-
remimaynegre13
5 ans après le tournage de cette émission je l'écoute (via le lien d'une nouvelle émission sur l'école et les neurosciences de la rentrée de Sept. 2019) et donc je trouve que cet Arnaud Gonzague est assez donneur de leçon ainsi que cette Mme Baumard, ils ont systématiquement nié, dévalorisé enfin invalidé de manière pédante et supérieur ce Mr Le Bris alors qu'il est le SEUL invité qui soit enseignant.
Ma parole quand tu les écoutes ce type ne comprend vraiment rien, un vrai boulet ! Et Daniel Schneiderman ne l'aide en rien, à sa place je me demanderai bien pourquoi avoir participé à cette émission !
Je suis surpris de ce déséquilibre dans les invités et de leur traitement inégal, et à la lumière d'aujourd'hui et de la série d'émissions sur le peuple, ses sous-représentations et les gilets jaunes je trouve édifiant cette émission.
Même ASI n'est pas exempt de ce…"trope"... que vous avez analysé si finement sur nos écran d'aujourd'hui, alors je dis pas ça pour provoquer mais je me demande si vous avez revu et critiqué vos anciennes émissions ?
-
@gilsplash
il me semble que partir du principe que l'école est en premier lieu là pour assurer une place dans la société à un individu, c'est là où est le problème.
De mon point de vue, le rôle de l'école c'est de faire découvrir et comprendre la société à l'enfant.
Ou bien l'école devient ouvertement une fabrique à petit agent économique. -
christophe philippon
À la lecture (rapide) des commentaires et donc sauf saut de ma part, l'essentiel n'y est pas, l'harmonisation de la correction des copies. Cette astuce plombe tout débat.
Résultat : un taux de réussite extraordinaire aux examens (brevet et bac) et l'ironie de moyennes au bac dépassant la note maximale. Ce qui par défaut ne reflète aucunement le niveau acquis. Au grand dam des apprenants.
Les élèves sont prêts à la connaissance mais les enseignants par peur de l'évaluation le sont-ils ?
Invitez donc des dirigeants et enseignants, syndiqués ou pas et posez-donc cette unique question. Soumise au préalable. Ainsi ils n'auront pas la possibilité de se sentir trompé par votre impertinence :
Un système où les responsables sont des tricheurs est-il crédible ?
cxtofe. -
HERVÉ FAURE
J'arrive après la bataille, bien après, mais je viens tout juste de visionner l'émission en pleine torpeur estivale... et j'ai une question : si quelqu'un a compris pourquoi Mr Boissinot a démissionné, je veux bien qu'il me donne l'info. Car cette démission sert de lancement à l'émission, Mr Boissinot annonce qu'il y a deux raisons à sa démission, mais il n'a jamais pu donner la deuxième, car DS ne l'a jamais laissé développer son argumentation. Enfin aidé des deux journalistes "spécialistes", il lui a soufflé que c'était en raison du conflit entre pédagogues et républicains (même Mr Meirieu reconnaît aujourd'hui que cette querelle n'a plus de sens, alors pourquoi structure-t-elle toute l'émission, mystère)... Je ne reviendrais pas sur le "consensus" lié à PISA et qui fait de la France un mauvais élève (alors que PISA est très contestable pour plein de raisons). J'ai quand même appris une chose qui m'a bien réconfortée, c'est que Mr Boissinot ne sait pas distinguer une connaissance d'une compétence. Je suis rassurée, moi non plus, et je sais encore moins évaluer des compétences, ce que l'institution me demande de faire aujourd'hui comme elle le demande à tous les enseignants...d'où la validation des compétences "par lot"... Merci de votre franchise Mr Boissinot! -
Strumfenberg ( Aloys von )
adblock+ est en vacances ? -
MasterTigrou
Non seulement vous invitez deux journalistes idéologisés et sur la même ligne, mais en plus vous les laissez insulter un intervenant défavorisé (car diffusé via Skype, et n'ayant donc pas les mêmes facilités pour intervenir durant le débat).
Franchement lamentable, Schneidermann. Apprenez à gérer une émission, par pitié, ou alors changez de métier : vous n'avez manifestement pas le socle requis pour l'exercer correctement. -
hfinge
Au secours !
