Lynché, puis léché : la drôle de semaine de Ghosn sur BFM

Sébastien Rochat - - 13 commentaires

"Faut commencer par votre salaire, nous sommes en France"

Insulté à distance, caressé en studio : semaine contrastée pour le patron de Renault Nissan, Carlos Ghosn, sur les plateaux du groupe BFM. Ereinté (en son absence) le 14 février par Olivier Mazerolle pour sa "pseudo" baisse de salaire symbolique, Ghosn a été caressé dans le sens du poil le lendemain (en sa présence) par Stéphane Soumier (BFM Business). Une émission de rattrapage pour la chaîne ? C'est ce que sous-entend le chroniqueur médias Renaud Revel sur Lexpress.fr. Soumier dément.



L'altermondialiste Olivier Mazerolle a frappé un grand coup dans son édito du 14 février. En cause : les 430 000 euros de report de salaire de Carlos Ghosn en pleine négociation avec les syndicats de Renault. Mazerolle ironise sur cette "extrême sensibilité" qui reflète "une préoccupation des malheurs du genre humain". "Remettons tout de suite les pendules à l'heure : la somme en question doit être comparée aux 2,2 millions d'euros que Carlos Ghosn va quand même recevoir au titre de l'année 2012".

En clair, ce n'est rien."C'est une somme qui ne représente que le 1/5e du salaire qu'il touche chez Renault", ajoute Mazerolle en précisant que Ghosn gagne également 9 millions d'euros en tant que PDG de Nissan.

"Je vous rassure, il va quand m...

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