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  • tchd 16 mars 2014 à 14:31
    La vie privée n'est pas morte ? Cela pourrait être imminent ! Le tueur : les Google glass !

    Une Américaine agressée dans un bar parce qu’elle portait des Google Glass

    Personnellement, je comprends très bien les "agresseurs", je mets des guillemets car l'"agression" est visible sur Youtube. Ainsi, vous buvez tranquillement un verre dans un pub, quelqu'un vous filme, vous lui demandez d'arrêter et vous voila sur Youtube !

    Il y a de quoi être violent !

  • javier sept 11 mars 2014 à 12:19
    La solution à tous nos problèmes:

    Des bases de données participatives !

    Forums, réseaux sociaux, commentaires sont déjà une bonne mane pour ceux qui y ont accès.

    C'est dommages que de grosses bases servent à nous cibler de la pub quand "on pourrait en faire quelque chose de bien".
    A savoir, adresser: l'accès à la nourriture, l'eau potable, au logement, à l'énergie pour tous équitablement...

    Bien sûr, le tout crypté et dans un respect absolu de ll'intérêt général.

    Après, la conception et l'application de solutions, c'est une autre affaire...

    Merci
    Salutations

  • Jarogne 8 mars 2014 à 21:53
    Le sujet est intéressant, mais l'émission l'est moins, à cause du format: un seul invité, pas de réel contradicteur, puisque Manach semble d'accord avec tout ce qui est dit.

    Je ne connaissais pas Antonio Casilli, mais, en tant que prof à Supélec (Sup ParisTech), on se doute qu'on est très loin d'une sociologie critique, mais plutôt dans la sociologie de service, qui consiste en gros, sous prétexte d'étudier les "nouveaux usages", à adhérer par principe à toute nouvelle évolution. D'autre part, la "théorie des réseaux", le concept creux "d'entrepreneur de morale", l'utilisation de la simulation numérique et des "graphes", tous ces gadgets théoriques sont à la mode dans la sociologie mainstream, mais on est pas loin du "bullshit"...
    En particulier, on retrouve une des plaies énoncées par Claude Javeau (in "Des impostures sociologiques") dans la nouvelle sociologie mainstream, à savoir le "tautologisme":

    Il se traduit par la formule "on assiste à" (la "montée en puissance" du racisme, des délocalisations d'entreprises, des communautarismes, etc); le (la) sociologue se borne alors à décrire le monde "tel qu'il va" sans chercher les causes de cet état de choses.

    Dans le cas de Casilli, cela revient à réfuter un énoncé tautologique ("on assiste à la fin de la vie privée"), par un autre énoncé tout aussi tautologique: "non, on n'assiste pas à la fin de la vie privée". Tout ceci ne produit strictement aucun effet de connaissance, puisque la "vie privée" est avant tout un concept juridique (dans le cadre de sa protection), qui n'a pas de substrat sociologique (on ne sait pas vraiment ce que c'est). Cela relève donc plus du bavardage que d'autre chose...

    Du coup, Casilli évacue totalement la seule poblématique qui ait du sens à propos des derniers développements d'Internet, résumée dans le dossier "Rage contre la machine" du dernier CQFD:

    CQFD-no119-fevrier-2014


    [Internet] est avant tout un outil de traçage et de contrôle totalement inédit. Inédit par le caractère participatif de la "mise en commun" des données personnelles, notamment via l'abonnement Facebook qui comptabilise désormais un habitant sur six de la planète! Dans quel but et pour quel usage participons nous nous-mêmes à un tel fichage?"

    Autrement dit la seule question qui compte n'est tout simplement pas abordée.

    En outre, sur le plan idéologique, le fait de voir en chaque internaute un "petit entrepreneur en capital social", sans s'interroger sur le fait que cette injonction n'est qu'une variation de plus de la doxa néo-libérale, consistant à faire de chacun d'entre nous un "petit entrepreneur", dans tous les champs de la vie (le "capital santé", l'employabilité", la vie affective et amoureuse, et plus généralement l'instrumentalisation des liens sociaux dans une logique d'intérêt).

    C'est donc clairement une approche normative, largement impensée comme c'est le cas chez les mauvais sociologues, qui se cache comme d'habitude sous le couvert de la "scientificité" et de la "neutralité" axiologique".

    D'où la conclusion totalement dépourvue d'intérêt sur le plan heuristique:

    Cette lutte pied à pied des internautes, et la compréhension par les "géants du Web" de leurs intérêts bien compris, concourront à sauvegarder une vie privée remodelée, renouvelée, différente.


    "Une vie privée remodelée, renouvelée, différente": ah oui, merci, on est bien avançé!

    En gros rien ne change et tout change, mais ce qui compte, c'est d'aquiescer à tout ce qui est consacré comme une "évolution" nécessaire et spontanée des liens sociaux et des usages liés aux NTIC: la faiblesse d'un tel énoncé ne réside pas dans son supposé "optimisme", mais principalement dans sa totale indigence sur le plan analytique et critique...