Heureusement qu'il y eu le retour du 20 juin 2014 avec Angélique del Rey. -
pompastel
Je retente ma chance, j'aurais aimé quelques infos/témoignages/critiques/statistiques avant lundi (autres que leur site) :
Quelqu'un dans le coin connait le Collège-Lycée expérimental de la Ciotat ? -
Eric
Bravo pour ce titre réactionnaire ! Ah oui c'était mieux à l'époque de Rousseau. Sous la monarchie, on ignorait la névrose démocratique aussi. -
philippe d
La semaine dernière, l'émission Grain à moudre, sur France Culture, a fourni un débat bien plus intéressant qu'Arrêt sur images. L'opposition connaissances / compétences a été immédiatement démontée par les chercheurs invités. D'ailleurs il n'y avait pas de journalistes invités, mais des chercheurs qui ont aussi évoqué l'origine libérale de la notion de compétence. Comme quoi une émission de service public peut donner un débat plus intéressant qu'un site comme Arrêt sur images, qui se glorifie beaucoup trop d'être en mesure de fournir des contenus plus intéressants que les medias dits mainstream, sous prétexte qu'il est un média indépendant-sur-le net-sans-pub. Surtout, l'animateur de France Culture, Hervé Gardette, a le mérite de ne pas se placer dans une position de candide, dans laquelle se complaît commodément Daniel Schneidermann pour mieux dissimuler sa méconnaissance des dossiers.
Du Grain à moudre -
Bruanne
Je profite de ce forum pour porter à la connaissance des non-enseignants du primaire un fait que tous les instits dénoncent mais ça ne passse jamais dans les médias, et pourtant ça me paraît important.
Si vous consultez les programmes et horaires du Ce2, Cm1, Cm2 sur le site du ministère de l'éducation nationale, vous constaterez que l'année scolaire comporte, d'après les programmes :
288 heures de français
180 heures de mathématiques
108 heures de sport
54 heures de langue vivante
78 heures de sciences
78 heures arts et histoire de l'art
78 heures d'histoire, géo , éducation civique
Si on additionne, ça fait donc 288 + 180 + 108 + 54 + 78 + 78 + 78 = 864 heures d'enseignement.
Chaque semaine les élèves sont présents 24 heures à l'école, et il y a 36 semaines dans l'année scolaire : 24 x 36 = 864 heures.
Et là, on voit tout de suite qu'il y a un GROS problème, si on a déjà bossé avec des élèves et pas seulement dans un bureau du ministère ou d'un média.
Parce que dans la journée scolaire, sur le temps de présence des éèves, il y a les récréations.
15 minutes le matin et 15 minutes l'après-midi.
Donc, pour 4 jours par semaine ça fait 2 heures de récré par semaine.
Et si c'est 4.5 jours ( réforme des rythmes scolaires) ça fait 2 heures 1/4 par semaine de récréation.
Or, sur une année, deux heures et quart de récréatio par semaine, ça fait un total de 2.25 x 36 = 81 heures
81 heures que les programmes oublient tout simplement de prendre en compte, mais qui sont inévitables !
C'est plus que le temps annuel de langue, d'arts ou d'hist-géo-éduc civique ! C'est quasiment 10% du temps scolaire !
Donc, un ministère qui fait son vrai boulot, c'est à dire qui statut ce qui doit effectivement être fait, doit commencer par considérer que les temps d'enseignement à l'école peuvent représenter un total de 21h45 chaque semaine.
Je suis allée fouiner un peu dans les anciens programmes, et j'ai découvert que cette supercherie date de 1977.
Avant 1977, le temps de récréation était comptabilisé dans les programmes.
programmes de 1945
En 1977, la durée de la semaine scolaire est passée de 30 à 27 heures.
L'arrêté du 18 mars 1977 est ici
C'est donc à ce moment-là qu'il aurait fallu annoncer largement qu'on réduisait les contenus.
Le tour de passe-passe a consisté à ne plus faire figurer les temps de récréation dans les programmes.
On gardait donc le même horaire par matière, mais de façon absolument artificielle.
Même logique pour le cours élémentaire en 1978
Et pour le cours moyen en 1980
Depuis, la semaine scolaire est passée d'abord à 26 heures puis en 2008 à 24 heures, mais la récréation n'a jamais refait son apparition dans les horaires et programmes de l'école !
A quand un ministre, de droite ou de gauche, qui ne confond pas les programmes scolaires avec des déclaration de foi électorales ?
Pour cela, il faut non seulement qu'il rétablisse cette grossière manipulation, mais aussi qu'il prenne en compte le fait que peu d'élèves se téléportent de la cour à la salle de classe, en conséquence quand la sonnerie retentit cela ne marque pas le début des enseignement, mais la mise en rang pour ensuite monter en classe, le déshabillage dans le couloir, l'entrée en classe, l'appel, l'installation ... et ENSUITE on commence les enseignements.
