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Jade Qing Jao
Est-ce qu'une âme charitable pourrait m'indiquer où trouver le web documentaire "Gaza-Sderot, la vie malgré tout" svp, merci d'avance.
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abdessamad
Où est R.Yade pour nous faire des indignations, à l'instar de celles exprimées lors de la viste du dictateur Khadafi, à l'occasion, cette fois-ci, de la visite du ministre extrémiste des affaires étrangères israélien à Paris aujourd'hui ???? Eh oh, y a quelqu'un ???? -
Cassandre
"vous vivrez des moments inoubliables" -
Cassandre
"rire de la destruction de Gaza" -
Cassandre
l'image dégradée d'Israêl -
Ervé
Netanyhaou est chargé de former le gouvernement israélien, avec l'appui du parti d'extrême-droite de Lieberman.
Aaah ! Enfin un espoir de réglement du conflit du Proche-Orient.
En étant optimiste, dans une petite centaine d'années... -
Cassandre
Pas de réactions ?
Est-ce à dire que vous incluez dans ce "on" utilisé par D S dans sa chronique envoyée précédemment ? Vous aussi, comme Daniel Schneidermann, vous avez regardé les images quotidiennes de Gaza "SANS UNE ONCE D'EMOTION" ? ? -
Cassandre
Gaza et les deux économies des images
16 réactions
Par Daniel Schneidermann
Est-ce possible de l’avouer ici ? C’EST SANS UNE ONCE D'EMOTION, que l’on regardait, depuis deux semaines, les images quotidiennes de Gaza. Sujets calibrés toujours identiques, mélasse de corps et de ruines, enthousiasme factice des embedded, opaques fumées lointaines, horreurs plus horribles encore que la veille, condamnations solennelles des bavures, risibles gesticulations des politiques, grotesque gravité des présentateurs, qui passeront demain à autre chose.
Et puis, on a entendu rire des petites volleyeuses. C’étaient des volleyeuses palestiniennes de Gaza. Elles rigolaient, pendant une pause du match, assises par terre dans la cour de l’école, en survêtement vert et foulard blanc. C’étaient des blagues de collégiennes sur les tunnels, les fameux tunnels de contrebande, par lesquels le Hamas s’approvisionne en armes, et que bombardent les Israéliens. Elles se moquaient aussi de l’héroïsme du peuple palestinien. Elles se moquaient de tout, comme des gamines. Elles n’étaient pas seules. Il y avait aussi une tatie israélienne (très décolletée) retrouvant bruyamment son neveu en uniforme dans une rue de Sderot. Et une ado israélienne, une autre, qui voulait être comédienne. Mais il fallait aller à Tel Aviv, et abandonner son petit ami. Ô déchirure intérieure ! Et un jeune sportif palestinien, tout fier d’être entré dans le livre des records en faisant des pompes à deux doigts, qui nous effectuait une magistrale démonstration au bord de la piscine. Il y avait tout ceci, ces deux sociétés, si lointaines et si proches. Et demain, peut-être, une bombe ou une roquette s’abattrait sur les uns et sur les autres. Hideuse, obscène, tonitruante, l’ignominie de la guerre apparut soudain en creux, où on ne l’attendait pas. C’est un documentaire d’Arte, qui a tourné ces petites volleyeuses, et les autres. Il s’appelle «Gaza-Sderot, la vie malgré tout». Enfin, ce n’est pas exactement «un documentaire d’Arte». Il n’est visible que sur le site de la chaîne. Pour des raisons mystérieuses (mais certainement excellentes) la chaîne-mère n’a pas jugé bon de le diffuser. Mais le site d’Arte a construit pour ce documentaire mutant un support très ingénieux, et sur mesure, une sorte de CD-Rom en ligne. On clique, et on partage une tranche de vie, on passe d’un ado israélien à une boutonneuse palestinienne, d’une mère de famille de Gaza à une tatie de Sderot, d’un dîner ici à un goûter là, d’un caprice ici à un coup de spleen là. Pas de montage. Le visiteur fait son propre montage. Il se balade dans les rues, dans les cours d’immeubles, dans les cafés, d’un univers l’autre. Et ça fonctionne. Et on reste des heures. Et on ne peut plus les