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philippe monnier
bonjour,
bravo pour le sujet.
je voudrais l'envoyer à un ami, mais est-ce que le sujet est d'utilité publique ? c'est la condition pour qu'il puisse visionner la vidéo.
merci. -
Holden
Un très bon article de Mélenchon sur son blog :
Extrait :
Une bonne preuve de cet effet d’opportunité est que l’invasion militaire de l’Afghanistan a été préparée par les Américains et les Britanniques plusieurs mois avant le 11 septembre. Dès l’été 2001, les Américains avaient commencé à envoyer des commandos en Afghanistan et avaient pré positionné d’importantes forces en Egypte tout en déployant avec les Britanniques leurs flottes en mer d’Oman pour préparer l’invasion du pays. Les vrais motifs de l’invasion étaient donc ailleurs que dans la réplique à Oussama Ben Laden, qui n’avait d’ailleurs d’autre lien avec l’Afghanistan que de s’y être réfugié dans les montagnes. Souvenons nous que le régime taliban qui gouvernait à l’époque à Kaboul avait déclaré accepter au lendemain du 11 septembre de livrer Ben Laden pour qu’il soit jugé. Mais peu importait alors aux Américains. Colin Powell affirme alors au monde entier que les Etats-Unis détiennent des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 septembre et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité. Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. Ce tableau est couvert d’une ombre inquiétante depuis l’origine. En effet, les Américains sont très actifs en Afghanistan et au Pakistan depuis la fin des années 1970. Ils se sont fortement appuyés sur les islamistes pour contrer l’influence soviétique dans la région. C’est eux qui ont constitué « Al-Qaïda » à l’époque pour combattre les russes. A ce titre, ils avaient directement armé les Talibans. La prise de pouvoir de ceux-ci à Kaboul en 1996 avait été soutenue par deux alliés de poids des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Tout ce passé semble s’être évanoui des souvenirs officiels et des « argumentations » du présent. Pourquoi ?
LIEN -
danielle blin
statistique pure: combien de fois évoquez vous, comme titre de presse, l'existence même de Politis, de l'Humanité, de Marianne???
Jamais
censure, vous avez dit censure?
Danielle Blin -
Médi 13
J'ai trouvé l'émission excellente . J'ai remarqué que Pierre Babey a éludé la question de DS lorsqu'il lui a demandé de dire si les reportages et les sujets tournés au milieux des soldats etaient oui ou non dictés par le service de presse de l'armée -
ChicoMel
Salut tutti
ça fait quelques années que je suis @si et je trouve que cette émission commence à se rapprocher de la qualité télé d'antan. Mais en vieux ringard du format télé, je reste un peu sur ma faim pour la chute. Ca serait pas cool de mettre un petit générique de fin, histoire de rappeler le nom des intervenants ( à table et derrière les caméras) leur job etc. et de nous permettre une transition plus paisible vers notre médiocre quotidien?! Oui, non, possible, pas possible, intéressé?
Merci pour votre excellent travail, c'est vraiment la grande classe et ça fait beaucoup de bien. -
Lardonfree
Monsieur Alain Korkos ne vous laissez plus faire!!!!!
Votre patron (?) est un censeur doublé d'un horrible dictateur.
j'ai été très choqué par cette attitude, ce bras tendu, main ouverte voulant dire <>
Aaaaah quel manque de respect ( y compris pour les @sinautes). -
Nohcilop
DS avait il un train à prendre??????
J'en perds tout mon courage qui n'est certes pas bien gros. Cela fait déjà 8 mois qu'on lui répète de prendre son temps, et il revient comme un pittbull coupant jacques pour mieux sectioner Jean en pleine phrase. Et si on lui coupait son micro???
J'ai aimé Mr Korkosss et sa mimique estomaquée de se faire museler. Résistez tous autant que vous êtes dans la pièce blanche.
J'ai vomi les coupures de l'émission.
Et sur le fond, j'ai moi aussi pas appris grand chose du débat : et pourtant je suis bon public, mais là je me suis même attelé à changer mes patins de freins de vélo pendant le visionnage. Première fois que cela m'arrive.
Voilà...plein de choses à améliorer pour cette rentrée même si je vous adore tout les jours un peu plus. -
Stéphane VALLEE
Emission certainement intéressante mais inaudible du fait de l'écho... C'est très dommage car cela anéantit tout le travail de journalisme réalisé... -
Olivier
Ainsi donc, les images de 2008 seraient identiques à celles de 1959 .? Non, trois fois non.
