Slate Afrique écarte un journaliste critique sur la monarchie marocaine

Sébastien Rochat - - 23 commentaires

Accusations d'escroqueries, falsifications : bienvenue à Dallas

Avez-vous vu le remake de la série "Dallas" en Afrique ? C'est du côté de chez Slate Afrique. Journalistes licenciés, pigistes écartés et retards de paiement pour d'autres. Cette triste saga "Slate à fric" est racontée par Mediapart. Avec, cerise sur le gâteau (marocain), une affaire dans l'affaire : un journaliste marocain, très critique à l'égard du pouvoir, aurait été écarté notamment parce qu'il déplaisait aux annonceurs. La preuve ? Le directeur général de Slate.fr l'a écrit dans un mail, qu'il aurait tenté de "falsifier" après coup. Ambiance...



"Qui veut saper le moral des troupes ?" La Une de Slate Afrique du 21 février, consacrée à la guerre au Mali, a certainement eu une curieuse résonnance pour les pigistes du site. Car selon Mediapart, "la situation est très tendue au sein du site d'information depuis la fin de l'année dernière".

Capture signée Mediapart


Lancé en 2011, Slate Afrique devait être, comme son grand frère (Slate.fr, lui-même issu de Slate.com), un magazine d'analyses. Mais depuis plusieurs semaines, rien ne va plus : début janvier, Pierre Cherruau, directeur de la rédaction de Slate Afrique (et ancien chef de service Afrique de Courrier international) a ét&eacut...

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