quitter. Et on a le cœur serré, davantage qu’après quinze journaux télévisés. Etranges chemins de l’émotion. Absurdité des représentations de l’info-télé, pour lesquelles l’Israélien de Sderot ne peut que courir sous les roquettes, tandis que les Palestiniens ne peuvent que porter un brancard, et se répandre en imprécations sonores. Oui, des êtres humains, niais, déprimés, décolletés, nous sont plus proches que les tragiques silhouettes quotidiennes. Ce qui relativise, soit dit en passant, la portée des éternelles controverses sur le contrôle des images. Il ne fut question, cette semaine, dans la presse, que des restrictions apportées par les Israéliens au travail de la presse étrangère, à Gaza. Et il est vrai qu’ISRAEL SEMBLE AVOIR ENFIN PRIS CONSCIENCE QU'ELLE FIGURAIT, depuis la première Intifada, LE CRUEL GOLIATH ECRASANT SOUS SES CHENILLES DES PETITS LANCEURS DE PIERRES. Cette année, Israël a donc laissé les caméras à la porte. Peine perdue : des images sortent tout de même. ELLES MONTRENT LA MELASSE DE CORPS et de ruines. MAIS QUI EMEUVENT-ELLES ? Apparemment, elles émeuvent Nicolas Sarkozy. «Quand on est un homme d’Etat digne de ce nom, on ne reste pas devant son téléviseur pendant que les gens s’entretuent», aurait dit l’hyperprésident dans l’avion du retour de son hypertournée de médiation au proche-Orient. Les radios du lendemain s’interrogèrent beaucoup sur le point de savoir s’il s’agissait d’un hypertacle à Obama. Résultat, donc, des «images de gens qui s’entretuent» : d’autres images, celles de la tournée de Sarkozy au Proche-Orient. La guerre, les souffrances, s’en trouveront-elles abrégées d’une seule journée ? Dans l’étrange économie des images et de l’émotion, tout se passe comme si coexistaient deux circuits parallèles. L’économie officielle, celle des images que propagent les grands médias audiovisuels aux heures de grande écoute. Celles qui nourrissent les discours politiques, les réactions diplomatiques, les controverses idéologiques, suscitant ainsi d’autres images officielles, lesquelles à leur tour… Et puis, l’économie souterraine. Une circulation hors des écrans radar, aux relais et aux carrefours mal identifiés, à l’impact imprévisible, passant directement du secret des cœurs au secret des cœurs."
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Alors Daniel, dans le secret de votre âme, vous n'avez donc pas été ému par ces images ? Il ne servait à rien donc de les montrer ?
Votre question assourdissante : "Mais qui émeuvent-elles ?" donne froid dans le dos.
Mais pourquoi cette chronique me fait-elle penser à du Levy ? (Bernard Henri) -
Ervé
Source JT de Canal : Il existait une activité commerciale, la culture de fleurs pour l'exportation vers l'Europe, qui permettait à un certain nombre de Palestiniens de subsister. Jusqu'à ce que l'autorité israélienne l'interdise.
Mais ce soir, l'armée d'occupation a laissé un camion (un seul) transporter son chargement vers le port le plus proche, destination les Pays-Bas. C'est ce qu'annonçait, tout sourire, une porte parole de Tsahal, précisant que l'approche de la Saint-Valentin expliquait ce geste exceptionnel.
C'est quand même beau l'amour ! -
Cassandre
les désirs d'Israel sont des ordres -
Cassandre
"La question qui se pose : Pour éviter que la République ne soit prise dans le jeu des alliances contraires aux principes et aux valeurs constitutionelles et historiques basées sur l'Egalité,la liberté et la Fraternité et surtout pour éviter qu'une partie de nos communautées ne se sente défavorisée en face d'une autre ,pour éviter d'importer les contradictions du conflit proche-moyen Oriental,pour qu'on ne cautionne pas une partie contre une autre et surtout pour ne pas se placer comme complice d'Israel contre la population civile de Gaza......pour tout ce qui précède,il faut empêcher que l'armée nationale soit un instrument au profit d'une partie contre une autre dans ce conflit.
