour son développement.
Sachez au moins accepter de ne pas aborder un sujet que votre (pourtant très souvent bonne) émission ne sait pas traiter: vous y gagneriez en crédibilité. -
ignare z barów
Fallait-il du courage pour regarder l'émission jusqu'au bout ? J'en manque. J'ai trouvé la prestation de l'économiste Alexandre Delaigue si insipide et creuse que je suis passé à autre chose.
« Mon histoire sur l'obsolescence programmée » est son introduction : il nous parle du sacrilège de ses opinions, des injures dont il fait l'objet. Ha. Certes. J'en ai pourtant cure. C'est juste hors-sujet. On s'en tape complètement de savoir s'il est à contre-courant et si les gens sont odieux avec lui. Ce n'est pas le sujet annoncé.
Il poursuit avec des absurdités :
« Le calcul est extremement simple [...] On voudrait bien que tout soit beau, solide, pas cher et extremement resistant mais dans la pratique c'est impossible. Par exemple dans les marines de guerre... ». Joli exemple. Qui est « on » ? Pourquoi « on » voudrait que tout soit extrement résistant ? N'est-ce pas justement ce qui est discuté ?
« Je suis un fabriquant, j'observe un concurrent qui vend un objet à 100 euros garanti 5 ans. Moi je propose un objet à 200 euros mais garanti 10 ans. Vous en tant qu'acheteur vous me dites "ah ouais je suis très intéressé". Je vais vous donner un exemple pour vous prouver que c'est la réalité... ». Sérieusement ? Je ne suis pas « très intéressé » : aucun avantage financier réel à acheter son objet (c'est du calcul) ; désavantage évident du vieillissement de l'objet garanti 10 ans (en particulier s'il s'agit d'une nouvelle technologie) ; coût de départ plus cher pas motivé par la durée de vie ou les qualités intrinsèques de l'objet. Et, surtout, quel est votre avantage, à vous, vendeur ? Vendre moins régulièrement, une fois tous les 10 ans plutôt qu'une fois tous les 5 ans (200 euros aujourd'hui vaudront t-il 100 euros aujourd'hui et 100 dans 5 ans ? l'économiste qui nous parle croit-il que les valeurs sont stables ?) ? Devoir fabriquer un objet bien plus complexe (étant plus compliqué d'étendre la fiabilité que de la réduire) ?
Il illustre cela avec l'exemple de l'age moyen du parc automobile qui aurait gagné deux ans par rapport à il y a 15 ans. Est-ce vraiment la fiabilité des véhicules qui est déterminant sur ce point : le parc est-il constant en nombre ? Est-il comparable en nombre de véhicules par habitant ?. C'est peut-être vrai, c'est peut-être faux. On pourrait attendre d'un économiste qu'il soit conscient que son exemple repose sur bien trop de paramètres confus pour qu'il soit impossible de tirer des conclusions lapidaires.
L'exemple de l'effet sapin de noel des feux arrière des Renault est pourtant significatif (feux arrière de frein/position qui se mettent à clignoter). Il affecte la plupart des Renault et nait pourtant d'un simple défaut de mise à la masse de la platine de feux. En clair, le problème se fait sentir lorsque le cablage electrique est vieillissant et se corrige par un simple ajout d'un autre cable en compensation (ou, plus compliqué à faire pour l'amateur, par le remplacement du cable défectueux). Est-ce de l'incompétence de la part des ingénieurs de Renault ? Peut-être. Ce problème n'est néanmoins pas un problème spécialement critique, pas de nature à faire envoyer les véhicules à la casse (et donc influer sur le vieillissement ou pas du parc automobile national), mais de nature à pousser les plus aisés à revendre leur véhicule au bout de 3/5 ans néanmoins (puisque c'est le temps qu'il faut en général pour que le problème se produise), quand le passage au contrôle technique devient obligatoire et inutilement couteux.
Cet exemple dement tout ce que l'économiste dit jusque là : non, le fabriquant ne désire pas nécessairement que tout soit durable ; non, le vendeur ne vend pas nécessairement mieux du cher et garanti plus longtemps (sinon notre parc automobile serait composé de véhicules de luxe et de véhicules nippons).
Je pensais apprendre quelque chose sur l'obsolescence programmée. Clairement, ça ne viendra pas d'un économiste aux affirmations aussi bancales. Le sujet aurait sans doute mérité la présence d'un autre participant du même point de vue qui prenne moins de raccourcis confus. -
Ulric Denis
Après avoir vu cette émission que vous proposez, j'ai eu l'impression qu'il manquait encore de fond, le milieu numérique étant toujours vu comme une création des « illuminati ».
