Une journée à Grenoble avec les militants d'Eric Piolle
Anne-Sophie Jacques - - Les mots d'Anne-So - 40 commentairesAnticor, Amnesty, RESF : le Vert-surprise qui a tout pour lui
"Comme on dit ici, c’est Grenoble". Entendez : on ne fait rien comme tout le monde. La tournure prise par les municipales ne déroge pas. Dimanche, on a vu la liste qui rassemble les Verts, le Parti de gauche et des mouvements citoyens arriver en tête au premier tour devant la liste des socialistes et des communistes. Une première. Mardi, au terme d’un long suspens, les socialistes décident de se maintenir malgré les consignes inverses de Paris. Une rébellion. Et demain ? Grenoble sera-t-il le théâtre en plein air des prémices de la recomposition à gauche ?
"Alors, les listes fusionnent ou non ?" Question entendue cent fois dans la journée. Enfin jusqu’à 15 heures, lorsque tombe le couperet : Jérôme Safar, tête de la liste des socialistes et des communistes, a décidé de se maintenir au second tour des élections municipales à Grenoble. Des sifflets volent sur la place où les partisans de la liste des Verts, du Parti de Gauche et des citoyens distribuent tracts et croissants. "C’est la guerre !" La guerre de l’entre deux-tours ? "Non, la guerre tout court, me précise un militant. On va devoir gérer une ville alors que le PS est partout, au Conseil général, à la Région&h...