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Jean-Michel 303
Super émission, merci !
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grrrz
si on interdit les Abayas comme marqueurs culturels connotés religieusement moi je dis interdisons aussi les pulls sur les épaules et les serre-têtes (et les juppes plissées on en parle?)
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Anthony
Ce sujet, je m'en fiche totalement. Mais par contre, je reproche à l'opposition, c'est de s'être jeté dans la gueule du loup en faisant de ce nonos un sujet. Si dès le début ils avait dit : "aucun intérêt... question suivante" aux pseudo journalistes, on serait rapidement passé aux vrais sujets. Là ils ont (une fois encore) participé de la machine médiatico-politique.
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Jean-Michel M
L’article de l’huma a disparu, on retrouve sa trace ici :
https://www.pressreader.com/france/l-humanite-magazine/20230831/281694029347713
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Oblivion
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Athanase Broutechoux
Franchement, j'en ai un peu marre de cette polémique : soit l'abaya est un vêtement religieux (donc à partir de Mahomet), soit ce vêtement préexistait à la religion et, dans ce cas, il ne l'est pas ! Je ne comprends pas pourquoi certaines filles/femmes s'en emparent... Parce que toutes les images d'abaya sont parfaitement identiques à celles des tchador, bourquina et autres vêtements surtout qu'elles sont prises exclusivement de dos et, en plus avec un "voile". Si c'est pour "cacher leurs formes", c'est raté !
Cette polémique qui date d'une quinzaine de jours m'a fait souvenir d'une interview d'une prof d'histoire-géographie qui n'a pas pu faire accepter à ses élèves que les tenues simples et amples (pour femmes et hommes) étaient les vêtements portés à l'époque pour se protéger des vents de sable (voire tempêtes).
Quant au quami, il y a encore 15 jours j'avais eu une description avec photos : pantalon/culotte allant de la talle aux genoux. Mais aucune image de robe longue ! Réflexion : que peut-il y avoir chez l'homme entre la taille et les genoux ?
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shuppy
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TOKYO
il n 'y a pas à mes yeux un sujet plus important qu'un autre . ils sont tous leur importance . L'ecole un le lieux de la raison et non pas des croyances . Le savoir n 'apas à etre questionne par le religieux . Donc rien ne religieux à l 'école aucune croyances fonde la raison .Je suis à deux doigts de me desabonner
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Max Médio
C'était trop court avec Blanquer (#Lundi14Septembre), c'est trop long avec Attal.
Avec ces deux réactionnaires, Delacroix n'aurait jamais pu peindre et exposer la Liberté guidant le peuple. Trop décolleté en haut, trop long en bas.
Attal fait beaucoup de vent. Et pour les profs à la rentrée ? Beaucoup de vide :
Selon les chiffres du ministère publiés 3.163 postes dans le public n'ont pas été pourvus aux concours. Le nombre de postes non pourvus s'élève à 1.315 dans le premier degré (maternelle et élémentaire) et 1.848 dans le second degré (collèges et lycées).
Macron, c'est beaucoup de vent pour combler du vide.
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grrrz
le coup de la diversion quand tout le spectre politique mainstream a un projet ouvertement islamophobe; c'est plus possible. oui c'est bien pratique pour ne parler d'autre chose; mais arrêtons de prétendre que ça n'as pas d'effets concrets dramatiques sur la vie de ces lycéennes, et que ça ne s'inscrit pas dans un projet politique raciste global.
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Dobenas
Je rêve que tout un collège, garçons et filles (et +) viennent un matin en classe tous vêtus d'une abaya. Un petit air de 68.
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Cobalt 60
J'ai la chance de ne pas avoir d'enfants. Mais ceux, pardon, celles zé ceux qui ont commis l'erreur de procréer savent-ils si la religion est un sujet qui se discute entre ados ? Je veux bien que le dernier iPhone ou le dernier modèle de godasses à semelles de tracteur fasse l'objet de vifs débats, mais qu'en est-il de ce type de fringues marquées culturellement ?
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Ghis
Intéressant de voir que même dans l'émission finalement, le sujet de l'abaya prend beaucoup de place par rapport aux autres sujets, alors qu'ils sont bien plus importants : ce que dit S. Vénétitay sur ce que montre le "pacte" sur la défausse du gouvernement sur les profs pour assurer les remplacements, ce que dit Ph. Meirieu à la fin hyper important et pas abordé dans l'émission, sur la politique de management dans l'éducation avec l'obligation de résultat (voir les tests nationaux). Sur tous les problèmes posés avec Parcoursup, l'évaluation, le fait qu'un 18 dans un lycée soit différent d'un 18 dans un autre lycée comme si cela n'était pas un vrai problème de fond (conditions d'éducation non égalitaires des élèves) et pour les profs, leurs salaires, leurs conditions de travail sans reconnaissance (rappelé aussi par Ph. meirieu), etc.
Deux remarques supplémentaires, la question se pose toujours d'avoir divers points de vue dans une émission, mais je n'ai pas compris l'intérêt ici de la présence de la journaliste du Figaro...
Sur l'animation de l'émission (vu avec Ph. Meirieu ici notamment à la fin de l'émission, mais c'est le cas régulièrement je dirais), il n'est pas utile à mon sens de toujours poser une question à l'invité.e pour lui donner la parole, il ou elle a parfois envie de simplement réagir à ce qui est dit et n'a pas besoin d'une question supplémentaire. La parole est distribuée et cela a de bons côtés, temps à peu près équitable, mais c'est presque trop "ordonné", c'est bien aussi si les invité.es peuvent discuter entre eux (certes les conditions à distance et en présentiel ne facilitent pas les choses...).