Je vais juste essayer de remettre aux clair les choses qui me paraissent évidentes.
1. Les condensateurs :
c'est un petit composant qui peut coûter entre 0.001 et une dizaine d'euros.
La différence de prix se fait sur le choix des matériaux. Sur les cartes-mère d'un ordinateur, c'est même un des arguments de vente.
(ex. capacitor ou cap veut dire condensateur en anglais ici, ici, ici, et ici)
On va même voir des condensateurs en or sur certaines cartes-mère.
Le but des vendeurs d'écrans LCD ou autre type de matériel préconçu grand public et de faire de la marge ! toujours plus !
L’obsolescence ne se fait plus sur les pièces, mais sur la technologie en constante « évolution ».
Du coup on sait que le l'acheteur moyen change de téléviseur, tous les 5 ans voir moins, car (« le cathodique c'est naze », puis 5 ans plus tard « les écrans plats c'est quand même pas mal » puis 5 à 3 ans plus tard « une télé 720p c'est bien » puis « 1080p j'aurais du l'acheter avant ! ce vendeur ma vraiment vendu n'importe quoi ! de plus, je veux pouvoir jouer en full HD avec ma PS3 ».
Juste pour rappel : Les premiers écrans plats commercialisés (14 pouces) en couleur en EUROPE datent de fin 1995.
Source wiki
Soit il y a 18 ans. Qui a encore un de ces écrans chez lui, à part dans la cave.
Dans le milieu des écrans, les sociétés comme Samsung ne veulent pas payer une fortune des condensateurs qui n'en valent pas l'utilité (parce qu'ils ont prévu de sortir un nouveau produit).
L'histoire d'MSI illustre ces économies de coût, même si cela ne leur a pas réussi. MSI (gros fabriquant de cartes-mère) a voulu faire des cartes-mère beaucoup moins chères, ils sont alors partis en Chine. Ils avaient une demande précise sur le type de condensateur qu'ils voulaient. La société chinoise qui s'est occupée de l'assemblage des cartes-mère a utilisé des condenseurs contrefaits de beaucoup moins bonne qualité. Quand MIS a récupéré sont lot de cartes-mère neuves, beaucoup d'entre elles explosaient littéralement quand on les mettait sous tension. MSI a failli ne plus exister après ce fiasco. Depuis MSI a perdu la confiance de ses acheteurs et peine à regagner leur niveau d'antan.
Les fameux condensateurs « pourris de 2010 » sont dans vos téléviseurs. Car on ne va pas jeter des pièces créées (un peu de respect pour la planète (un peu de respect pour le budget de l'entreprise)), ils ont la particularité de gonfler, il ont duré 4 ans, mon écran LCD en contient. L'écran que j'ai acheté faisait partie des moins chers.
J’ai changé moi-même les condensateurs sur cet écran, cela ma coûté 12 euros, moins que le prix de l'écran de qualité directement supérieure, l'écran et reparti pour une longévité de 4 ans minimum, car les condensateurs que j'ai mis sont de meilleure qualité. On peut trouver toutes les explications de comment faire via internet.
Au final, on ne choisit pas des condensateurs pour le temps de vie, mais pour leur coût. La société de consommation gère d'elle même le temps de vie des appareils.
Entre parenthèses, les condensateurs de meilleure qualité contiennent des minerais plus rares que les autres (platine, or ...) ; avec notre société de consommation actuelle qui demande toujours mieux, serait-il judicieux de choisir ce type de composant alors qu'on nous parle d'écologie ?
2. Obsolescence par mise à jour (smartphone et tablette) :
Il faut éviter le raccourci simple : NON ! Un smartphone n'est pas un téléphone c'est tous d'abord un PC de poche.
Il suffirait de brancher un clavier, une souris et un écran il serait aussi puissant qu'un ordinateur d'il y a 5 ans.
On peut voir des videos ou des gens s'amusent a installer Linux ou Windows sur leur smartphone.
Vous avez parlé de Mac et des iPhone je vais vous parler de Google et Android.
Si on suit les évolutions de leur système d'exploitation on remarque la prise en charge de nouvelles instructions processeur qui accélèrent le rendu sur smartphone ou sur tablette. Une instruction processeur est une évolution matérielle, si on veut profiter de cette évolution on doit acheter un nouveau support.