Notre armée nationale Républicaine,tout d'abord dans un conflit qui ne menace pas notre intégrité territoriale et nationale, doit agir sous une autorisation du CS de l'ONU .On peut demander comme membre permanent du CS une résolution explicite qui nous autorise de bloquer manu militari les livraisons d'armes pour le Hamas et laisser les forces d'occupation Israéliennes sans aucun contrôle à réagir comme ils le veulent et quand ils le décident.
Notre armée nationale Républicaine émanation du peuple ne peut parteciper à une action de guerre sans un débat préalable au sein de nos institutions internes démocratiques:sénat,assemblée,conseil de ministres......Et surtout que la très grande majorité de notre opinion publique est impartiale vis à vis de ce conflit pour ne pas dire qu'ils sont a coté des plus faibles et des démunis comme ça été la constante chez le peuple Français.
Notre armée nationale Républicaine garant suprême de notre unité nationale doit rester impartiale.
Notre armée( Française ,Républicaine ,nationale,institution garante de tous les citoyens sans distinction de race,réligion,origine,idéologie ou tendance politique )ne peut empêcher les Palestiniens de s'armer pour se défendre et cependant ne fait rien pour contrecarrer l'armement de l'autre partie(Chars d'assaut,drômes,F16,satellites,Hélicoptères Apaches,bombes bannies au phosphore blanc ,Obus à l'uranium,bombes atomiques,ogives nucléaires.....Seulement sur Gaza ils ont déversé en 3 semaines 1 million de kilos d'explosifs à raison d'une moyenne d'un kilo/habitant).
Un arbitre d'un match de boxe ne peut lier les mains d'un boxeur pour permettre à son adversaire de lui donner des crochets à volonté.
Notre armée ne peut pas faire la sale tache que l'armée d'occupation Israélienne n'a pas pu atteindre.Et puis c'est une tache qui bafoue le droit International qui considère qu'Israel est une force occupante et Gaza comme un territoire occupé.Aider l'occupant contre l'occupé c'est bafouer le droit international et notre armée ne peut guére en être complice.
Notre armée doit etre présente à Gaza pour des raisons humanitaires ,pour des hopitaux de camp,pour la chirurgie,pour le déminage et pour tout ce qui est une action noble et impartiale.
Nous Françaises et Français épris de justice refusons que nos fils sur la frégate "Germinal" se souillent avec des taches aussi ignobles.
Par Dorra bis le post MERCI DORRA -
Cassandre
propagande pour ados -
abdessamad
Li Ber Té, E Ga Li Té,Fra Ter Ni Té
Mon agression par les gendarmes
samedi 31 janvier 2009 - par Abdelaziz Chaambi
Suite à mon agression par des gendarmes devant le Casino des Partouche Le Lyon Vert à Charbonnières Les Bains 69, dans lequel se déroulait le repas annuel du CRIJF, je tenais, avant de vous relater les faits, à remercier très sincèrement toutes les personnes qui m’ont apporté des messages de sympathie, d’encouragements et de soutiens dans cette épreuve qui m’a certes amoché physiquement, mais renforcé moralement et politiquement. Les messages reçus de France et de l’étranger m’ont fait chaud au cœur, et renforcé ma détermination à continuer la lutte et à résister à l’oppression et à l’injustice.
Compte tenu des massacres qui ont eu lieu à Gaza et sachant que des hommes et femmes politiques (dont le président du Sénat Mr Larcher) complices par leur silence ou leur approbation allaient venir à ce diner du CRIJF, nous avons voulu manifester notre désapprobation en petit groupe et de manière pacifique.
Arrivés sur les lieux et alors que nous aurions pu nous infiltrer par un petit chemin jusqu’à l’entrée du Casino, nous avions opté pour la transparence et la visibilité en marchant sur la route principale en direction de l’entrée, en commençant à crier nos slogans. C’est alors que nous avons vu arriver sur nous un groupe de gendarmes très violents, qui ont commencé à nous brutaliser, nous bousculer, et tenter de nous enlever les mégaphones, la percussion, en nous repoussant loin de l’entrée qui se trouvait déjà à 100 mètres .