Ce qui saute au yeux au visionnage des extraits de "5 colonnes...", c'est la volonté des commentaires et des journaliste de l'époque de souligner la bêtise et la tartufferie des "événements" d'Algérie. Pas de manière directe, bien sûr. Mais par une forme de résistance, "sémantique" dirons-nous.
En 2008, à la télé, on pas pas de censeur au banc de montage pour veiller à la bonne image de la France, on est la France.
Deux exemples.
Le courrier aux soldats. En 2008, le courrier et les colis, c'est "le moral des troupes", comme l'indique un militaire. Point. En 1959, il y a ce commentaire plein d'emphase sur la maman si loin de son fils, qui souffre de cette séparation, et lui, le fils, dans la pénombre de la tente. Toute l'absurdité de la guerre résumé en 10 secondes.
L'interview des gradés. En 2008, le militaire récite son catéchisme à un journaliste le petit doigt sur la couture. Point. En 1959, le journaliste fait mine de se prendre au jeu du discours civilisateur-patriotique de l'impayable Bigeard et le félicite de sa victoire prochaine sur les felagas. Le ton est tellement faussement enjoué que de nos jours, même un Bernard Kouchner ou un Jack Lang auraient tiqué. Mais à l'époque, l'enthousiasme du journalisme cloue un peu le bec de Bigeard qui appuie sur la pédale de frein et explique en gros que c'est Paris qui décide, hein. Magnifique moment de dégonflage d'une politique baudruche.
Alors, non, 2008 n'est en rien comparable à 1959. 2008, c'est comme si 1959 n'avaient pas existé.
En 2008, quand un journaliste parle de la politique de la Françe à l'étranger, il dit "nous". "Nos" Soldats, "notre" mission, "on" est en Afghanistan, etc. Sur le plateau d'@si, le journaliste de France 3 ne s'offusque pas que certaine images ne peuvent être montrées à l'écran car "l'Occident" ne l'accepterait pas.
Intéressante redéfinition du métier de journaliste en 2008 : représentant de l'Occident qui parle de la France et de ses armées à la première personne du pluriel. L'explication de cette différence entre 5 colonne à la Une et la télé d'aujourd'hui est peut-être à trouver ici. -
ag
Si finalement je ne tiens plus je vais critiquer le décors :
Positif : Le fond est beaucoup est beaucoup plus sobre, ça c'est chouette !
Negatif : on a l'impression qu'on a simplement imprimé et découpé le logo puis collé sur le décors : ça fait cheap ! -
ag
Le nouveau décors fait du bien même si je pourrais critiquer certains détails je ne le ferais pas, je ne veux pas être ingrat :
j'ai fait partis de ceux qui ont beaucoup critiqué l'ancien donc je me contenterais de dire que je suis satisfait (à 80% !).
Comme j'ai écrit dans un autre fil de discussion il va quand même falloir corriger le 'logo' incrusté voir même le supprimer.
De tout façon à terme le logo me semble voué à évoluer, celui de l'émission TV était vraiment superde et avait du sens :
n'est-il pas possible de récupérer les droits via l'agence de communication ou de leur commander un nouveau ?
Un arobase dans un carré c'est quand même très générique et je ne vois pas trop le sens qu'il a (ASI n'étant pas un provider,
et même eux ont cessé d'utiliser ce symbole usé jusqu'a à la corde).
J'aime aussi qu'il est des 'séquences' avec d'autres personnes que DS, j'espère que ça continuera dans ce sens.
Bonne continuation ! -
edou
Affrontement ? Bataille ? Escarmouche ? Protection des populations civiles ?
Qu’en termes choisis, ces choses là sont dites.
Nous sommes en guerre en Afghanistan et tsarko a bien l’intention de servir la cause étatsunienne quelles qu’en soient les pertes humaines.
