-
Martin S.
Il y a une quatrième stratégie, c'est d'éviter d'avoir le problème et donc de s'attaquer aux causes.
Mais ça n'a pas l'air d'être un réflexe.
Certes pour le covid il faut parer à l'urgence, par contre une fois le problème résolu je suis sûr que tous les ingrédients seront toujours là pour longtemps et que ça recommencera.
Quant au réchauffement climatique, le lobby pétrolier a bien travaillé pour que surtout on ne s'attaque pas aux causes : les énergies fossiles.
-
Chinaski
Salut Jean-Lou. Question importante. Votre coiffure, elle est travaillée ou c’est Daniel qui vous surprend au saut du lit ? (même si j’ai une partie de la réponse à 12’50 ;-)). Et accessoirement, merci pour vos chroniques.
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
grrrz
*petite erreur le graphique présente les données pour l'Asie et l'Europe et non pas le France et la Corée du sud (ce qui ne change pas fondamentalement la comparaison)
-
Ghis
(dans le prolongement du message de Js)
Pour moi, la limite va bien au-delà pour la comparaison entre les 2. Dans un cas, la covid, le monde s'est mobilisé, dans l'autre, malgré l'enchainement des catastrophes, on attend toujours.
Pour ne citer qu'un exemple, la recherche du vaccin est en cours dans de nombreux pays, je n'ose imaginer le coût que cela représente, sans compter toutes les autres mesures mises en place, alors que pour le réchauffement climatique, il y a quoi ?Et malgré la tristesse du nombre de morts de la covid (même si on en oublie un peu qu'il y a d'autres causes de décès, comme le cancer, rien que pour prendre un exemple), je trouve la crise climatique bien plus effrayante.
Je n'ai sinon pas trop compris dans la chronique le parallèle entre les 2 pour les défauts de la solution innovante (à part le fait que cela peut être long à arriver). Pour le réchauffement, cela pourrait en effet empêcher de passer à un autre monde, inévitable et nécessaire dans lequel on consomme moins, mais pour la covid par contre, quel est le problème avec la recherche du vaccin ?
Un dernier point important pour moi si on compare les 2 est que la société qui se met en place pour lutter contre la covid (port du masque, ne plus se toucher, s'approcher de prêt, ne plus faire de fêtes, etc.) est une société qui n'est pas souhaitable pour de nombreuses raisons et j'espère donc définitivement temporaire, tandis qu'une société dans laquelle on consomme moins, plus localement, qui va moins vite, etc. n'ira pas sans réticence bien sûr, mais c'est une société qui semble avoir du sens, bien plus que notre monde actuel.
Dans un cas, mais mon raisonnement est peut-être simpliste, le remède me parait souhaitable, alors que dans l'autre, il ne m'a pas l'air bien meilleur que le mal et je n'ai pas franchement envie de le transmettre à mes enfants.
-
Yanne
C'est toujours intéressant, ces analyses.
Donc on vit dans un monde parfait où nous avons le choix, et un problème se pose : comment devrions-nous réagir ?
Banane ! Ceux qui ont les leviers du pouvoir s'en fichent du problème ! Alors nakache !
Mais ça nous occupe le cerveau positivement ! Jean Lou est agréable à écouter, et on peut rêver un instant !
Merci !
-
christina
À Asi :
Comme vous ne répondez pas au messages via contact, je retente ma chance ici (tout comme je l'avais déjà fait pour la chronique d'André Gunthert) :
Avec le changement de lecteur, je ne peux plus visionner les chroniques vidéo (les articles vidéo heureusement n'ont pas subi le même sort).
Si vous ne voulez pas remettre l'ancien, mettez un bouton de téléchargement au moins.
Ou, mieux, celui de youtube qui marche impec sans heurts.
-
Js
Merci pour cette chronique !
Comme c'est bien souligné à la fin de la chronique, il y a une limite clé au parallèle entre crise sanitaire et crise climat (cf. horizon temporel):
- la crise sanitaire est a priori temporaire ;
- la crise climatique sera pérenne : même si on agit fortement maintenant, on sait déjà que les conséquences de nos actes passés vont durer des décennies (voire plus).
En effet, il est plus facile d'accepter une contrainte si on sait qu'elle est temporaire.
On l'a bien vu avec la crise sanitaire actuelle. Au début du déconfinement, la majorité suivait les consignes. Plus le temps a passé, plus il y a eu du "relâchement".
Pour la crise climatique, il ne s'agit pas de trouver une réponse temporaire. Il s'agit de faire évoluer structurellement nos modes de vie.
L'autre point qui rend très difficile de rallier la majorité à un changement structurel de mode de vie est que l'impact de nos actes est très peu visible, et même pire, il est quasiment sûr que la situation va d'abord continuer à se dégrader, avant qu'on commence à voir de premiers effets des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Si on reprend le parallèle avec la crise sanitaire, on a pu voir assez rapidement l'inversion de la courbe des admissions en réanimation et des décés par jour, par exemple. ce qui a rendu le confinement acceptable par le plus grand nombre (même si corrélation ne vaut pas causalité comme rappelé dans l'émission d'ASI de rentrée).
Rien de tel ne pourra se voir rapidement pour les actions sur le climat. Ce sera certes possible de dire qu'il y a eu une réduction des émissions par rapport au scénario tendanciel. Mais les effets des dérèglements climatiques déjà en cours continueront encore des années.
Quant au dernier point abordé en fin de chronique sur le quid si un pays découvrait un moyen propre et peu coût de produire de l'énergie en grande quantité sans impact significatif. A priori les deux premiers principes de la thermodynamique douchent ces espoirs qui existent depuis les années 1970.
Certes c'est possible d'exploiter des sources d'énergie dite renouvelable, mais cela demande dans tous les cas des systèmes pour convertir cette source initiale d'énergie en une forme d'énergie utilisable pour nos besoins.
Or ces systèmes de conversion nécessitent des ressources (et souvent aussi de l'énergie pour les produire). Donc certes, c'est moins polluant que des énergies fossiles, mais si on continue avec nos niveaux actuels de consommation, cela revient à remplacer le problème des énergies fossiles par un problème d'épuisement d'autres ressources (notamment les métaux), sans parler des impacts des industries d'extraction pour produire les matériaux...
Sur ce sujet, voir l'excellente enquête faite par Guillaume Pitron (La guerre des métaux rares - La face cachée de la transition énergétique et numérique), qui montre l'envers concret de ce que Philippe Bihouix explique avec des chiffres et de la technique.ouvrage relevé par Daniel dans son matinaute du 27 avril 2018
https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/terres-rares-que-faire-dun-probleme-sans-solution
et qui a fait l'objet d'un entretien sur Hors-Sériehttps://www.hors-serie.net/emission.php?id=298
Dans la catégorie des mirages, outre l'hydrogène qui a le vent en poupe en ce moment, on peut citer le projet ITER qui engloutit des montants faramineux de budgets de recherche (notamment du budget européen de la recherche) alors que nombre de physiciens conteste que la fusion nucléaire puisse un jour aboutir à échelle industrielle, ou encore la promotion de l'économie circurlaire, concept qui vient succéder à celui de développement durable dans la série des concepts dévoyés pour promettre que la croissance infinie est possible.