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Duena
Merci d'avoir mis en valeur cette "actu" pour des députés de "l'autre moitié de la population". Rien ne remplace l'expérience, fut-elle basée sur une machine !
Après, est-ce que l'usage du mot "femme" laisse vraiment "un gout amer" à tous les "hommes trans" ?
Le mot "femme" n'est-il pas assez large pour inclure tout.es les concerné.es ? Tous les "hommes trans" ont été (on leur souhaite) adultes (donc pubères) lors de leur transition : n'ont-ils pas connu pour certains ces douleurs ? Ne sont-ils pas solidaires sur ce sujet, au moins en tant qu' "ancienne femme" ? Le parcours très difficile qu'on peut imaginer pour une personne trans laisse supposer au moins un trait de caractère : l'empathie. Laquelle s'applique sûrement par ex-sororité sur ce sujet.
Franchement, ça m'interroge, cette façon de saisir toute occasion pour brandir la supposée indignation des personnes trans lorsqu'on parle de sujets relatifs aux organes sexuels. Moi-même de Gauche depuis mon adolescence (il y a plusieurs décades) donc sensible à toute discrimination ou oppression (raciale, sexuelle, orientation sexuelle...) et pour l'autodétermination et l'émancipation de chaque être, j'ai l'impression que parler de "femme" devient une lutte !
Comme les "hommes trans" ont été des femmes, en quoi c'est excluant de parler de "femmes" ? En leur souhaitant justement qu'ils soient sortis definitivement de ces douleurs, enfin !
Une journaliste femme qui remarque des "hommes trans" ne sont pas évoqués dans un sujet court et donc en seraient soi-disant outrés (alors que c une machine "marrante et intelligente" pour que les hommes captent !), n'est-ce pas excessif et un peu délirant ?Après tout la différence des sexes est l'un des 4 piliers de toute société, avec la différence des générations, l'interdit du meurtre et l'interdit de l'inceste. Dès que l'un des 4 est nié, on sort d'un groupe psychiquement sain, on sort du réel et on tombe dans le délire. Or ne peut-on pas juste aider les personnes dysphoriques et leur apporter les soins nécessaires (soins hormonaux, médicaux, chirurgicaux, psyhiques et administratifs) sans détruire la vie sociale de la majorité des gens ? Ne pourrait-on pas éviter, de détruire les droits des groupes oppressés, comme les femmes ? A-t-on bien mesuré l'impact de l'arrivée des "femmes trans", qui sont des "hommes transféminin" dans des espaces autrefois sécurisés, et acquis de haute lutte, comme les compétitions sportives ou les prisons ?
Pourquoi obliger le reste de la société à se faire croire, par la répétition, qu'une "personne à pénis est une femme" alors que cette personne, si elle transitionne à l'age adulte, a vécu un genre social dès sa naissance... et a très rarement réussi à le déconstruire lors de la transition sociale ? Ce qui peut l'amener à avoir des comportements agressifs et violents envers "ses soeurs" ?
Pourquoi ne pas plutôt faire évoluer la société pour que, quel que soit son sexe de naissance, notre liberté de genre soit totale ? Liberté de s'habiller, se comporter, se choisir un partenaire de même sexe et/ou de sexe opposé, que ce soit par tout.e citoyen.ne qui le vit ou tout.e citoyen.ne qui peut le voir un jour chez un proche, un collègue ? (je sors du débat, par simplification, les personnes intersexes, pour lesquelles le pbm est tragique dès leur naissance)
Ne serait-ce pas une totale liberté, dans son genre social, dont le spectre va de très masculin à très féminin, que de pouvoir, sans se sentir méjugé ou rejeté, s'habiller un jour de façon masculine, le lendemain en sport-swear, puis en vacance de façon, pourquoi pas, outrageusement féminine selon ses envies ? Puis voir uniquement des regards soit indifférents, soit intéressés ? mais aucun regard "de travers" ou jugeant ? La liberté d'être soi ! Quel bol d'air !
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cécile clozel
je ne comprends pas bien le "goût amer"...
que "l'autre moitié" puisse découvrir à quel point les règles peuvent être douloureuses, et que ces hommes expriment leur surprise après cette expérience, ça me semble être largement positif !
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IT
Bah pas opposé au principe. Maintenant, tant qu'on est là, si on pouvait aussi avoir la pastille qui nous apprend comment ça fait d'avoir sa maison bombardée ou rasée par les bulldozers et sa famille décimée pendant qu'un armée occupante nous traite comme des animaux (aïe aïe ça fait mal je savais pas vous pouvez arrêter siouplait) ou de se faire noyer dans la méditerranée par le pushback des gens qui préfèrent que vous mourriez plutôt que fuyiez les dévastations de votre pays (ouille aaah en fait c'est très désagréable je me rendais pas compte), ou de crever de froid dans la rue en hiver (hihi c'est rigolo mais il est où le bouton off), on pourrait avancer sur pas mal de sujets...
(En écho à l'émission sur les représentations de la Shoah, où le consensus était tout de même "c'est très bien d'expliquer, mais les films qui illustrent c'est quand même très désagréable à regarder".)
C'est assez mignon, cette culture qui nous enseigne la dissociation vis-à-vis des pas nous, que c'est une faiblesse incongrue de trop s'identifier aux altérité.es (que ce soit dans l'établissement des règles sociales ou dans l'échange "marchand" au profit à maximiser), cette usine à atrophier l'empathie responsabilisante, et qui en parallèle s'invente des dispositifs physiques pour pallier ponctuellement, sous contrôle, cette précieuse inaptitude.
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christina
L'autre moitié... celle qu'on écoute et qu'on croit sur parole.
Constat implacable. Conclusion impeccable. Merci.
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Asinaute sans pseudo 398e6
en fait le reporter mansplain les règles aux gens. C'est fort.
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Mme Merle
Bel article, merci.