Chiffre, harcèlement, racisme : un suicide illustre les tensions complexes de la gendarmerie

Laure Daussy - - 15 commentaires

... et la difficulté d'enquêter

Myriam Sakhri, 32 ans, gendarme à Lyon, a été retrouvée morte dans sa caserne, le 25 septembre, d'une balle dans le coeur. Un premier rapport d'autopsie a conclu à un suicide. L'information est passée quasiment inaperçue.

Si l'Etat-major de la gendarmerie ne communique pas sur cette affaire, quelques éléments affleurent néanmoins, par des canaux d'information originaux. La gendarme s'était confiée en avril à Sihem Souid, auteur de "Omerta dans la police", que nous avions invitée sur notre plateau. Elle lui a confié alors être victime de propos racistes, et de la pression de la "politique du chiffre".

Elle s'était confiée plus récemment à Jacques Bessy, président de l’Adefdromil, association de défense des droits des militaires, pour lui faire part de sa "souffrance morale", et évoquer un "climat raciste" dans sa gendarmerie. A mots couver...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s