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Bianca
Bonjour, Thématique et approche remarquables et vivifiantes comme très souvent. Merci ! Toutefois la présentatrice Nassira El Moaddem mentionne le gras comme facteur d'obésité ; le sucre n'est-il pas davantage mis en cause de nos jours ? Par ailleurs, si le choix des invité.e.s est comme toujours très pertinent, j'ai eu l'impression qu'elles étaient très cadrées ne pouvant exprimer à l'instant T que ce qui était attendu d'elles. Cela m'a donné l'impression, fallacieuse certainement mais il n'empêche comme telle ressentie, que le discours était construit id est émanait de la présentatrice et /ou de l'équipe ayant contribué à la préparation de l'émission et non des invitées. Sans pour autant bien sûr que les propos des invitées ne soient tronqués. La construction des interviews avec des questions très ciblées : telle invitée doit apporter tel élément à tel moment... c'est ça qui me gêne, je crois. Les problématiques de fond, à la fois actuelles et traitées avec du recul sont toujours pertinentes et éclairantes. Espérant que ces remarques seront utiles et demeurant ouverte à l'échange, merci de la qualité des propositions. Cordialement.
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Romy St Cz
les femmes fantasment elles sur les hommes obeses ?
L'obesité ne fait pas vendre car elle n'est pas desirée. ET ce n'est pas pret de changer.
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kirisakow
https://www.france24.com/fr/émissions/le-débat/20210304-obesite-probleme-de-pays-riche
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vache à lait
ça aurait été inintéressant d’avoir le point de vu de Laurence Bocolini.
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Cobalt 60
La fin est curieuse. Cela fait des années que les présentateurs et présentatrices de JT s'affichent debout en début d'émission. Et cela concerne aussi bien les hommes que les femmes. De plus, ce n'est pas propre à la France. Autant que je puisse en juger d'après les JT auxquels j'ai accès, c'est le cas également sur la BBC, et sur les télés publiques espagnoles japonaises et coréennes.
C'est une mode et puis c'est tout. Pourquoi n'y voir que la seule l'exhibition du corps féminin ?
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Tatanka
Sexe des anges.
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Hallucined Imposteur
Super mais trop court, j'avais encore faim d'entendre les intervenantes et l'intervenant.
Beinh, le plus du plus est le terme médical "obésité morbide".
Légèrement très gros, par heures, par mois ou année, ce "obésité morbide" faut se le goinfrer.
Yes, I'm a man, n'empêche que !
Dans mes vastes périodes de gros en surpoids chargé (Tare 3,5 tonneaux), le regard des autres était euh ... lourdingue.
Un colocataire du Forum nie la torture psychologique infligée du miroir.
C'est son point de vue et il se le partage ; il en a le droit bien sûr.
Et même de se donner des coups de marteau sur la tête (ça moins mal quand on s'arrête), c'est son droit !
Bombay-Karachi, vaches maigres à Tombouctou.
Je me casse.
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sylvie
Bon, Loana est maniaco-dépressive. Je ne sais pas si certains médias et personnes comprennent de quoi il retourne ou si ne leur importe que le fric et l'audimat... Mais sont en dessous de tout.
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Marten
Notes au fur et à mesure de la visualisation :
Après quelques, grossophobie me semble d'emblée un mot valise qui n'aide pas à y voir clair.
Jai l'impression que t'émission n'est pas vraiment sur la discrimination des gros mais sur l'humiliation des gros.
Un peu comme l'humiliation du dernier de la classe, ou celle du vendeur qui n'a pas atteint les objectifs attendus.
C'est-à-dire qu'on culpabilise les gros d'être gros, on les pointe du doigt, on les infantilise.
La comparaison avec l'émission Pascal le grand frère me parait à cet égard très bonne (dommage que Gabrielle Deydier ait été coupée à ce moment là...).
Donc dire comme Gabrielle Deydier que gros ou grosse "ne devrait pas avoir de connotation négative", c'est dénier la réalité. (Soit dit en passant, ce qu'elle dit autour et sur les euphémismes du type "rond" me parait très juste.)
Car gros c'est en général mauvais pour la santé, c'est gênant pour pouvoir se déplacer vite, c'est souvent disgracieux, etc. Personne ne souhaite que son père prenne du ventre, car chacun sait derrière ce que cela signe et peut impliquer pour sa santé.
De même ce n'est pas en "abolissant les concours de beauté", que l'on peut mettre fin aux jugements esthétiques, aux différences de beauté comme elle semble le supposait. On peut vouloir faire en sorte que l'apparence compte moins, que des normes quasi anorexiques soient moins rabâchées aux femmes, moins stigmatisantes, qu'il y ait moins de préjugés, mais on ne peut pas abolir l'apparence.
