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Catala93
Juste analyse de Jean-Lou que je retrouve toujours avec plaisir. L'espérance de vie de Zelinsky se compte sans doute en jours mais il deviendra à coup sûr une icône historique moderne comme Allende se suicidant en septembre 1973 au palais de la Moneda au Chili lors du coup d'état de Pinochet après avoir résisté jusqu'au bout.
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Chinaski
Je suis assez étonné de retrouver sur Arte, dans l'émission 28 minutes du 7 mars à partir de la minute 23, une analyse plus pertinente et plus fine, grâce au rédacteur de la rédaction de La Croix, que celle d'asi et de Jean-Lou Fourquet que je trouve pourtant habituellement plus pertinent ;)
C'est regrettable qu'il y ait si peu de distance de votre côté avec les images provenant d'Ukraine
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pompon
Du Capitole à la Roche tarpéienne, Aung San Suu Kyi a découvert que la route était bien courte, avec ce besoin des humains de se trouver des héros!
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Emmanuel Florac
Rappel : Zelensky est bien sympathique, mais il est la créature d'un oligarque corrompu. Il reste sans doute plus fréquentable que Poutine, mais il est bon de relativiser un peu tout de même.
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Kodovoltas
Deux mondes, deux époques s'affrontent.
D'un côté un jeune président à l'occidental, ex-acteur/producteur de télé, qui connaît les codes occidentaux dont il use aisément.
Il est jeune, il plaît assurément, il sait jouer des ficelles du spectacle et de la télé-réalité.
De l'autre un ancien du KGB, formé à la soviétique mais qui rejette l'image de ce socialisme là, qui ne se soucie pas de gadgets, qui connaît très bien l'occident.
D'un côté un président qui ne connaît strictement rien à la géopolitique, qui n'a aucune vision à long terme et qui "dirige" un pays éclaté en dizaines d’ethnies antagonistes qu'il ne peut ou ne sait pas gérer et sur lesquelles il n'a que très peu d'emprise.
De l'autre un loup aguerri, ayant une vision à long terme pour son pays multiséculaire enraciné dans la religion catholique orthodoxe (essentiellement), qui dirige un pays immense aux ressources inépuisables, qui maîtrise les codes de la géopolitique et adepte du judo et des échecs.
D’un côté un « petit » président complètement dépassé par ce qui lui tombe sur la tête, qui a été et qui est manipulé de A à Z par ses « conseillés » et par les occidentaux, qui est aux abois, qui crie « au secours », qui est complètement perdu même s’il tente de donner le change avec tweeter, facebook et autres vlog, qui ne sait plus que faire.
De l’autre côté un dirigeant qui avertie depuis 15 ans « S’il n’y a pas de négociations sur nos lignes rouges, ça finira en guerre ! », qui, avec ses collaborateurs, a tout planifié, prévu, pensé, évalué et qui, après maints refus des occidentaux sous des prétextes fallacieux, agit !
Moralité : « Celui qui est à blâmer n’est pas celui qui déclenche une guerre, ce sont ceux qui ont tout fait pour qu’elle soit inévitable ! »
Je ne suis ni pro-russe, ni pro-ukrainien, je pense simplement à tous ces peuples qui n’ont rien demandé et qui prennent tout sur la tête !
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Yanne
Courte mais excellente émission.
A qui appartient l'avenir ?
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Tony A
Une bonne com, c'est bien ; mais si j'en crois vos confrères Gémart et Aveline, un gilet pare-balles c'est mieux.
Et comme aurait le "petit père des peuples" : Zelensky, combien de divisions ?
Après, il est déjà arrivé qu'une petite armée soutenue par son peuple chasse un occupant.
L'avenir nous dira lequel, de la table de 15 m ou du zizi de Zelensky, l'emportera.
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Browny
Quand bien même ces images de Zelenski circuleraient activement dans la population russe (ce qui ne semble pas être le cas, surtout en-dehors des jeunes), il y a quand même une question en suspend : aussi dâtée et rétrograde soit-elle, est-ce que la mise en scène du pouvoir par Poutine (autoritaire, verticale, dominant voire écrasant ses hommes, dans un exercice du pouvoir à distance) ne résonne pas mieux avec ce qu'attend ou aime une partie de son électorat ?
On pourrait prendre l'exemple français, ou les signes d'une quasi-royauté et du moins de respect pour la fonction présidentielles sont souvent plus valorisés par la population que les signes de proximité (par exemple, le "casse-toi pauv'con" de Sarkozy fut vu comme un signe de dégradation de la fonction présidentielle, et non comme un signe de proximité avec le peuple ; idem pour le récent doigt d'honneur de Zemmour). C'est évidement plus nuancé et dialectique que cette opposition binaire, mais si à ce jeu Zelenski a incontestablement gagné la bataille médiatique et empathique à l'international, pas sûr que ses images et sa mise en scène du pouvoir aient la même capacité de pénétration sur une majorité du peuple russe.