Désir et Cambadélis, deux promotions qui ne sont pas fictives

Sébastien Rochat - - 19 commentaires

Retour sur leurs condamnations dans les années 1990-2000

L'un au PS, l'autre aux affaires européennes. Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir font partie de la dernière vague de promotion post-Ayrault. Exfiltré du PS, Désir a décroché le secrétariat d'Etat aux Affaires européennes dans le gouvernement Valls. Cambadélis, qui lorgnait depuis deux ans sur la direction du Parti Socialiste, doit y remplacer Désir. Deux socialistes qui n'ont pas comme seul point commun l'appartenance à une même "famille politique" : ils ont aussi été tout deux condamnés par la justice dans les années 1990 pour "emploi fictif" ou "recel d'abus de confiance". L'occasion de se replonger dans les archives à l'époque où les affaires ne faisaient pas encore le buzz, ni les joies des réseaux sociaux.




"Les passés judiciaires de MM.Cambadélis et Désir suscitent une gêne au PS". C'était en 2012. Alors que les deux socialistes étaient pressentis pour prendre la tête du PS, Le Monderelevait qu'il n'y avait "pas un article de presse sur [leur] duel sans commentaires critiques de lecteurs sur Internet concernant [leurs] condamnations judiciaires. Au point que certains cadres et militants du PS s'interrogent sur les risques politiques de leur désignation". Deux ans plus tard, force est de constater que leurs passés judiciaires n'ont pas été un frein à leur carrière : Désir est entré au gouvernement, Cambadélis doit s'installer à...

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