En revanche, à bon droit elle pourrait attaquer la connotation positive de la minceur, objectivement, au delà du ressentiment contre toute forme d'apparence.
Pour revenir à ces scènes d'humiliation et stigmatisation des gros, elles me rappellent aussi le documentaire de Pierre Carles Attention Danger travailler avec ce manager qui pointe les cheveux trop longs d'un jeune homme.
Mais toute cela se ne sont que des impressions, des comparaisons hâtives, que l'émission ne m'aident que trop peu à éclaircir. L'émission montre l'évidence de la perversité de ces mises en scène mais n'aide pas à aller plus loin.
C'est grossophobe point.
J'aimerai vraiment que ASI aille plus loin dans son métier premier : sur l'interprétation des images. Aller au delà de l'évidence. Que cela permette de mettre en perspective ces scènes, ce "spectacle", de comprendre ses racines idéologiques, ses causes, ses messages implicites, etc.
Quelqu'un comme Rolland Gori qui a travaillé sur le diktat de la norme serait parfait pour ça. Mais il y en a sans doute bien d'autres.
Paul Sanfourche dit que Loana avait l'apparence la femme idéale. C'est faux. Elle était surtout assimilée à une bimbo.
"Le corps des femmes a toujours tort" : la citation est extrêmement intéressante mais Mais c'est contradictoire avec ce qu'il a dit avant (femme idéale).
Donc oui le corps et plus généralement l'apparence de Loana a toujours tort, mais avant tout parce qu'elle ne possède pas certains codes, certains habitus, certains standards de mode, même quand elle est blonde, mince et (trop) pulpeuse.
Concernant le loft, intéressant la comparaison dans le temps des lofts. Mais à nouveau je reste sur ma faim sur l'analyse des causes, conséquences, changements symboliques. C'est assez surprenant qu'il n'y ait pas de remarques sur les stereotypes des mecs dans les Marseillais également beaucoup plus stereotypés, beaucoup plus réduits eux aussi à des objets de consommation. Non rien, ça passe direct à la banalisation de la chirurgie esthétique et les problèmes de santé que cela peut impliquer pointés pour la 3ème fois dans l'émission... comme un retour du refoulé ?
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Odyssée
MERCI pour cette émission dense, intense, sage, stimulante... à la fois militante et nuancée. MERCI aux invité-e-s pour leur honnêteté, leur discernement et leur refus de la facilité... MERCI d'avoir osé un sujet rarement traité même sur ASI...
C'est un sacré décryptage qui gagnerait à être très largement diffusé. Et peut-être pourrait on aller plus loin dans la déconstruction de la "prostitution visuelle" avec un sujet inspiré du regard ou des oeuvres de Nelly Arcan ?
Cela dit, j'ai l'impression que sur certaines chaines de youtubers, la prime à la beauté classique ou aux plastiques irréprochables ne semble plus fonctionner. Est ce que la mouvance LGBTQIA ne libèrerait pas un peu le regard ?
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cécile clozel
On parlait d'emprise et d'abus, ici, il y a peu... pour moi cette scène du miroir n'est pas seulement violente, elle est un viol.
mais le pire, ce n'est peut-être pas ça. Ce qui m'a le plus choquée, c'est que cette scène inaugurale pose d'emblée le propos, pervers, de la manipulation autour de laquelle se déploie l'émission : sous couvert "d'aimer son corps", il s'agit de le considérer de l'extérieur, dans le miroir, dans cette mise en abyme du regard vu par d'autres et donné à voir à tous, et se voyant se regarder... de se projeter dans un faux self, dans un ravaudage narcissique, surmoïque, aliéné.
On ne peut s'aimer que de l'intérieur, pas d'un intérieur clos sur lui même, mais d'un intérieur "noyau", foyer de sensations, d'échanges, d'affects, d'émotions, de perceptions, de désirs. Le miroir (pas celui où on se reconnait, celui où on se jauge) ne peut qu'aviver indéfiniment les blessures narcissiques, même lorsque, passagèrement, il renvoie une image idéale.
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Simon Delvaux
Très bonne émission qui aurait mérité d'être un peu plus longue car ça fait un peu expédié à la fin. J'ai toutefois voté pour son passage en gratuit car elle mérite d'être vue par le plus grand nombre.
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Ghis
Merci pour l'émission.