L'idée d'utiliser un de ses matériel à « pleine puissance » ne veut rien dire, car si je regarde un vidéo en HD et en même temps que je joue a un jeu au graphisme très poussé j'utiliserai alors mon ordinateur à pleine puissance.
Si j'utilise mon ordinateur à pleine puissance j'augmente sa consommation, car il va chauffer je le fais ralentir je baisse considérablement sa durée de vie.
On peut encore overclocker soit dépasser la puissance max reconnue stable par le fabricant, mais en contre partie perdre cette stabilité du coup augmenter sa consommation et baisser sa durée de vie.
L’accès aux mise à jours de nos smartphones et tablette dépend du matériel.
On peut savoir aujourd'hui que le prochain OS Android « key lime pie » ne devrait plus marcher sur les téléphones duals core car ces derniers n'ont pas les instructions nécessaires pour le faire fonctionner.
Je possède moi même un téléphone dual core de chez google distribué par Samsung.
Je n'ai aucune envie d'en acheter un nouveau qui me permettrait juste de faire des choses qui sont inutiles à mon utilisation quotidienne.
De plus mon smartphone ne va pas se mettre à ralentir d'un coup, il a déjà 1 génération de retard et fonctionne encore bien.
S’il ralentit cela sera dû aux mêmes raisons que mon ordinateur : disque dur trop plein, trop de logiciels qui tournent en arrière-plan, virus, etc.
Comme un ordinateur, si je veux que celui-ci ne ralentisse pas il faut tout simplement le remettre à zéro de temps en temps ou éviter d'installer n'importe quoi comme des jeux ou des applications qui, en plus de leur propre installation, ajoutent des logiciels espions qui récupèrent certaines de mes données en continu et ralentissent le processeur.
Le vrai problème pour ces outils n'est pas leur durée de vie, mais les conditions de garantie qui nous poussent à devoir réparer chez la personne qui nous vend le matériel pour des frais colossaux en créant des brevets et des franchises coûteux pour quiconque voulant réparer lui même, nonobstant le coût très élevés des outils pour effectuer la réparation.
Pour les voitures récentes, il y a une puce qui demande d'être remise a zéro quand une réparation est faite, pour cela on branche un boitier qui utilise un langage pour parler avec elle. Le « J1939 » c'est un protocole certes difficile à comprendre, mais on peut facilement trouver sa documentation sur internet. Seul bémol c'est que pour brancher le boitier sur le véhicule chaque fabricant automobile a sorti une prise différente avec un gros brevet dessus et chaque prise vaut une fortune. On assiste grâce à ces brevets à la mort des petits garages et des réparations rapides à la maison
Chez Apple on joue la carte du tu changes tout. Tout marche pour le mieux dans le meilleur des mondes, de toute façon c'est trop compliqué, et si tu oses toucher à l'intérieur tu perds ta garantie.
Apple ne cherche pas une clientèle bidouilleuse, pour le client « iPhone » il ne faut plus que ça marche, mais juste que ce soit Apple.
À la sortie de L'iPhone 4 on a vu de gros problèmes d'antenne. Si on tenait son téléphone trop serré dans sa main on perdait le réseau (!). Apple a vendu des coques en plus pour pallier au problème. Et les gens disaient « oui, mais c'est normal que ça marche pas tu n'as pas acheté la coque ».
Je rajoute juste une video. Lisez les commentaires c'est fascinant.
Chez Dell on incite à mettre le matériel à jour et à ouvrir son ordinateur de temps en temps.
3. Le Gifam
On peut polémiquer longtemps sur le faite de savoir si l'étude a été bien faite ou pas, mais je pense que le représentant du Gifam n'a pas peur du consommateur quand il part au milieu de l'interview.
Les entreprises payent très cher des études de ce genre pour redorer leur blason en terme de durée de vie. Je pense même qu'elles les font toutes en étant sûr d'avoir résultats positifs. Quand Bernard Planck part il a surtout peur pour sa place, car si l'étude qu'il a commandé est mauvaise il risque de devoir s'expliquer devant ses patrons.
4. les ampoules très très longue-durée
Je ne vais pas m'attarder là-dessus, il y a trois paramètres liés sur une ampoule: sa durée de vie, sa consommation (on parle de chauffe dans l'émission), sa luminosité.
Si on veut des ampoules qui durent longtemps il faut : soit augmenter sa consommation en mettant des filaments avec une plus grosse résistance.
Soit diminuer sa luminosité en diminuant la consommation.
Les ampoules très très longues durée éclairent un peu plus qu'une bougie.
