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Yanne
Très intéressant, mais il manque quand même la dimension de fronts bien délimités et des affrontements politiques que ça suppose.
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simonphilippe.pmt-132654 simonphilippe.pmt
"Si tu tiens à ta conclusion
Alors je veux la partager.
Je ne suis pas débile profond,
Tu dois pouvoir m’expliquer.
Si c’est toi qui as raison
C’est ta responsabilité."
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Thomas
Bonjour, merci pour la chronique qui m'a permis de découvrir cette matrice.
Il y a cependant quelque chose qui me chiffonne, c'est son apparente symétrie. Or je pense qu'être un média de gauche et un média de droite n'est pas symétrique dans le rapport à la vérité factuelle. Non pas que la gauche serait plus honnête que la droite. Mais que toutes ces opinions, articles, faits, sont rapportés dans un écosystème de médias (aka la matrice) qui penche lui-même forcément globalement à droite, car il doit rendre des comptes à l'économie libérale pour maintenir ses conditions d'existence. Les médias de droite rament donc plutôt avec le courant, les médias de gauche rament plutôt à contre courant. Ca change pas mal de choses. Visuellement, il faudrait peut-être installer votre matrice sur une sorte de tapis de course de salle de fitness, pour faire ressortir ces courants, porteur ou contraire. Ou quelque chose du genre (ou une 3ème D ?).
Merci encore !
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joecab
En lisant Médiapart je sais ce que je vais y trouver... et ne pas trouver. Mais en lisant aussi des journaux classés à droite comme Le Figaro j'élargis mes sujets et je me forge mon opinion. Je trouve moins important l'orientation politique d'un média que son honnêteté et son attachement à l'objectivité.
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marco negre
on pourrait aussi voir comment sont choisis les intervenants extérieurs sur toutes les chaines pour interpeller l' invité
comme par hasard ils correspondent toujours à l' air du temps
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fpaule
La chronique de JL Fourquet est pleine de bon sens, et l'idée de l'étoile journalistique est bien vue, théoriquement. Quand on ne peut pas atteindre cet impossible objectif, il est préférable que les médias soient divers et c'est là que le bas blesse.
Quand la presse dominante est possédée par 9 milliardaires, quand les journalistes de TV et radio d'état sont plutôt favorables au pouvoir, il est vain d'attendre que le "4ème pouvoir" fasse son travail de façon neutre. L'extrême centre, la droite et l'extrême droite étant très majoritairement visibles et audibles, les médias de "gauche" ont intérêt à tordre le bâton dans l'autre sens.Pour prendre un exemple caricatural : Les résistants qui s'opposent à l'occupation et au régime pétainistes ne voulant pas se mettre hors la loi. Quand le dominant triche, il faut cesser de jouer avec ses règles. D'ailleurs, la constitution française (jusqu'à ce qu'elle soit modifiée) admet le principe de l'insurrection.
conclusion : quand peut-on affirmer qu'on est en dictature?
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Carnéade le Fataliste
Si la chronique est intéressante, je pense que la mode, issue je pense de celle des compas politiques, de vouloir classer des choses sur des représentations en 2D mériterait une petite critique au passage.
Je veux dire c'est devenu une manie ces dernières années de vouloir placer des choses en fonction de deux axes (bon on me dira c'est toujours mieux qu'un seul), réflexe qui est issue de ce qu'on pourrait qualifier d'un biais de confort, c'est juste plus pratique que de représenter les choses en 3D, sans même parler des x dimensions qui permettraient d'identifier les différences entre des objets aussi complexes que des médias (en particulier sachant que l'axe politique mériterait lui même 2 ou 3 dimensions au minimum) mais qui seraient euh... difficiles à illustrer pour un humain.
Imaginons par exemple un troisième axe, qui serait celui de la hiérarchisation de l'information, où s'opposeraient le suivisme (accepter la hiérarchisation dominante, traiter en priorité les informations qu'un grand nombre de médias jugent importantes) et l'excentricité (avoir des critères totalement propres quant aux informations méritant d'être traitées) avec comme point médian désirable l'indépendance vis à vis du concert médiatique (ne pas juger un sujet important parce que les autres en parlent, ni rechercher l'originalité de ceux traités à tout prix).
Il ne s'agit plus nécessairement d'un biais politique de ne pas être suiviste, comme Mediapart a pu l'être sur Mila, ou même (soyons fous :) comme Valeurs Actuelles peut l'être en plaçant très haut dans sa hiérarchie de l'information des faits divers que d'autres, insensibles au terrible problème que créent les immigrés pakistanais, ne traitent pas. Pour pouvoir l'affirmer il faut avoir une idée de quelle affaire mériterait objectivement d'être traitée. Peut être ici aucune des deux, peut être les deux, ça peut se débattre.
Personnellement je serais de l'avis très conformiste que Mediapart a eu plutôt tort de ne pas traiter Mila, et VA encore plus de donner cette attention à des faits divers flattant les biais de son lectorat (et que ça traduit indéniablement leurs biais politiques respectifs), mais également conscient que cet avis est très conformiste.
Leurs manières de hiérarchiser l'information peuvent se justifier (Mila ? il n'y a pas eu mort d'homme, et juste des insultes virtuelles pas de raison de détourner un journaliste d'un sujet plus important, les faits-divers de VA ? on pourrait les voir comme nettement plus importants sur ce même critère d'une violence réelle).
Ce qui traduit le biais politique, ce n'est pas cette hiérarchisation de l'information ne suivant pas la moyenne mais son manque de cohérence. Par exemple il est probable que VA en fasse moins des caisses sur des faits divers aussi graves impliquant des policiers que sur ceux concernant les immigrés, et il ne m'étonnerait pas que Mediapart traite régulièrement d'histoires de harcèlement (metoo et tout) mais ait fait une exception pour celui subi par Mila.
Enfin pour en revenir à l'étoile polaire du journalisme le risque que je verrais dans l'usage des ces exemples ce serait, en n'abordant pas la question de la hiérarchisation, de la faire rimer avec le conformisme quant à l'importance à accorder à tel ou tel sujet.
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