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Winston Smith : misanthrope
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Danger-mondial-les-combustibles
Selon une étude publiée mi-février 2012 par la European Geosciences Union, conduite par trois chercheurs, le risque sismique sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima s’est accru depuis le séisme de magnitude 9 qui a frappé le Japon le 11 mars 2011. Exploitant des données qui concernent 6000 séismes survenus au Japon de juin 2002 à octobre 2011, les auteurs de l’étude montrent que le séisme du 11 mars a réactivé une faille sismique proche de la centrale.
Le 11 avril 2011, un séisme de magnitude 7 a en effet frappé Iwaki, à 60 km au sud-ouest de la centrale de Fukushima, et à 200 km de l’épicentre du séisme du 11 mars. Selon le communiqué annonçant la parution de l’étude, à proximité d’Iwaki, le réseau de sismographes japonais a enregistré plus de 24 000 secousses du 11 mars au 27 octobre 2011. Seulement 1300 secousses avaient été détectées pendant les neuf années précédentes...
Bien qu’ils ne puissent pas prédire quand un tremblement de terre se produira à Fukushima Daiichi, les chercheurs affirment que les fluides ascendants observés dans la zone indiquent qu’un tel événement est susceptible de se produire dans un futur proche.
Selon Arnie Gundersen ingénieur nucléaire et expert agréé en matière de sûreté nucléaire qui a coordonné des projets dans 70 centrales nucléaires américaines au cours des ses quarante ans de carrière, le réacteur n°4 ne résisterait pas à un séisme de magnitude 7,5.
Selon le Professeur Robert Alvarez, expert reconnu des questions nucléaires, ex-conseiller auprès du Federal Department of Energy du gouvernement américain (1993-1999) : "La piscine n°4 est située à environ 30 mètres au-dessus du sol ; sa structure est endommagée et elle est exposée à l’air libre. Si un séisme ou tout autre événement entraînait sa vidange, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium-137 relâchée par la catastrophe de Tchernobyl.
Alvarez ajoute que les quelques 11 138 assemblages combustibles usés stockés dans l’ensemble de la centrale de Fukushima contiennent environ 134 millions de curies de césium-137. Selon le Conseil National des États-Unis pour la Protection Radiologique (NCRP), cela représente à peu près 85 fois la quantité de césium-137 relâchée par Tchernobyl.
Akio Matsumura, diplomate ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies et d’autres institutions internationales, estime qu’un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme "détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. Ce n’est pourtant pas sorcier, et ce n’est pas non plus en rapport avec le débat vigoureux pour ou contre les centrales nucléaires. C’est une question de survie de l’humanité."
Mitsuhei Murata, ex-ambassadeur du Japon en Suisse et au Sénégal a par ailleurs déclaré que "L’existence du réacteur n°4 est désormais un enjeu majeur de sécurité nationale pour le monde entier, dont la gravité ne le cède en rien même à la question des missiles nords-coréens." Murata a même estimé que "si un accident devait se produire sur le réacteur n°4, ce pourrait être le début de la catastrophe ultime pour le monde. […] Bien sûr, Tokyo deviendrait inhabitable." -
abracadabra
Le Japon a arrêté son dernier réacteur nucléaire en marche :
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120505-japon-le-dernier-reacteur-nucleaire-marche-est-provisoirement-arrete -
Gabriel
Bonjour,
Je suis tombé sur ce blog avec 2 infos (à vérifier)
les disparus de fukushima (160 disparus administratifs)
http://fukushima.over-blog.fr/article-les-disparus-de-fukushima-93065109.html
Un ingénieur pense à une explosion nuclléaire mais ce n'est pas n'importe qui:
"Cet ancien inspecteur âgé de 62 ans, ayant dénoncé des irrégularités dans les rapports d’inspection concernant la sécurité d’installations nucléaires au Japon, a été forcé par le JNES à prendre une retraite anticipée en mars 2010"
http://fukushima.over-blog.fr/article-selon-un-ingenieur-japonais-l-explosion-du-reacteur-3-etait-une-explosion-nucleaire-92374053.html
Les articles m'ont l'air sérieux et bien documentés ce qui fait peur.
En espérant ne pas faire doublon avec d'autres messages. -
abracadabra
http://www.leparisien.fr/environnement/quarante-ans-de-travaux-prevus-a-fukushima-22-12-2011-1780085.php?fb_xd_fragment#?=&cb=f3058c11ff4b9a&relation=parent.parent&transport=fragment&type=resize&height=31&ackData[id]=2 -
curieux
Y aura-t-il du nucléaire au dîner de Noël ?
20 décembre 2011 | Par Jade Lindgaard
EDF demande à ses cadres de présenter, avant le 31 décembre, à tous les agents des centrales nucléaires un argumentaire en défense de l'atome. Il s'agit de fournir le bon argumentaire à répercuter auprès de leurs familles et de leurs amis. . Abonnés Médiapart Nous publions cette note -
curieux
“Mais jusqu’où sont-ils prêts à aller pour défendre le nucléaire ? !”
http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/19/tous-unis-ou-presque-contre-le-nucleaire -
curieux
Le nucléaire ça rapporte.