Nous avons expliqué que nous venions mener une action citoyenne non violente qui visait à dénoncer les massacres commis à Gaza et le soutien apporté par le CRIJF à l’action criminelle des sionistes. Les gendarmes ont alors temporisé leurs actions en attendant du renfort, et au bout d’une heure environ, on a vu arriver des dizaines de gendarmes, qui étaient alors plus d’une cinquantaine, pour une vingtaine de manifestants, nous foncer dessus et nous obligeant à reculer pour être à environ 150 mètres (distance exigée d’après eux par le Préfet pour que ces convives puissent manger sans être incommodés par nos slogans) .
Devant cette brutalité et cette violence gratuite que rien ne justifiait, ni le nombre ni l’attitude ni les slogans, ni la proximité du lieu, nous avons expliqué que nous ne faisons rien de mal et qu’on exprimait une opinion politique. J’ai personnellement pris le mégaphone pour expliquer que c’était une manifestation non violente, qu’on ne devait pas provoquer ou répondre aux provocations, et que nous devions nous asseoir, ce que tout le monde a fait. Mais rien n’y fait, les gendarmes continuent à charger, à nous transporter un par un et à un moment, j’entends l’un d’eux dire « c’est lui, tire le, tire le », et c’est alors que j’ai été arraché du groupe par cinq gendarmes qui m’ont retiré en arrière pendant que leurs collègues en masse ont continué à repousser notre groupe, de façon à ce qu’un rideau de gendarmes se forme entre mes amis (qui ne voyaient plus ce qui se passait) et moi.
C’est alors que le calvaire commence, après m’avoir soulevé en l’air, ils m’ont jeté à terre et se sont rués sur moi et m’ont littéralement lynché : une rouée de coups de poing et de pieds qui m’ont mis à terre, j’avais beau crier que je n’avais rien fait que j’étais prêt à les suivre rien n’y faisait, alors que j’étais à plat ventre et que deux gendarmes me tenaient le cou et les épaules à l’arrière, un autre me tenait les jambes et deux autres se sont jetés sur mon dos pour me donner des grands coups de genoux à hauteur des poumons ce qui m’a fait suffoquer. Je n’arrivais plus à respirer, ni à crier ni à faire quoi que ce soit, j’ai senti mon visage écrasé sur le goudron par un coup de pied.
Après m’avoir menotté les mains dans le dos, ils m’ont relevé pour me mettre dans leur voiture et ont alors réalisé que je n’arrivais pas à respirer et que je commençais à perdre connaissance. J’ai trouvé la force de leur dire que j’avais un flacon de ventoline dans ma poche, et que j’étais asthmatique, et c’est un homme en civil (je pense un de leurs supérieurs) qui l’a pris et m’en a donné pour que je retrouve mon souffle. Ils m’ont ensuite chargé dans la voiture avec les mains menottées dans le dos en me disant, on va t’emmener au poste et on va t’expliquer les choses. Puis à mi chemin, ils ont reçu un message dans leur radio et ont fait demi-tour pour me ramener au lieu du rassemblement. Les copains avaient exigé fermement mon retour.
Alors que j’étais souffrant, que je respirai très difficilement et blessé, ils m’ont jeté sur la route dans un froid glacial sans répondre à ma demande d’appeler le Samu. J’ai appelé moi-même le 112, qui m’ont orienté sur le Samu qui me dit on vous envoie la Police. J’explique alors que j’ai été agressé par des gendarmes et que j’ai besoin d’une ambulance ou d’un médecin, mais rien n’y fait.
On ne verra ni Police ni médecin. Un médecin de passage en voiture a voulu s’arrêter pour me soigner et voir mon état, mais les gendarmes l’en ont empêché, et j’ai attendu une heure sans couverture sans soins et malgré les appels successifs des manifestants au 15, les pompiers ne sont arrivés qu’une heure après le premier appel, et lorsqu’on leur a demandé depuis combien de temps ils ont été appelés, ils nous répondu 5 ou 10 minutes, ce qui veut dire que durant 50 à 55 minutes le Samu n’a pas mobilisé de secours, mettant ainsi ma santé et ma vie en jeu.