Et pour descendre en récréation et en revenir, là encore ça prend du temps.
Énormément de temps avec des élèves de petite section de maternelle, moins avec des Cm2, mais même avec des Cm2 très disciplinés ça représente au minimum 15 minutes par jour.
Donc au strict minimum 1 heure par semaine soit 36 heures par an.
Tout programme qui prévoit plus de 21h30 d'enseignement hebdomadaire est un document artificiel non ancré dans le réel. -
Pierre38330
Bon.
C'est un peu tard, mais,
mais pour ma satisfaction personnelle, quelqu'un pourrait-il me dire quel jour et à quelle heure le titre l'émission est passé de " Sous Rousseau" à "a l'époque de Rousseau".
Parce que là , il y a tout.
Pis sa sert à koi kon kôse bien pisske de tout fasson; y nou comprenn pas ?
(j'ai mis un "s" à pas, effort surhumain) -
pierrotDelParis
Emission passionnante pour entendre ce qu'il se dit quand des bobos de gauche par à la gauche bobo !
J'ai été étonner du peu de considération que vous avez donné pour votre intervenant internet.
Pour une émission @, il faudrait recadrer, inventer ?, le comportement que vous afficher vis à vis d'un intervenant camWeb.
Quoi qu'il en soit, le fait de pouvoir ajouter une intervention après-coup est vraiment spécifique du nouveau média @, et je me dit que c'est une pratique que l'on va surement voir se développer sur les replays des chaines traditionnelles.
POURQUOI NE PAS OUVRIR CETTE POSSIBILITE A DES INTERVENANTS NON "@rrêt sur images" ?
Bonne journée. -
Jaimie de la Solexine
J'ai du rater un épisode, de quel supplément avec Del Rey parle-t-on ?
J'aimerais voir, cela devrait "voler plus haut",merci. -
Oxygen
19 novembre 1957 Cher Monsieur Germain, J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j'ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse, de toutes mes forces. Albert Camus]
30 Avril 1959 Mon cher petit, (...) Je ne sais t'exprimer la joie que tu m'as faite par ton geste gracieux ni la manière de te remercier. Si c'était possible, je serrerais bien fort le grand garçon que tu es devenu et qui restera toujours pour moi « mon petit Camus». (...) Qui est Camus ? J'ai l'impression que ceux qui essayent de percer ta personnalité n'y arrivent pas tout à fait. Tu as toujours montré une pudeur instinctive à déceler ta nature, tes sentiments. Tu y arrives d'autant mieux que tu es simple, direct. Et bon par-dessus le marché ! Ces impressions, tu me les a données en classe. Le pédagogue qui veut faire consciencieusement son métier ne néglige aucune occasion de connaître ses élèves, ses enfants, et il s'en présente sans cesse. Une réponse, un geste, une attitude sont amplement révélateurs. Je crois donc bien connaître le gentil petit bonhomme que tu étais, et l'enfant, bien souvent, contient en germe l'homme qu'il deviendra. Ton plaisir d'être en classe éclatait de toutes parts. Ton visage manifestait l'optimisme. Et à t'étudier, je n'ai jamais soupçonné la vraie situation de ta famille, je n'en ai eu qu'un aperçu au moment où ta maman est venue me voir au sujet de ton inscription sur la liste des candidats aux Bourses. D'ailleurs, cela se passait au moment où tu allais me quitter. Mais jusque-là tu me paraissais dans la même situation que tes camarades. Tu avais toujours ce qu'il te fallait. Comme ton frère, tu étais gentiment habillé. Je crois que je ne puis faire un plus bel éloge de ta maman. J'ai vu la liste sans cesse grandissante des ouvrages qui te sont consacrés ou qui parlent de toi. Et c'est une satisfaction très grande pour moi de constater que ta célébrité (c'est l'exacte vérité) ne t'avait pas tourné la tête. Tu es resté Camus: bravo. J'ai suivi avec intérêt les péripéties multiples de la pièce que tu as adaptée et aussi montée: Les Possédés. Je t'aime trop pour ne pas te souhaiter la plus grande réussite: celle que tu mérites. Malraux veut, aussi, te donner un théâtre. Je sais que c'est une passion chez toi. Mais.., vas-tu arriver à mener à bien et de front toutes ces activités ? Je crains pour toi que tu n'abuses de tes forces. Et, permets à ton vieil ami de le remarquer, tu as une gentille épouse et deux enfants qui ont besoin de leur mari et papa. A ce sujet, je vais te raconter ce que nous disait parfois notre directeur d'Ecole normale. Il était très, très dur pour nous, ce qui nous empêchait de voir, de sentir, qu'il nous aimait réellement. « La nature tient un grand livre où elle inscrit