Dans cette émission par exemple il était assez gênant que personne ne se permette de réagir aux propos de la journaliste du Figaro, qui faisait comme le gouvernement finalement en prenant l'excuse de la laicité pour justifier l'interdiction de signes d'une religion en particulier.
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Oblivion
Encore une fois, ASI sombre dans la critique hystérique de nos dirigeants. Seule la jalousie peut expliquer ces dénigrements incessants de notre excellent ministre de l’Éducation Nationale et de notre non moins admirable président de la République Française.
À seulement 26 ans, Gabriel Attal est devenu millionnaire, à force de travail, de mérite et de détermination. Toute le monde devrait prendre exemple sur lui, à commencer par votre présentatrice qui a sûrement préféré toucher des aides sociales plutôt que faire le tour du Vieux-Port pour trouver du travail.
Cet être d’exception qu’est Gabriel a daigné mettre les pieds, la semaine passée et pour la première fois de sa vie, dans une école publique, signe qu’il ne méprise aucunement les gueux.
Notre grand et merveilleux président, Monsieur Emmanuel Macron, est un homme véritable, un être de courage sans faille. Il a frappé du poing sur la table hier et déclaré « nous serons intraitables avec l’abaya », qui est le plus grand péril de notre pays, avec l’assistanat et les arrêts maladies.
Monsieur Macron, épaulé par notre éminent ministre du Budget de l’Éducation Nationale, notre grand écrivain Brun Le Maire et notre intransigeante secrétaire d’État à la Ville, lutte fermement contre les attaques incessantes des tissus islamistes, probablement formés chez Daesh, qui détruisent notre Éducation Nationale à grands coups de broderies en acrylique.
Les enseignants de vos émissions seraient bien avisés de passer moins de temps en interminables vacances scolaires grassement payées par les Français qui se lèvent à 4h du matin avec une conjonctivite pour se rendre au travail qui émancipe, et de consacrer plus d’énergie à imposer des uniformes bleu Marine aux adolescentes. Enfin, surtout aux plus pauvres et aux plus faibles, parce que c’est notre projet.
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Simon
j'en suis à la moitié de l'émission, et globalement le message des invités est : interdire l'abaya OK, mais passons à autre chose car il y a d'autres problèmes. c'est exactement ce que je pense.
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Alice L
C'est entièrement vrai ce qui a été dit sur les négociations des élèves (voire de leurs parents) autour des notes et des stratégies pour éviter les contrôles etc. Tout un sujet pourrait être fait sur le contrôle continu.
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Djac Baweur
LA SOUTANE À L’ASSEMBLÉE
Messieurs, au risque d’étonner l’honorable M. Chabert, je lui dirai que le silence du projet de loi au sujet du costume ecclésiastique, qui paraît le préoccuper si fort n’a pas été le résultat d’une omission mais bien au contraire d’une délibération mûrement réfléchie. Il a paru à la commission que ce serait encourir, pour un résultat problématique, le reproche d’intolérance et même s’exposer à un danger plus grave encore, le ridicule (Applaudissements et rires au centre et à droite), que de vouloir, par une loi qui se donne pour but d’instaurer dans ce pays un régime de liberté au point de vue confessionnel, imposer aux ministres des cultes l’obligation de modifier la coupe de leurs vêtements.
Je ferai du reste, observer à l’honorable M. Chabert que le problème n’est pas aussi simple ni aussi facile à résoudre qu’il semble le supposer. Ce que notre collègue voudrait atteindre dans la soutane, c’est le moyen qu’elle procure de se distinguer facilement des autres citoyens.
Mais la soutane une fois supprimée, M. Chabert peut être sûr que, si l’Eglise devait y trouver son intérêt, l’ingéniosité combinée des prêtres et des tailleurs aurait tôt fait de créer un vêtement nouveau, qui ne serait plus la soutane, mais se différencierait encore assez du veston et de la redingote pour permettre au passant de distinguer au premier coup d’œil un prêtre de tout autre citoyen.
L’honorable M. Chabert a visité certains pays ; il a pu constater que les pasteurs protestants ont des chapeaux d’une forme particulière, des redingotes d’une coupe spéciale, qui ne le cèdent en rien à la soutane comme signes distinctifs du caractère de ceux qui les portent. Quant au prestige dont jouit la religion dans nos campagnes, je crois qu’il serait téméraire de l’attribuer uniquement à la forme du vêtement que portent les prêtres. L’influence de l’Eglise tient à d’autres causes, moins faciles à détruire ; sinon, il y a longtemps que la libre pensée aurait déjà triomphé du dogme. (Très bien ! très bien ! à gauche.)
Votre commission, messieurs, a pensé qu’en régime de séparation la question du costume ecclésiastique ne pouvait pas se poser. Ce costume n’existe plus pour nous avec son caractère officiel, c’est-à-dire en tant qu’uniforme protégé par l’article 259 du code pénal. La soutane devient, dès le lendemain de la séparation, un vêtement comme un autre, accessible à tous les citoyens, prêtres ou non. C’est la seule solution qui nous ait paru conforme au principe même de la séparation, et c’est celle que je prie la Chambre de vouloir bien adopter.
Aristide Briand, 26 juin 1905.
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Xyretpolac
Pourquoi la reprise médiatique de l'interdiction se focalise-t-elle sur le vêtement féminin. Qu'en est-il du qamis ? Pourquoi les médias n'en parle-t-il pas ? Pourquoi Arrêt-sur-image ne pose-t-il pas la question ? Le comportement vestimentaire des garçons souhaitant se singulariser, et/ou afficher leur attachement religieux, et/ou suivre les préceptes familiaux ou sociaux en la matière, et/ou stigmatiser par contraste les filles ne portant pas d'abaya, etc. sera-t-il accepté, toléré, banalisé ? Le vêtement féminin est-il davantage un sujet que le vêtement masculin ?