J’ai été pris en charge à l’Hôpital Saint Joseph à Lyon où j’ai eu droit à 8 jours d’arrêt de travail et 4 jours d’ITT et au constat que j’avais une entorse cervicale, de nombreuses dermabrasions des membres et du visage, avec des atteintes à la colonne vertébrale, une épaule démontée, des douleurs et traces de coups à la tête, un nerf du bras abimé avec la main droite insensible à motié.
La leçon qu’on peut tirer de cette agression, c’est qu’aujourd’hui en France un degré dans l’inacceptable vient d’être franchi par les autorités, qui , après avoir diabolisé et criminalisé des militants, après les avoir chassés du monde du travail et jetés dans la précarité, cherchent à les éliminer physiquement et à les empêcher de parler de certaines causes et en particulier la cause Palestinienne.
Il est impératif de réagir avec la plus grande fermeté et de ne pas baisser les bras jusqu’à obtenir la garantie que cette agression ne restera pas impunie et que les droits à dénoncer les crimes et les politiques sionistes soient garantis dans ce pays et partout. L’enjeu consiste donc à tenter de préserver le peu d’espace qu’il reste à notre liberté d’expression , de manifestation et de condamnation de l’infamie et de l’injustice.
Plusieurs organisations, mouvements et associations s’apprêtent à mener des actions pour dénoncer ce que j’ai personnellement subi ainsi que cette atteinte grave aux libertés et à l’intégrité des citoyens. Merci à toutes et à tous, la résistance continue !!! -
Cassandre
une conscience juive pour la paix -
Holden
Il ne faut pas importer le conflit Israélo-palestinien en France. C'est que ce sont évertué à affirmer des gens responsables et vigilants, lorsqu'ils ont vu des jeunes basanés arborer keffieh et drapeaux palestiniens dans les rues de Paris. "L'importation du conflit" est-il un phénomène né du carnage de Gaza ? Pas sûr :
Manifestation organisée par le CRIF en... 1989
Alors, importation du conflit ? Solidarité ethnico-religieuse ? Réflexe communautaire incompatible avec l'idéal républicain ? Une dérive de quelques jeunes "issus de l'immigration" fanatisés par les mouvances islamo-gauchiste ?
Ou, plus simplement, y aurait-il de bonnes et de mauvaises manifestations de solidarité communautaire ? -
Cassandre
ai lu dans libération :
Abybak. : Pensez-vous que les médias français traitent les événement de Gaza d'une façon professionnelle et impartiale?
Daniel Schneidermann. : Impartiale, pour ce que j'ai pu en noter, globalement, oui. Avant toute chose je tiens à rappeler sur ce sujet que l'analyse des médias, quand il s'agit du Proche orient, est rendue très compliquée par les réactions ultrapassionnelles sur le sujet. Ceux qui soutiennent les Palestiniens jugent inévitablement que les médias sont trop pro-israéliens, et vice versa. A chaque flambée de violence, à chaque nouvel épisode de cette guerre interminable, c'est toujours la même chose. Cette fois-ci, comme les précédentes, je n'ai pas personnellement remarqué de biais d'un côté ou de l'autre. -
Rosalie
(erreur de manip, hier mon post s'est placé à une mauvaise date)
Pourquoi ne pas avoir fait sur ce site une analyse détaillée de la propagande israélienne en France ?
Je peux aider, mais je ne suis pas spécialiste du décryptage...
