Louis Joinet, au carrefour des droits de l'homme et de la raison d'Etat

La rédaction - - 27 commentaires

De la CNIL à Matignon, itinéraire d'un inconnu omniprésent.


Peu d'entre vous connaissent sans doute Louis Joinet. Et pourtant, des écoutes téléphoniques aux fichiers, de la violence politique aux lanceurs d'alerte, pas une question actuelle qu'il n'ait traitée, en son temps, aux différents (et nombreux) postes qu'il a occupés, de la direction du Syndicat de la Magistrature à Matignon sous Pierre Mauroy (et Fabius, et Rocard), en passant par la direction de la CNIL. Sur bien des points, le récit de son improbable parcours d'équilibriste, au carrefour des droits de l'homme et de la raison d'Etat, résonnera avec les questions brûlantes d'aujourd'hui.

Omniprésent dans tant de coulisses, parfois viré ('"je préfère être viré que démissionner. Comme ça, c'est le problème de celui qui me vire") : compte-tenu de la richesse de sa carrière, le mystère, c'est qu'on connaisse si peu Louis Joinet, dont la notice Wikipedia, par exemple, est un modèle de concision. Modestie ? Discrétion viscérale de celui qui a mené tant de missions délicates, y compris auprès de mouvements clandestins ou semi-clandestins ? Les deux, certainement. N'empêche qu'il se livre sans réticences à la curiosité de Jean-Marc Manach, dans cette émission qui, exceptionnellement, déborde des 42 minutes traditionnelles. Mais je pense que nos abonnés nous pardonneront. Et, pour certains, souhaiteront prolonger la rencontre avec l...

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