Le discours de Gabrielle Deydier est vraiment intéressant. J'ai bien aimé notamment le "skinny gaze", complètement illustré par l'émission de K. Lemarchand (2 femmes minces pour présenter une émission sur les personnes grosses et parenthèse, uniquement des femmes sur le plateau de l'émission de Faustine Bollaert également).
A propos de ce mot "skinny", une petite remarque, je n'avais pas fait attention jusqu'alors, dans certains magasins, les jeans du moins pour les femmes sont appelés "skinny"/"slim", mais bien sûr il n'y a pas "fat" ou "big", montrant clairement que l'un est valorisant (pourtant être très maigre peut aussi être un problème de santé important) contrairement à l'autre.
Pour moi, le pb de ces émissions est qu'elles se centrent sur les individus comme si le problème venait d'eux : c'est uniquement de leur faute si les personnes sont grosses et elles doivent donc maigrir à tout prix, alors que ce qui devrait être discuté, médiatisé, c'est la grossophobie (comme toutes les formes de discrimination).
J'imagine que le livre de G. Deydier en parle très bien et cela est abordé dans l'émission, mais revoici quelques extraits de l'article de télérama sur le sujet, qui je trouve montre bien à quel point celle-ci est partout et malheureusement oubliée.
La France compte environ six millions et demi d’obèses et près de deux millions de personnes souffrant de surpoids (avec un IMC, indice de masse corporelle, compris entre 25 et 30, on parle de surpoids ; au-delà de 30, d’obésité). Or rien n’est fait pour eux. Les métros, les bus, les tramways : la plupart du temps, non équipés de sièges ad hoc. Les écoles, dotées d’un mobilier standard, et tant pis pour les enfants qui se cognent chaque jour les jambes contre les tables. Les hôpitaux, dont les lits sont rarement capables d’accueillir des gens de plus de 120 kilos – idem pour les chaises roulantes –, et où les blouses sont attribuées d’office aux patients, même s’ils ne peuvent pas les fermer. Les tensiomètres, aux brassards souvent trop étroits (or comprimer le bras augmente… la tension). Sans compter qu’à Paris seuls deux hôpitaux publics proposent des IRM version XXL !
(...)
À cela s’ajoute ce qui ne se mesure pas : le rejet social assumé, de la part de collègues, de serveurs, de vendeurs, ou même de médecins. « Un jour, j’ai voulu compter le nombre de remarques sur mon poids en vingt-quatre heures. Quand je suis arrivée à seize, j’ai arrêté », raconte Amandine, 34 ans.
(...)
Plus pernicieux, on les croit souvent incapables de se prendre en main, dépourvus de courage et de volonté. Un cliché aux conséquences graves, tant il entrave l’accès au monde du travail, régi par les valeurs inverses – rapidité, réactivité, opiniâtreté. Une discrimination à l’embauche désormais constatée par le Défenseur des droits, que le sociologue Jean-François Amadieu (auteur, entre autres, de La Société du paraître, éd. Odile Jacob, en 2016) a repérée depuis longtemps. « Les personnes obèses voient s’accumuler sur elles les stéréotypes négatifs. On les soupçonne non seulement de manquer d’énergie, mais aussi de compétences – là où un candidat au physique attrayant sera présumé dynamique et intelligent. On les rend responsables de leur corpulence, en estimant qu’elles n’ont qu’à moins manger et bouger plus. Les employeurs ont aussi tendance à penser qu’elles auront plus tard des problèmes de santé, donc qu’il ne faut pas miser sur elles. »
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JeanneD
Je viens de voir qu'il y a en France plus d'hommes que de femmes qui souffrent de surpoids alors que l'émission fait la part belle aux femmes, c'est intéressant de voir que certaines régions sont plus touchées que d'autres https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/25/un-francais-sur-deux-est-en-surpoids_5019615_3244.html#:~:text=Il%20appara%C3%AEt%20que%2041%20%25%20des,de%20femmes%20en%20surcharge%20pond%C3%A9rale.
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Cram
émission passionnante
mille mercis
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Jayraymie
Cette émission de Le marchand est en effet abjecte. Peut-on imaginer un instant une émission qui proposerait à des candidates noires de se faire blanchir la peau ? On les suivrait à l'image de l'émission de lemarchand dans leur processus de changement entourées de psy, de médecin et avec une animatrice du type Adriana Karembeu.
Ou bien encore une émission qui invite le candidat homosexuel à devenir hétérosexuel ?
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Asinaute sans pseudo df3f9
Super émission !
J'aurais souhaité savoir si Loana avait été invitée à participer à cette émission ? Si oui, pourquoi n'a-t-elle pas souhaiter intervenir et si non, pourquoi ne pas l'avoir invitée ? -
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