J'ai repéré quelques techniques :
- relayer la théorie de "la riposte d' Israel" , en présentant comme symétrique une situation coloniale (très répandu sur les ondes, notamment Levaï sur France Inter)
- empêcher la diffusion des images des victimes, comme Israel a voulu le faire en ne permettant pas aux journalistes de pénétrer à Gaza
- refuser de comparer les nombres de victimes (Glucksman dans le Monde)
- relayer la théorie scandaleuse des boucliers humains (BHL dans son article du Point). L'officier qui donne l'ordre de lacher une bombe sur une école au prétexte qu'il s'y cache peut-être un combattant commet un crime de guerre
- excuser les massacres au prétexte qu'on avertit par téléphone (le même)
- diaboliser le Hamas en oubliant que c'est Israel qui a permis au Hamas d'arriver au pouvoir, en discréditant l'OLP de manière systématique, en en ne donnant aucun débouché aux négociations
- discréditer ceux qui manifestent leur opposition aux massacres en parlant de danger du "communautarisme" , d'"importation du conflit en France" .Curieusement, les mêmes ne voient pas de problème quand le CRIF manifeste avec des drapeaux israéliens. Très fréquent bien sûr, mais un exemple particulièrement haineux , la chronique de P. Val sur France Inter.
Il me semble que ça n'a pas très bien marché, car la com n'est pas tout.
Il reste 1200 morts. Pourquoi ? Pour tenter de gagner les élections, par une opération militaire avant qu'Obama n'arrive au pouvoir. Objectif à très court terme donc.
Pour ce qui est du long terme, le bilan sera assez catastrophique, une accumulation de haine sans précédent, comme Bush a si bien réussi à le faire.
Cela rendra encore plus longue et difficile la route vers la seule solution possible : que toutes les communautés de cette région vivent sur cette terre dans un état laïc et démocratique. -
Thomas Loreille
Merci Alain, dans cette émission où l'on parle d'horreurs en tout genre de rappeler sur un plateau de télévision une vérité qui met tout le monde mal à l'aise.
Merci vraiment, je crois que le blanc qui a suivi votre intervention en dit long. -
David T
Bonjour,
Un immense merci a toute l'equipe d'@si pour cette superbe emission pleine d'informations plus interessantes les unes que les autres, sur la "fabrique" des images de jt des deux cotes de la frontiere israelo-gazaouite... je decouvre aussi, bien tard, le magnifique web-reportage gaza-sderot qui me fascine et me bouleverse.
Une petite reflexion sur la surprise que constituerait l'humour des collegiennes palestiniennes sur la situation des palestiniens de gaza. Leurs blagues m'ont fait penser a un petit livre de poche assez jauni qui avait du appartenir un jour a mon pere et que j'avais lu tout petit avec gourmandise. C'etait un recueil des blagues, niaises ou fines, qui se racontaient en france sous l'occupation, et dont certaines etaient des adaptations de "blagues de guerre" bien plus anciennes. Bref... compte tenu de l'histoire palestinienne, ce n'est pas surprenant en fait qu'il y ait un "humour palestinien" (comme on parle "d'humour juif") qui reflete le destin tragique de ce peuple.
On m'a raconte il y a longtemps une blague parait-il en vogue en Palestine a l'epoque, et la encore, savoir que cette blague etait racontee par les palestiniens me les a rendus plus proches que 1000 images de leur malheur. Elle ressemble d'ailleurs beaucoup a certaines blagues juives dans sa structure...
deux palestiniens parlent politique et se lamentent sur les malheurs de leur peuple
“Que nous sommes malheureux”, dit le premier. “Si nous n’étions pas tombés sur les Juifs, qui sont la figure suprême du malheur humain, cela ferait belle lurette que la communauté internationale nous aurait donné notre Etat et notre indépendance et aurait obligé Israël à se retirer de nos territoires.”
“Imbécile”, répond le second, “quelle chance, au contraire, d’être tombés sur les Juifs. Si nous étions Tibétains, Tchétchènes ou Kurdes, qui au monde se préoccuperait de notre sort ?” -
Kouraï
Un autre moyen pour entendre ce qui se dit et se vit à Gaza :
Allez sur le site de Daniel Mermet, qui dans les derniers épisodes de son excellente émission Là-bas si j'y suis a interrogé par téléphone des correspondants à Gaza pour savoir comment se passait leur quotidien, et interrogé des journalistes qui essaient d'entrer à Gaza en ce moment, mais aussi des israëliens membres d'associations appelant à la fin immédiate du conflit.
Encore une fois, une approche intéressante pour essayer de faire dialoguer ces peuples que l'on dresse si souvent l'un contre l'autre.
http://www.la-bas.org/