Droit à l'oubli : le "comité Google" rend son rapport

Robin Andraca - - 4 commentaires

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Depuis le mois de mai 2014, et la publication d'un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), les internautes européens peuvent faire jouer leur "droit à l'oubli", ou plutôt droit au déréférencement. Une décision de justice qui ennuie beaucoup Google, qui a donc décidé de s'entourer d'un comité consultatif de huit personnes pour éplucher l'épineuse question. Ce comité, dont faisait partie Sylvie Kauffmann, directrice éditoriale du Monde, vient de rendre son rapport. Quarante pages plus tard, on n'en sait pas beaucoup plus mais une chose est sûre : on a pas fini d'entendre parler du droit à l'oubli.

Un Américain, un Guatémaltèque, six Européens, dont la directrice éditoriale du Monde, seule représentante de la presse dans ce groupe. Et une mission : répondre au défi intellectuel et juridique posé à Google par la CJUE, qui a donné, le 13 mai 2014, raison à Mario Costeja Gonzalez. Pour recouvrer les dettes de sa femme, ce consultant espagnol avaient, en effet, dû vendre sa maison en 1998. Quel rapport avec Google ? L'annonce légale de la vente, parue cette année-là dans le quotidien de Barcelone La Vanguardia et dont les archives ont été numérisées depuis, figurait encore, seize années plus ta...

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