Dénatalité : la faute aux féministes (et aux écolos)
Aurélia Blanc - - Pédagogie & éducation - Une famille en or - 21 commentairesC'est ce qu'affirment une succession de livres de journalistes sur le sujet
Haro sur les "childfree" ! Alors que la baisse de la natalité fait couler toujours plus d’encre, la réaco-sphère (et quelques plumes de médias nationaux) mènent une croisade médiatique contre le mouvement "No kids". Avec, en première ligne, des journalistes conservatrices qui font des écolos et, plus encore, des féministes, les grandes coupables du "baby krach".
Si les Français·es font de moins en moins d'enfants, ce n'est pas parce que l'époque est anxiogène, que la précarité économique gagne du terrain ou que les parents jonglent difficilement entre travail et parentalité : c'est parce que le mouvement "No kids" a gangrené les esprits. C'est en tout cas ce que martèle Gabrielle Cluzel, directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire et chroniqueuse chez CNews, Europe 1 et Famille Chrétienne. Fin mars, elle a publié Yes Kids (Fayard), une ode à la maternité qui se veut "une réponse aux déconstructeurs de la famille". Et à l'entendre, ils sont nombreux. Pire, nous dit-elle dans le Figaro Vox : leur idéologie antinataliste "infuse dans toute la société", avec la complicité des médias mainstream.