"L'Alt-right" : la fachosphère made in US qui a soutenu Trump

La rédaction - - 96 commentaires

Racistes et sexistes, les "paléocons" vont faire regretter les "néocons"

Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’alt-right (contraction en anglais de "droite alternative"), l’accession de Donald Trump au pouvoir devrait rapidement vous en donner un aperçu. Derrière le terme encore méconnu en France, on trouve une nébuleuse d’extrême droite, raciste, viscéralement antiféministe et qui se donne pour but de sauver "l’identité blanche" aux États-Unis. Une nébuleuse qui rappelle la fachosphère française, et dont l’un des principaux représentants, le patron de Breitbart, vient d'être nommé chef de la stratégie de Trump à la Maison Blanche. Un peu comme si le fondateur de Fdesouche était nommé à l’Élysée.

L’alt-right, nom donné à la "droite alternative", est tout sauf un "mouvement politique traditionnel, hiérarchiquement organisé avec une alliance idéologique unique" prévient d’entrée de jeu CNN, qui y consacrait un article le 25 août dernier. En pleine campagne, Hillary Clinton venait de s’en prendre pour la première fois à cette "droite alternative" et ces militants en ligne qui inondaient les réseaux sociaux de commentaires pro-Trump.

Il s’agit plutôt d’un mouvement en ligne protéiforme dont la caractéristique commune est un conservatisme qui "puise son idéologie dans divers mouvements réactionnaire...

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