On le voit dans le reportage d'Arte la lampe à-côté de l'homme qui parle sur le fauteuil est à peine rouge.
De plus les logements de l'époque étaient petits, en moyenne 8m² par habitant.
Conclusion :
Oui des pièces cassent, oui les machines durent peut-être moins longtemps. Mais il faut oublier l'idée obsolescence programmée, l'obsolescence est liée au faible coût des pièces utilisées (marge). Il y a tellement plus grave !
Le complot c'est vendeur ! ça crée en nous une telle puissance que l'on oublie l'essentiel.
Les méthodes de marketing, la consommation pour la consommation, la création de modes basées sur du vent, la corruption des journalistes ou des blogueurs reconnus, les fausses avancées technologiques.
je finirais par une blague :
« - Que fais-tu avec cet aérosol ?
- Eh ben, c'est un antigirafe.
- Mais il n'y pas de girafe par ici.
- C'est bien la preuve que ça marche ! » -
jdbeach
Débat encore plus stupide que d'habitude.
Heureusement que je ne paye pas mon abonnement -
LowCost
Je cherche, je cherche, mais pour le moment je ne trouve pas :
Par qui est payé ce delaigue ?
Par definition, il me semble qu'un economiste ne peut pas être indépendant... -
Julot Iglésias
Hollande vu par Placé. -
mutenpiste
Après une semaine de battage médiatique, DS tenait son buzz, on allait voir ce que l’on allait voir en asinie profonde…
Et hop, ni une ni deux, coups de fils tous azimuts pour concocter un plateau aux petits oignons, (avec même un petits pois oserais-je dire car au moins un représentant des verts fut convié) sur le thème brûlant du moment :
- l’obsolescence programmée.
Bon alors dans l’écurie on était préparé, on avait déjà quelques opinions sur le sujet mais l’illustre rapporteur sénateur des verts, Jean Vincent Placé, lui, crut sans doute se rendre dans une bergerie comparable à celle des rédactions TV qui bêlaient ses paroles depuis quelques jours, quand il accepta en star l’invitation de DS…
JVP dut se rendre bien vite à l’évidence que ceux qui l’entouraient étaient d’une autre espèce que celle à laquelle il s’attendait car hop, avant la fin de l’émission, il avait filé …
OK, OK, il avait prévenu que sur ce sujet il se demandait bien comment DS allait faire pour tenir près de 90 minutes. C’est vrai, après le matraquage médiatique des derniers jours, pour lui s’était plié, le cartel de phoebus, les Ipod, les frigidaires… les troupeaux des bergeries n’avaient désormais qu’à saluer sa courageuse proposition de loi intimant aux affreux industriels, l’obligation d’une garantie de 5 années sur tous leurs objets manufacturés…
En effet, le débat tourna vite mais à l’avantage de son contradicteur…
Et oui, car JVP, sans prendre garde s’était donc aventuré en asinie profonde où les occupants des lieux braillent et ruent sans efforts au moindre appel à ne faire qu’une seule tête… Et ce jour là, à ses côtés, il y avait Alexandre Delaigue qui braillait de contradiction et brillait à chaque démontage raisonné qu’il faisait des arguties sénatoriales, réduisant au fur et à mesure du débat, le trop superficiel JVP à n’être qu’un aboyeur ridicule de plus de la grande distribution…
Dans ses conditions, l’ambitieux JVP constatant la voie d’eau béante dans sa com, plus habitué à surfer sur les vagues médiatiques qu’à être du génie pour endiguer les brèches, abandonna bientôt la barre du plateau amiral naufragé par les effets conjugués de sa suffisance et de sa légèreté.
Su le radeau déserté par le sénateur, il fallut alors ramer pour atteindre la fin de l’émission.
Bravo encore à DS, bravo à AD, bravo à l’organisation de ce type de débat si utile à révéler les poli-tocards … si superficiels et si nombreux en notre beau pays de prés, de forêts et d'eau pure... -
Patrice Robert
Dommage que Daniel Schneidermann rende ce débat particulièrement inaudible par ses interventions et coupures constantes... (un comble pour un présentateur).
Pas assez d'experts techniques (ingénieurs, etc) sur le plateau qui auraient pu expliquer leur rôle dans la maximisation des coûts de l'entreprise.
Et au final, bien peu d'arguments percutants de la part des convaincus de l'existence de l'obsolescence programmée. Critiquer le mode de consommation de notre société est une chose, tomber dans la théorie du complot en est une autre...