Le même compteur de radiations de fabication japonaise SOEKS-1M ( détectant les rayonnements gammas, bétas mais pas les alphas) peut être trouvé sur internet
au prix à l'unité de 227,24 € TTC de 669,76 € TTC de 4066,40 € TTC
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http://eclats.info/modules.php?name=Boutique&itm_ref=22544
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http://geigercounter.fr/modules.php?name=Boutique&itm_ref=23211
au prix à l'unité de 4066,40 € TTC
http://jr-international.fr/lot-20-compteur-geiger-counter-soeks_DRPM20_itm_french.html -
curieux
Comment décontaminer un territoire?
Il suffit de raboter le territoire et de vendre la terre dans les jardineries!
En début de vidéo on voit que la limite gouvernementale de 0,17µSv/h n'est pas dépassée: le compteur affiche 0,07µSv/h Mais en posant ce compteur sur les sacs de terreau...
Sacs de terreau peut être bientôt importés en France? jardinerie -
curieux
Après les banques qui privatisent les profits et nationalisent les pertes les contribuables devront subir la même procédure pour le nucléaire: les profits sont privatisés, les démantèlements, décontaminations, stockages des déchets, gestions des catastrophes sur des milliers d'années sont pour les contribuables.
Au Japon "L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, Tepco, va demander une première tranche d'aide publique de quelque 700 milliards de yens (6,7 milliards d'euros) pour financer une partie de l'indemnisation des victimes, selon la presse nippone de mardi."
"En principe, la compagnie d'électricité doit rembourser cette somme plus tard."
Ce n'est pas une première tranche de centrale, mais une première tranche d'aide publique.
http://www.tsr.ch/info/monde/3519588-l-operateur-de-fukushima-veut-une-aide-publique.html -
alain-b
http://www.franceinter.fr/emission-interception-corse-un-nuage-en-travers-de-la-gorge -
Jelomar
Une info trouvée comme ça, par hasard, mais qui en dit long sur la réactivité et la compétence désautorités en matière de gestion des déchets de catastrophes industrielles.
Le 18/03/1967, le Torrey Canyon fait naufrage et le pétrole pollue gravement les côtes bretonnes. Les déchets récupérés sont stockés en urgence, dans des fosses, sur l'île d'Er.
Depuis, il y sont toujours.
Ce n'est qu'aujoud'hui, 44 ANS PLUS TARD, qu'ils vont être traités ....... par les enfants et petits-enfants de ceux qui en ont été les victimes et qui les ont ramassés et entreposés !
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4844
Avec les déchets nucléaires, combien de générations vont être concernées ?
Allez, à vos stylos. Vous avez 45000 ans (à un million d'années près !) -
curieux
D'ici la fin de l'année TEPCO doit maitriser la situation. Enfin c'est ce qu'ils annoncent
Croisons les doigts
Parce qu'autrement?
"La troisième leçon de Tchernobyl nous amène donc fort logiquement à questionner ce que nous faisons. Ainsi, il y a vingt-trois ans, l’explosion du réacteur n°4 de la centrale Lénine, destinée à devenir la plus grande usine de production d'électricité nucléaire au monde, eut lieu dans des conditions que nous persistons encore souvent à vouloir ignorer. Loin d’être un accident lié au hasard, la catastrophe de Tchernobyl découle de la mise en œuvre d’une véritable expérience sur le réacteur : il s'agissait de voir comment, en cas d'arrêt d'urgence du système, on pouvait utiliser le dégagement calorifique résiduel pour la production supplémentaire d'énergie électrique. Au moment de l'expérience, la puissance du réacteur chuta brutalement et il s’ensuivit, suite à une série d’opérations mal maîtrisées, une explosion thermique qui eut pour effet d’éventrer le réacteur et de provoquer un incendie de plusieurs dizaine de milliers de tonnes de graphite ultra-radioactif qui se répandirent sur l’ensemble de l’hémisphère nord.
Mais il y a plus grave, et là encore, ces faits sont ignorés de la majeure partie des populations européennes, pourtant les plus directement concernées. Ainsi, le Pr. V. Nesterenko, de l'Académie des sciences du Belarus, qui fut l’un des physiciens nucléaires directement en charge de la liquidation des conséquences de l'accident a écrit : « Mon opinion est que nous avons frisé à Tchernobyl une explosion nucléaire. Si elle avait eu lieu, l'Europe serait devenue inhabitable »(1). Il avait en effet estimé, avec ses collaborateurs du département de la physique des réacteurs de l'Institut de l'énergie atomique de l'Académie des sciences de Biélorussie, que 1300-1400 kg du mélange uranium+graphite+eau constituaient une masse critique susceptible de provoquer une explosion, atomique cette fois, d'une puissance de 3 à 5 Mégatonnes, entre 50 et 80 fois la puissance de l'explosion d'Hiroshima. Il suffisait que la masse en fusion du réacteur perçât la dalle de béton sur laquelle il reposait et pénétrât dans les chambres de béton pleines d’eau pour que soient réunies toutes les conditions favorables à une explosion atomique.
