Journalistes otages en Afghanistan : bronca médiatique contre l'Elysée

Carolis appelle Guéant à la "discrétion" ; Kouchner se démarque

En dénonçant (après Nicolas Sarkozy) "l'irresponsabilité" des deux journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, s'attire les foudres de la profession et de France Télévisions. Kouchner prend ses distances, évoquant "des risques nécessaires".

Reprenant à son compte les propos du chef de l'Etat , le secrétaire général de l'Élysée a estimé que les journalistes avaient fait preuve d'une "imprudence vraiment coupable". Soutenant qu' "ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées qui, du reste, sont détournées de leurs missions principales", Guéant a profité de cet entretien radiophonique pour assurer aux familles des otages que les deux hommes étaient "en vie". Ajoutant au passage que les "scoops ne devaient pas être recherchés à tout prix", il a rappelé que ce genre d'enlèvements avait un coût "tout à fait consid&eacute...