minutieusement tous les excès que vous commettez.» J'avoue que ce sage avis m'a souventes [sic] fois retenu au moment où j'allais l'oublier. Alors dis, essaye de garder blanche la page qui t'est réservée sur le Grand Livre de la nature. Andrée me rappelle que nous t'avons vu et entendu à une émission littéraire de la télévision, émission concernant Les Possédés. C'était émouvant de te voir répondre aux questions posées. Et, malgré moi, je faisais la malicieuse remarque que tu ne te doutais pas que, finalement, je te verrai et t'entendrai. Cela a compensé un peu ton absence d'Alger. Nous ne t'avons pas vu depuis pas mal de temps... Avant de terminer, je veux te dire le mal que j'éprouve en tant qu'instituteur laïc, devant les projets menaçants ourdis contre notre école. Je crois, durant toute ma carrière, avoir respecté ce qu'il y a de plus sacré dans l'enfant: le droit de chercher sa vérité. Je vous ai tous aimés et crois avoir fait tout mon possible pour ne pas manifester mes idées et peser ainsi sur votre jeune intelligence. Lorsqu'il était question de Dieu (c'est dans le programme), je disais que certains y croyaient, d'autres non. Et que dans la plénitude de ses droits, chacun faisait ce qu'il voulait. De même, pour le chapitre des religions, je me bornais à indiquer celles qui existaient, auxquelles appartenaient ceux à qui cela plaisait. Pour être vrai, j'ajoutais qu'il y avait des personnes ne pratiquant aucune religion. Je sais bien que cela ne plaît pas à ceux qui voudraient faire des instituteurs des commis voyageurs en religion et, pour être plus précis, en religion catholique. A l'École normale d'Alger (installée alors au parc de Galland), mon père, comme ses camarades, était obligé d'aller à la messe et de communier chaque dimanche. Un jour, excédé par cette contrainte, il a mis l'hostie « consacrée» dans un livre de messe qu'il a fermé ! Le directeur de l'École a été informé de ce fait et n'a pas hésité à exclure mon père de l'école. Voilà ce que veulent les partisans de « l'École libre » (libre.., de penser comme eux). Avec la composition de la Chambre des députés actuelle, je crains que le mauvais coup n'aboutisse. Le Canard Enchaîné a signalé que, dans un département, une centaine de classes de l'École laïque fonctionnent sous le crucifix accroché au mur. Je vois là un abominable attentat contre la conscience des enfants. Que sera-ce, peut-être, dans quelque temps? Ces pensées m'attristent profondément. Sache que, même lorsque je n'écris pas, je pense souvent à vous tous. Madame Germain et moi vous embrassons tous quatre bien fort. Affectueusement à vous. Germain Louis]
..... -
tchd
Allez, juste pour le petit plaisir narcissique de rapporter une citation vachement intelligente:
Bachelard : il faut mettre la société au service de l'école et non l'école au service de la société.
Vous avez quatre heures. -
yoem64
Un des trous des débats sur l'éducation, qui touche tous les discours tenus ici, sans exception, relève du fait que 50% du temps éducatif éveillé des enfants, ados et jeunes se fait hors cadre formel. Dès lors l'assimilation éducation = école ne tient ni n'a jamais tenu. Aucun de vos interlocuteurs ne place l'école dans un schéma éducatif plus général, qui à la fois restitue la place de l'école tout en évitant le biais qui nous met tous et toutes dans la nasse à savoir que faire reposer tout le projet éducatif national sur l'école est inconsistant, inconséquent et tout simplement très dangereux in fine, surtout quand la situation économique, sociale, culturelle et/ou politique se crispe. Le bouc émissaire est tout trouvé, puisqu'il a lui-même fait tout ce qu'il fallait pour évacuer du paysage (éducatif) tous les autres acteurs, qui ont une co-responsabilté partagé en ces domaines. A force de faire la bijection sus-dite, et le corps enseignant y est hélas pour beaucoup, nous avons des discours qui tournent en rond, des fausses tautologies en pagaye, et des "experts" qui sont autant experts que les 60 millions de sélectionneurs le sont sur la sélection nationale hexagonale. Affligeant, désespérant, et sans hauteur du vue aucune. -
jack
Plus une émission est "naze" plus elle fait réagir (c'est bon pour les abonnements ?)... j'ai peur pour la qualité des émissions à venir si cette logique à la "Voici" ou autres magazines pipoles l'emporte, dirigé qui plus est par quelqu'un qui ne maitrise pas du tout le dossier !