Pour mentir au peuple chair-à-canons, la propagande de guerre nous est servie avec tout l’art habituel. Epluchez les arguments des invités, vous y retrouverez plusieurs des 10 commandements de Arthur Ponsonby :
1. Nous ne voulons pas la guerre
2. Le camp adverse est seul responsable de la guerre
3. L’ennemi a le visage du diable (ou « L’affreux de service »)
4. Les buts réels de la guerre doivent être masqués sous de nobles causes
5. L’ennemi provoque sciemment des atrocités, nous commettons des bavures involontaires
6. Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes
7. Notre cause a un caractère sacré
8. Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause
9. L’ennemi utilise des armes non autorisées
10. Ceux qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres
Voici comment on veut nous faire avaler les couleuvres.
Il faut nous retirer au plus vite de là-bas.
"Emission internet à durée non limitée" : Ha, ha, ha !!! Depuis que j'entends cet argument (depuis début janvier en fait), je n'ai jamais vu une seule émission dont la durée soit différente du format télé soit 1 heure + ou - 10 minutes. Il ne s'agit que d'un argument commercial mais DS nous la joue style La 5 : il a un compteur greffé dans son cerveau d'où les coupures des invités, les incitations à résumer, à faire court, à ne pas s'étendre "car un sujet a déjà été développé sur le site", etc.
edou -
Raph
Le sujet de l'emission etait particulierement bien choisi mais le traitement a peut etre un peu manque de profondeur. L'historien invité n'a pas vraiment ajouté au debat ou tout du moins pas autant que ce qu'il aurait pu.
Je me souviens de l'historien invite pour la sortie d'indigene sur le plateau d'ASI sur la 5eme et il etait nettement plus vif et eclairant.
Il me semble aussi que le point de vue d'un David Abiker sur le plateau aurait pu apporter un soupcon de debat et de controverses qui aurait apporter un plus.
Ceci etant votre mise en ligne des images d'archives et d'envoye special vaut son pesant de cacahuetes.
Maintenant que je suis habitué au format ASI internet je pense que les rubriques du debut d'emission ne sont pas mises en valeur car traitees trop rapidement. Elles seraient par contre parfaites dans une emission separee et avec sa propre identite, qui laisserait aussi plus le temps aux intervenants de debattre/reagir.
(Une revue d'images hebdomadaire de la meme facon qu'il y a des revues de presses quotidiennes)
La chronique, une nouvelle fois excellente, d'Alain a ete expediée relativement rapidement alors qu'elle aurait fait un tres bon sujet de mini debat.
Vous aurez certainement l'option de montrer deux emissions par semaine dans les boxs avec lesquelles vous allez signer un accord. Essaions de faire que ce soit le format flexible SDF de la toile qui s'impose plutot que celui du defunt hertzien. (J'anticipe)
Bonne semaine a tous. -
marcel verplaetse
Bravo pour cette émission . On constate que le format est en train de se caler .
Entre les brèves du début et le débat suivant je pense qu'il y a un bon équilibre .
Alain Korkos votre lecture des affiches est vraiment grandiose .
Je constate aussi que Daniel , à plusieurs reprises , relance ses questions
sans obtenir de vrai réponses de Mr Babey . C'est enervant ces journalistes
qui ne savent pas utiliser leur métier pour dire la vérité , celle que tout le
monde veut entendre . On a déjà assez de langue de bois des politiques
les journalistes ne savent que les imiter !!!
Oui il s'agit bien d'images de propagande , le ton de ses officiers me
gonflent royalement aussi . On dirait des jeunes coq grimpés sur leurs
ergos , prenant des formules toutes faites du grader autoritaire et abrutis
par la soif de flinguer du "Bougnoule" qu'il soit algérien ou afghan .
Très interessant vraiment . -
Marc SCHAEFER
Etonnant ces soldats afghans qui en 6 mois apprennent la technique militaire française ... en français.
Il m'a semblé qu'entre les 2 interventions du militaire, il y a de l'anglais, mais cela a été consciencieusement gommé.
:) -
Robert Bouyssou
La version "podcast" reçue sur i-tunes produit une qualité de son et d'image très supérieure à celle de la lecture directe sur le site. J'apprécierais de pouvoir recevoir l'intégralité des émissions futures sous cette forme.
Pour avoir vécu la guerre d'Algérie en direct de 57 à 59 comme appelé, je reste perplexe sur la perception que cette émission va laisser aux jeunes générations. Je leur recommande de voir d'autres images, et pour ne citer qu'elles, "La bataille d'Alger" de Pontecorvo ou "Avoir 20 ans dans les Aurès" de René Vautier. -
Jean-Marc Rigade
Le commentaire du journaliste en Afghanistan avant l'intervention des anciens talibans qui rejoignent les forces françaises :
"Il y a des gens qui étaient des ennemis hier, et qui le redeviendront peut-être demain"
Ce commentaire signifie clairement que la trahison est une chose, sinon inévitable, mais au moins prévisible.