    PS: Ceux qui sont vraiment intéressés par une approche historique et critique de la technologie peuvent se tourner vers l'ouvrage de François Jarrige: http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Technocritiques-9782707178237.html

  • dandin 7 mars 2014 à 19:06
    Il n'est pas inintéressant non plus de se documenter sur ce qui existe déjà ou se prépare en la matière, par exemple en regardant cette conférence d'un autre spécialiste, Alessandro Acquisti, un économiste, qui a réalisé une étude sur la vie privée et ses implications économiques dans le cadre des réseaux sociaux et explique lors d'une conférence TED pourquoi le respect de la vie privée est primordial et ce qu'on perd en la sacrifiant. "
    https://www.youtube.com/watch?v=U4hIci6WUlE

  • AYR 7 mars 2014 à 14:50
    La plus intéressante de la série depuis le début. Bravo !

    A mettre impérativement en avant, par la rédaction, une très belle vitrine pour @SI et PCINpact.

    AYR

  • Catala93 7 mars 2014 à 09:40
    La position de Casili contre l'idée de la fin de la vie privée est intéressante, entre la paranoia de la transparence totale et l'ancienne vision de la condidentailité. Des allers-retours constants entre la curiosité de Facebook et autres Gafa et la protection des abonnés. Mais pour se faire une opinion argumentée, il reste à connaître précisément l'usage que font Facebook et autres des données personnelles des utilisateurs. On sait que Facebook vend des profils très ciblés de ses abonnés mais quelle est la nature précise des données fournis aux régies de publicité ?
    On sait aussi que Twitter vend, une semaine après publication, des profils de tweets mais vend t-il aussi des contenus ? Des tendances ?
    La connaissance la plus fine possible du produit que vendent Facebook et Twitter, à savoir les profils et contenus de leurs abonnés, établirait les conditions d'un débat sain et correctement documenté.
    Le rapport Collin-Colin montre bien que la nouvelle économie numérique échappe presque totalement aux règles classiques. Voir sur ce blog

  • JC2 6 mars 2014 à 22:17
    Super émission. Votre invité très clair, le format (1 personne en plateau avec l'animateur) a ma préférence sur le débat en général, pas de skype. Et du coup, le thème est clair et abordable pour le profane que je suis, même si j'imagine que les auditeurs un peu plus concernés par le sujet pourront avoir le sentiment que l'émission n'est pas allée assez loin. Reste deux reproches, le premier c'est le temps limité, et le second, c'est ce générique (je jure que si mon PC avait un torse, je lui ferai une spéciale zidane en entendant ce générique)

  • Malagate 6 mars 2014 à 16:38
    Intéressant mais en pratique la vie privée existe toujours à condition de contrôler ce que fait votre entourage, chose complètement impossible.

    D'abord parce qu'on peut vous photographier/enregistrer (en plus c'est d'actualité, tiens) absolument à tout moment très facilement.

    Ensuite parce que même pour une photo "consentie"...et ben après elle circule parce qu'un pote l'a mais le pote d'un pote la trouve marrante donc vous vous retrouvez en costume de canard sur le net etc etc etc.

    Et ça uniquement dans le cadre de vos "loisirs", c'est à dire en PLUS de tout ce qu'on peut vous coller comme mouchards officiellement à diverses fins !

    Alors je voudrais bien qu'on m'explique comment on peut penser que la vie privée telle qu'on l'a connue peut encore exister dans ces conditions. Perso je ne vois qu'uns solution: tout seul sur une montagne avec sa chèvre ! En encore, faut pas lui filer un portable, à la chèvre...

  • Mys.er iA 5 mars 2014 à 21:41
    Coïncidence, coïncidence: je suis justement en train de quitter Facebook et ai publié une première vidéo sur YouTube (cf https://www.youtube.com/watch?v=YY8Iy6-gGvU ) pour expliquer mes choix et pour préparer la publication d'autres vidéos pour démontrer comment s'émanciper de Facebook en utilisant des services alternatifs où nous sommes maîtres de nos données.
    J'ai pas encore tout regardé mais à quelques minutes du lancement, une idée intéressante pour @si m'est venue en tête. Avez-vous déjà pensé à mettre les émissions de 14h42 en accès public gratuitement (que ce soit en période limitée ou pas) ? Vu que ce sont des émissions d'intérêt public (comme toutes vos émissions d'ailleurs) qui vont intéresser les internautes avides de culture numérique, qui ne sont peut-être pas aussi intéressés par l'analyse des médias au sens large, ce serait une super occasion de pouvoir diffuser ces vidéos à un maximum d'internetogeeks (oui, j'invente des mots) et leur faire découvrir vos émissions en général.

    En fait, j'aurais voulu mettre cette émission en lien dans ma vidéo mais quand j'me suis rendu compte du problème, ma réaction fut:
    *mini-facepalm/tape sur le front*
    "Mince, c'est vrai que y a que les abonnés qui peuvent le voir."

  • Sebastien Lemar 5 mars 2014 à 16:59
    Emission d'une remarquable et rare intelligence: on a l'impression d'en sortir moins bête.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 5 mars 2014 à 16:04
    J'ai toujours été fasciné par cette manière qu'a la sociologie de flirter parfois avec la philosophie, pour en être à la fin à des années-lumière. Merci pour cette discussion passionnante.


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