Avent #14. Retraites : une réforme à arrière-pensées...en 2003
- Coups de com' - 9 commentairesTélécharger la video
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Dans une réforme des retraites, le gouvenrment joue-t-il cartes sur table, ou a-t-il des intentions cachées ? C'est la question que nous posons dans cette émission du 18 mai 2003, en présence du porte-parole du gouvernement Raffarin, Jean-François Coé, de la responsable de la CGT Maryse Dumas, et d'une journaliste de France 2, Agnès Molinié.
En clair : en annonçant que sa réforme ne va concerner que les fonctionnaires (que l'on va aligner sur les salariés du privé, en leur demandant 40 ans de durée de cotisation, au lieu de 37 ans et demie auparavant), le ministre des Affaires sociales François Fillon ne dissimule-t-il pas une autre réforme, autrement douloureuse, pour les salariés du privé ? "Dès le début, on a dit exactement ce qu'on allait faire"
affirme Copé, tandis que Dumas, citant ses camarades cheminots, réplique "attention, un train peut en cacher un autre"
. Si l'on a mal compris, c'est par la faute des journalistes, qui ont fait des articles sur "des bouts de papier"
, renchérit Copé. "Vous faites un métier un peu moche"
me lance-t-il, à quoi je réponds : "vous aussi"
. Au cours de l'émission, Copé se demande aussi comment filmer tous les gens qui ne font pas grève. Et on entend enfin parler d'une prime à la naissance de 800 euros, un magnifique cadeau, qui n'était pas si magnifique qu'il semblait. DS.
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