"Quand vous écoutez les flashes de Radio France, ce sont tous des CDD"

Sébastien Rochat - - 12 commentaires

Comment la radio publique utilise les précaires pour assurer nuits et week-ends

Ça ne tourne plus rond dans la Maison ronde. Le Canard enchaîné a révélé que le PDG, Mathieu Gallet, a demandé une rallonge d'environ 35 000 euros pour les travaux de son bureau. Auparavant, des journalistes précaires s'étaient agacés de voir Patrick Cohen prendre la défense de Pascale Clark (dont la carte de presse n'a pas été renouvelée) alors qu'eux-mêmes s'estiment délaissés. Mais des témoignages contradictoires sur le sort exact de ces CDD ont été publiés dans la presse. @si a interrogé plusieurs d'entre eux.



Huit ans de précariat, au total. Quatre plus quatre. Pour ce journaliste, en CDD depuis quatre ans à Radio France (après avoir déjà passé quatre années en tant que pigiste de la radio publique), l'affaire Pascale Clark (racontée ici par @si) a ravivé la rancœur des précaires de Radio France. Alors que Patrick Cohen découpe sa carte de presse pour contester la perte de celle de sa consœur, qui s'intéresse aux journalistes précaires qui cumulent les piges et les CDD (même si, le lendemain de sa sortie dénonçant son non-renouvellement, Clark a passé une partie de son émission à évoquer le sort d...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s