Hollande et les questions SMS (non surtaxées)

Ou comment sélectionner les bons élèves dans une classe de 600 journalistes

"Il suffit de lever la main". Mardi 14 janvier, François Hollande tenait sa troisième grande conférence de presse à l'Elysée. A raison de 600 journalistes pour une cinquantaine de questions possibles, comment le staff du président de la République a-t-il fait le tri ? C'est un "hasard total", on applique "le système de la main levée", nous a-t-on expliqué. Comme si un prof pouvait facilement gérer une classe de 600 élèves. On a donc voulu vérifier sur place. Entre copinage avec les attachées de presse et SMS (non surtaxé) avec le chef d'orchestre de la com', petite plongée au coeur de la cour (d'école) de l'Elysée.

Ambiance rentrée de classe, ce mardi 14 janvier, au 55 avenue du Faubourg-Saint-Honoré. François Hollande reçoit de nombreux journalistes. D'après les chiffres avancés par les organisateurs (mais non confirmés par la police), ils sont près de 600 dans la salle des fêtes de l'Elysée. Beaucoup de candidats aux questions donc, et peu d'élus. Mais comment ça marche un grand oral à l'Elysée ? Officiellement, le règlement intérieur est assez simple. "On essaye de faire en sorte que ce ne soit pas le bazar", nous explique Christian Gravel, l'un des deux conseillers en communication de François Hollande, surnommé "...