Une explosion d'une telle puissance pouvait provoquer des lésions radiologiques irréversibles sur les habitants d’un rayon de plus de 300 km (englobant les villes de Minsk et de Kiev, deux capitales) et toute l'Europe pouvait se trouver victime d'une forte contamination radioactive rendant toute vie normale impossible. A titre d’exemple, les retombées d’une explosion d'une puissance de 1 Mégatonne entraînent plus de 90% de mortalité jusqu'à 100 km. Pour quelle raison serait-il interdit de penser que la situation japonaise pourrait conduire au même type d’éventualité, d’autre plus que de grandes quantités d’eau ont été injectées dans les réacteurs afin de les refroidir."
Source -
curieux
Un anonyme réaliste
La radioactivité est ...
Par Anonyme, le ven, 2011-07-08 15:04.
"La radioactivité est une destruction atomique. Une instabilité des éléments atomiques distinguée entre "naturelle" c'est-à-dire résultant de la terre et du ciel ou bien provoquée comme pour la bombe atomique ou les centrales nucléaires.
Le principe de la destruction atomique est utilisé artificiellement dans les centrales nucléaires pour chauffer de l'eau qui deviendra vapeur qui fera tourner une turbine qui produira de l'électricité.
Le rendement est faible, de l'ordre de 30% pour l'ensemble de la chaîne nucléaire (de l'extraction du minerai d'uranium, au transport, en passant par "l'enrichissement", les déchets, etc...).
Pour chauffer cette eau d'autres sources de combustibles sont utilisées à travers le monde dans 95% des pays non-nucléarisés : gaz, charbon, fuel principalement. Le rendement de ces techniques est égal ou supérieur à celui de la destruction atomique et avec des risques et atteintes bien moindre.
Pourquoi utilise-t-on, notamment en France, la destruction atomique pour chauffer de l'eau? Par ce que le nucléaire civil (imposé par les militaires et la caste des Ingénieurs des Mines ) n'est que l'avatar du nucléaire militaire.
La prise de risque imposée aux populations au quotidien par l'irradiation à faibles doses continues en proximité des centrales nucléaires engendre des cancers, leucémies, malformations, atteintes à l'ADN, maladies cardiaques et neurologiques,... et les catastrophes nucléaires - comme à Tchernobyl (950 000 victimes) et Fukushima (4572 travailleurs contaminés et des milliers d'habitants touchés) - ont un impact destructeur terrifant : populations expulsées de chez elles, vies brisées, morts rapides ou lentes, pertes des biens (aucune assurance ne couvre à 100% le risque nucléaire), territoires invivables pour des centaines et milliers d'années, contamination de l'air et de l'eau et de la chaîne alimentaire,...
A danger immédiat : arrêt immédiat, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans. Ici, partout et maintenant." -
pow wow
Des nouvelles du front, ça va pas mieux. Du tout du tout.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/30/du-plutonium-retrouve-hors-de-l-enceinte-de-fukushima_1580759_3244.html#xtor=RSS-3208 -
curieux
Et en France?
Conclusion des Résultats des analyses d'herbe et de lait en France
Rappelons que cette contamination, aussi faible soit-elle actuellement, n’est pas normale et ne doit pas être banalisée. En effet, avant la catastrophe de Fukushima, on ne trouvait ni iode 131, ni césium 134, ni césium 137 dans l’herbe en France.
Avec les bovins et les ovins qui mangent de l'herbe les français vont concentrer ces isotopes. -
Moorea34
Un article paru sur le site de l'Association Françise pour l'Information Scientifique :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1716
Une mise au point salutaire. -
alain-b
Ça devrait vous intéresser, deux interventions filmées aux passionnantes rencontres de Lézan fin août :
Stéphane Lhomme
Roland Desbordes -
curieux
Fukushima: les dernières nouvelles des Shadocks
Dans le journal Le Monde du dimanche 18, lundi 19 septembre 2011
[large]"EDF veut créer un <> de la sureté nucléaire"[/large]
Pour des gens qui ont technologiquement 10 ans d'avance sur nous: Qu'ils sont bêtes ces japonais.
On peut y lire
"Dès les premières heures de l'accident de Fukushima, dirigeants et experts d'EDF et d'AREVA n'avaient qu'une question à la bouche devant la montée de la température dans les enceintes de confinement:<>. Il ne comprenaient pas pourquoi Tepco, l'exploitant de la centrale, était incapable de palier l'arrêt total d'alimentation électrique des systèmes de refroidissement. Les techniciens japonais avaient pu amener assez rapidement des générateurs de secours pour remplacer les équipements noyés par le tsunami, mais s'étaient montrés incapables de les brancher."
Tous des incapables ces techniciens japonais! " ...était incapable de palier l'arrêt ..." "... s'étaient montrés incapables ..."
<> qui traduit en français donnent <>
A moins qu'ils aient pensé que brancher l'électricité avec 30cm d'eau dans les bâtiments ce n'était pas forcément la meilleure idée?.Il faudrait demander aux experts d'EDF -
AA
C'est pour voir si le 501ème ça marche.