Sur ces questions de société aussi intéressantes que complexes, il manque en effet un animateur à la hauteur des questions, qui connaisse bien le sujet, qui invite des bons débateurs etc... (à l'image de l'émission de l'autre jour sur le foot et l'incompétence crasse de DS...). Ici la compétence de l'animateur est insuffisante s'il ne connait pas le sujet (et là on est au coeur du sujet). La compétence de l'animateur doit s'articuler aux connaissances du sujet de l'émission. Sinon un "Nagui", un "Drucker" ou un "Vincent Lagaffe" (animateurs très compétents et qui font de l'audience) peuvent très bien faire l'affaire !! Mais alors ça donne ce genre d'émission .... -
Bruanne
Le supplément avec Del Rey est très bienvenu.
Ce qui serait super, la prochaine fois qu'@si parle de " l'école ", ça serait de commencer par définir ce mot.
C'est quoi " l'école " ?
Le système scolaire français ?
Le primaire ? Tout le primaire ou bien la maternelle est considérée à part ?
Le primaire + le collège ?
De la maternelle jusqu'au lycée ?
Entre l'émission de la semaine dernière et l'arrêt sur image d'aujourd'hui, on a évoqué le "socle commun", mais on a cité des exemples comme " le codage" ou les cours de philosophie au lycée, tout en disant qu'on parlait des jeunes qui quittent l'école à 16 ans et de ce qu'ils ont besoin de savoir pour s'intégrer sur le marché du travail : trop de choses sont mélangées.
Un jeune qui quitte l'école à 16 ans n'a jamais eu de cours de philo et ne va certainement pas être programmeur, en tout cas pas dans un premier temps. -
Bracam
La question soulevée par Frank Lepage reste : l'école peut-elle/doit-elle apprendre à comprendre et à développer les outils de la pensée, ce qui permet en l'occurrence de développer nombre de compétences et connaissances évidemment, ou faire apprendre "par coeur", pour obtenir de bons éléments dociles et employables ? Il n'y a aucun doute pour moi que personne, dans les milieux de pouvoir au sens large (politique mais plus encore économique) ne tient sincèrement, les exceptions étant là comme d'hab pour le confirmer, à ce que le niveau de compréhension du futur citoyen dépasse le ras des pâquerettes. L'employabilité est à ce prix, la compétitivité, la paix sociale (voui madame). Je trouve évidemment le complément d'émission utile, dense ? mais il ne me donne pas vraiment l'impression de rétablir les idées ou de renverser la table, celles qu'en un grand choc de simplification certains voudraient "faire rase".
A propos de le Kulture, Frank Lepage rappelle que son niveau s'élève certes, un employé d'aujourd'hui disposant de connaissances bien plus étendues que son prédécesseur de 1950. Mais il ironise à juste titre sur le fait que si "le pauvre se cultive, le riche se cultive aussi". Autrement dit, l'écart entre classe dominante et soutiers reste identique. A cette question manifestement assez irréductible et précautionneusement présentée par DS, faut-il valoriser l'apprentissage par coeur ou donner les outils de la compréhension, Angélique Del Rey me semble donner une réponse qui se veut éclectique, pour en arriver à décrire son enseignement basé sur le questionnement, la réflexion, tout ceci étant bien sûr de nature à développer les compétences... et n'excluant en rien la notion de discipline (attention, il y a un piège avec ce mot).
Et surtout, je retiens cette phrase qui résume mon sentiment : on passe, pour moi, d'un élitisme à un autre, dit-elle, à propos de l'école des compétences. Ou encore, elle rappelle l'expression d'A. Gonzagues qui parle d'une "philosophie différente de l'école", et en fait, la question de la méthode deviendrait secondaire. On peut se demander dans quelle mesure tout principe de réforme "non citoyen" ne poursuit pas ce but simple : conforter le pouvoir d'une élite ou le remplacer par celui d'une autre. S'il y en a que cela étonne, il est peut-être temps qu'ils ouvrent les yeux, que ce soit pour assumer avec eux cette réalité que les classes dominantes nous infligeront à jamais, ou pour entrer dans le camp des "idéalistes", cette clique hirsute que cette injustice a de tout temps préoccupé.