Voilà ce qui tranche particulièrement avec l'approche de 1959, où l'ex partisan du FLN est traité par le journaliste avec un ton paternaliste qui accueille cet algérien dans le giron rassurant de la France.
L'autre élément de grande différence réside dans les motivations.
En Algérie en 1959, l'ex FLN fuit la misère et le chômage.
En Afghanistan il est question de défendre sa liberté face aux talibans.
La vision de 2008 est elle plus "vraie" que celle de 1959 ?
Ou tout simplement, l'une comme l'autre porte les valeurs et les grandes illusions ou désillusions d'une époque que l'on vient plaquer sur un documentaire. -
BK (bonkey kong)
La barbe me choque...
Je sais pas... Ça change trop... Je crois que je vais me suicider.
Adieu. -
Nicolas Malinowsky
Le sujet du débat, excellent et potentiellement très intéressant à explorer, nous a tout de suite attiré. Après visionnage, nous sommes très déçus par le manque de profondeur du débat (si tant est qu’un débat ai eu lieu sur le plateau ?). Les chroniqueurs d’Arrêt sur images étaient les seuls à dire des choses intéressantes, c’était à se demander pourquoi les invités étaient là (pour vendre des livres ?).
Il nous semble Arrêt sur Image est une émission axée sur le décryptage (décryptage d’image, décryptage de langage), or on pourrait faire un Arrêt sur Image sur ce qui a été dit par les invités ! Leur propre langage en dit long sur leur (in)capacité à décrypter, puisque eux-mêmes sont dans la reproduction.
On a relevé les choses suivantes :
- L’opposition entre « terrorisme » d’une part et « guerre noble » d’autre part. Cette opposition est récurrente non seulement en matière de conflits armés mais aussi plus généralement dès qu’on parle de violence. Rappelons tout de même que l’histoire démontre que la guerre, loin d’être un gentlemen’s club finement voire noblement réglementé, est atroce, quels qu’en soient les motifs. L’ «art de la guerre » est avant tout une image, et également un discours sur la guerre, la réalité est tout autre.
- L’association des mots « pédagogie » et « guerre », qui plus est dans la formule « pédagogie de la guerre » nous laisse sans voix !
- Daniel demande « sale pour qui ? » et le journaliste invité répond « pour nous ». Tiens, un « nous », le même nous que celui du « choc des civilisations », le même nous que « nous les honnêtes gens » ? Cela nous a vraiment mis mal à l’aise d’entendre cette phrase, on la trouve nauséabonde et indigne d’Arrêt sur Image, et on aurait souhaité du débat là-dessus Daniel !
L’émission s’attachait à relever les différences et les similitudes. On a quand même eu l’impression que certaines problématiques de fond étaient balayées à la va-vite sous couvert de « différences », notamment :
- Le journaliste invité note comme une différence catégorique le fait que l’Algérie a été pour la France une colonie de peuplement ce qui n’est pas le cas de l’Afghanistan. Bien sûr que c’est une différence importante mais ce n’est pas une raison pour balayer l’axe du rapport de force entre ces deux conflits, qui lui comporte de réelles similitudes. Le fait que la guerre d’Algérie soit une guerre coloniale n’empêche pas les comparaisons, la guerre en Afghanistan se situant elle aussi dans le champ des conflits impérialistes (faut-il rappeler comment les Talibans sont arrivés au pouvoir ?), c’est sur ce point que la comparaison s’établit. Le colonialisme est un exemple d’impérialisme, les intérêts en jeu étant d’ordre à la fois stratégiques et territoriaux (ce qui incluait la problématique spécifique aux colons), en Afghanistan les intérêts sont également stratégiques (géopolitiques et énergétiques notamment).
- Le journaliste invité refuse la comparaison sur le thème éducationnel lorsqu’il dit qu’il y a une différence radicale entre une école pour les civils et une école militaire. Certes, mais ce qui est intéressant ce n’est pas tant le statut du public concerné mais bien la représentation de cet enseignement. En l’occurrence on constate que cette éducation est présentée d’une façon qui évoque tout à fait celle de la « mission civilisatrice’ . Rappelons que la « mission civilisatrice » faisait partie de l’arsenal de justification du colonialisme qui, loin d’être présenté comme un fait guerrier (pillage, génocide, ségrégation, esclavage humain, mise à sac des ressources naturelles) était présenté comme une œuvre humaniste pour apporter « la » civilisation (pas n’importe laquelle, celle de l’Europe) au reste du monde (voir par exemple les manuels scolaires français d’époque). Ici aussi, la notion d’enseignement apporté est mise en avant dans un discours de légitimation de la présence française en Afghanistan. On notera aussi, toujours d’après le journaliste invité, qu’il s’agit d’éduquer les Afghans « pour qu’ils puissent ensuite eux-mêmes », et que le jour où « ils pourront eux-mêmes » paraît plus qu’indéterminé. Et on fait aussi le rapprochement avec le colonel quand il dit faire la guerre d’Algérie « pour eux ».
Quelques commentaires sur des choses qui, à notre grande surprise, n’ont pas été traitées (décryptées !) au cours de l’émission:
- Le mot « croisade » dans l’interview du colonel, un mot tout sauf anodin.
- Le militaire interviewé en Afghanistan qui insère « à nouveau » dans pour ne pas que notre pays soit « à nouveau » menacé. Tiens tiens, c’est intéressant ça non ?
- Ah l’école, c’est mignon. Mais qu’est-ce que les enfants apprennent dans cette école ? ils apprennent : « à l’école, je ne mets pas mon chèche sur la tête », là non plus ce n’est pas anodin ! (c.f. commentaire sur la mission civilisatrice plus haut)
- Sur la notion d’embuscade (et de décès de soldats français) similaire en tant qu’événement clef et qui fait basculer la présentation du conflit. C’est un point très intéressant. On a bien aimé la discussion sur le fait que cela faisait basculer le langage et imposait de fait le terme de guerre. A cela on pourrait ajouter que sans doute la mort de français est aussi un événement qui casse une représentation pour ouvrir la porte sur une autre : car le soldat français, celui qui est en croisade, complètement dans cette ambiguïté à la fois dans du « pour eux » et du « pour nous », celui qui est gentil, voire noble, et qui éduque, est un peu intouchable, pour toutes ces raisons. Et là il tombe. Parce qu’il n’est pas intouchable, et toutes ces histoires qu’on raconte sont fausses, à la finale c’est juste une guerre, avec des soldats qui meurent. Il est évident que ce genre d’événement est donc très policé (décisions très précises émanant du gouvernement pour ce qui est de la représentation des cercueils, cérémonies, etc.).
Bref, au secours ! Pitié choisissez mieux vos invités à l’avenir !
Sarah et Nicolas.
PS : En tant qu’abonné, je souhaiterais vraiment un effort au niveau des intervenants invités, soit en en prenant des meilleurs soit en n’en prenant pas du tout (Alain Korkos et Daniel suffisent amplement !), et surtout lorsqu’il s’agit de sujet polémiques. Quand je dis meilleurs intervenants, je pense à des spécialistes (sémiologues, anthropologues, sociologues, experts du marketing politique, etc.) ou à des non-spécialistes, mais des gens qui aient une certaine INDEPENDANCE, et un certain RECUL ce qui est indispensable pour produire du « décryptage », non ? Parce que si ça continue comme ça, je vous rends mon tablier.
Nicolas. -
Sylvain Briand
excellente émission mais le nouveau format même si j'aime bien les chroniques avant le sujet principal, tronque justement ce sujet principal qui était déjà à certaine émission trop court, et on à un sentiment de vide par rapport au précédent sujet qui avait plus le temps (vide non présent dans les précédente émission, même si j'ai râler plusieurs fois sur la durée trop courte par gourmandise) - alors que l'@sinaute assidu a déjà passer en revue ces chroniques sur le site - résumer ce qui est déjà disponible est il vraiment utile ? question de mauvaise fois, car je connais la réponse, mais faut il qu'il empiète sur l'émission de fond qui se base sur l'interview ? ... Autrement le plateau a déjà un peu plus de gueule - c'est la première fois que je le remarque, alors que l'émission précédente il m'a laisser indifférent (et je trouve la barbe patriarcale de DS tout à fait splendide - il fallait que je le dise)