-
M.Pat
Aucune réaction au message pourtant très factuel de Scarabée Pauline ? Vous qui vous plaignez souvent que les personnes misent en cause dans vos articles ne répondent pas... Dommage.
-
Max Médio
Merci beaucoup Pauline pour votre article qui démonte l'infosture bolloniaise par une enquête sérieuse, elle.
Nelson Bouard accuse mensongèrement les manifestants d'être des criminels en puissance. Ce monsieur n'a pas enthousiasmé la Ligue des droits de l'homme, les avocats, ... pour ses méthodes en matière de maintien de l'ordre à Toulouse, où il a été directeur de la sécurité publique du département :
Gilets jaunes : à Toulouse, la police accusée d'utiliser des moyens "disproportionnés"
Un rapport de l'Observatoire des pratiques policières dénonce une "stratégie de la peur" dangereuse pour les libertés publiques.
Au-delà de Bouard et de Toulouse :
Violences policières, les racines d’une défiance - Les forces de l’ordre social
L'article précise que les policiers sont syndiqués à 70%, comparé au taux moyen de syndicalisation de 11% des salariés. Les policiers cognent sans s'interroger celles et ceux qui contestent une réforme qui ne les concernent pas, puisqu'ils ont obtenu d'être exclus de la réforme. Preuve qu'une syndicalisation importante est efficace pour défendre les intérêts des travailleurs ; même s'il y a un doute que cogner ses compatriotes soit un travail. Cela prouve en revanche que les patrons aiment la violence, puisqu'ils la récompensent.
-
Jean-Michel M
Mouais…. Je sais que @SI est un site d’analyse des media, mais là, il aurait / il faudrait peut-être traiter le sujet sur le fond.
Quitte à faire un dossier ou une émission. Ou au moins un épisode du médiateur. Ou au moins une biblio.
Et en profiter pour répondre aux 10 points soulevés par Scarabée.
Parce que, même du côté des militants ou des manifestants, pratiquement personne ne sait vraiment ce qu’est le Black Bloc, et encore moins ses origines historiques.
C’est le revers de la médaille d’être anonyme (cagoulé) et sans porte-parole : il faut accepter qu’on dise n’importe quoi sur vous. Le cerveau humain a horreur du vide, il le remplace par du story-telling, processus maintes fois documentés, comme on le sait bien dans cette maison (cf Sebastien Bohler).
Une autre stratégie consiste à ne jamais rien commenter (never explain, never complain). C’est peut être celle du BB mais pas celle d’ASI.
Je viens de me rendre compte que Pauline fait un « édito », donc il n’y a pas d’exigence de faire un article de fond. Mouais… ça passe sur Le Point mais pas ici.A suivre, donc
-
Civa
Comme pour télé-bolloré, le but est de convertir celles et ceux qui peuvent l'être, et on voit qu'ici au moins Bolloré et Macron défendent les mêmes idées.
-
MARTIN ta mare.
Et si le vrai danger à venir, ce n’était pas le RN, mais le Black Bloc ?
…
… je plaisante.
Imaginez juste que ça puisse être le titre de la prochaine couverture !
-
M.Pat
Bravo pour votre sagacité jamais prise en défaut, vous méritez bien qu’on vous appelle Pauline Black Bock
-
Brenda Relax
La journaliste qui signe l'article, "jeune étudiante en alternance"... j'avoue j'étais pas prêt.
-
Davesnes
"Paris Match est loin d'être le seul média répétant bêtement le discours des autorités sur "les bons et la mauvais manifestants" – pas plus tard que cette semaine, le Progrès publiait une interview complaisante du directeur de la police du Rhône qui, en toute décontraction, déclarait que le black bloc était "composé d'assassins potentiels"."
Pour aller plus loin que la conclusion de l'article. Que les autorités, les médias qui mentent et le directeur de la police chargent le black bloc, mentent, calomnient, bidonnent. Ils sont dans leur rôle. Ils ne veulent absolument pas que la population éprouve de la sympathie à l'égard de militants qui luttent de façon radicale.
Ce qui est problématique, c'est lorsque des organisations participant aux mêmes manifestations, les syndicats, les partis politiques, y compris LFI, hurlent avec les loups et tapent sur les manifestants plus radicaux qu'eux. Ils s'illusionnent en disant que la force, c'est le nombre et que le black bloc fait fuir les manifestants pacifiques. On a bien vu avec les millions de manifestants dans les rues qu'il pourrait y avoir 1 millions, 10 millions dans les rues, le borné Macron n'en a rien à foutre. Je ne comprends pas pourquoi, alors qu'ils partagent le même but, certains se permettent de critiquer les formes d'actions des autres. D'autant que les marches digestives Bastille-Nation ne montrent plus depuis belle lurette la moindre efficacité. -
Asinaute sans pseudo 74621
bonjour Pauline , si vous le souhaitez , ancien de la mouvance autonome fin 70 ,contacter-moi cdt Pascal
-
Thierry Reboud
En fait, toute cette vulgate sur le grand méchant blaquebloque est la scénarisation, à peine retouchée, tirée des proférations médiatiques habituelles d'Alain Bauer, le petit VRP du tout-sécuritaire et vendu par toutes les chaînes de désinformation continue comme un spécialiste.
On a les croquemitaines qu'on peut, à la mesure de ses moyens (et de ses besoins aussi).
-
pompon
Quel choc... non photographique! Ainsi, ON nous mentirait, manipulerait, tromperait? Ce n'est pas croyable...
Je crains que toute l'énergie utilisée pour mener de petits bousiers à délaisser leur boulette soit gâcher d'avance, et je suis pour la biodiversité... et même pour le pluralisme des médias... même si ceux de droite me paraissent bien envahissants!!!
-
catherinel
Les journalistes du Télégramme sont aussi allés à la rencontre des black blocs.
https://www.letelegramme.fr/economie/retraites/interpellations-dans-les-manifestations-ou-sont-l-ultragauche-et-les-black-blocs-11-04-2023-13315992.php
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-camille-black-bloc-la-violence-est-tres-spontanee-22-03-2023-13302675.php
Les profils sont proches de ceux décrits par Paris Match...
-
scarabée
Cette chronique de Pauline Bock déforme complètement le contenu de l'article de Paris Match à coup de citations tronquées sorties de leur contexte. L'article n'est sans doute pas parfait mais les méthodes de Pauline Bock sont carrément malhonnêtes.
1) En ce qui concerne le cas de Thomas et de sa fiche S, cette information est suivie de ce passage : "Ce statut semble le surprendre. « J’ai pas tué des gens ! » s’exclame-t-il. Une chose est sûre : les autorités le suivent à la trace. « On est six ou sept à être surveillés, bornés, reconnus à notre silhouette ou notre démarche, ils ont nos photos dans leurs téléphones », commente-t-il au sujet des policiers".
=> Thomas n'est pas diabolisé, au contraire, la journaliste lui donne la parole. Personnellement je lis en filigrane une critique de la surveillance dont il est l'objet : dans la mesure où il n'a tué personne et n'a pas l'intention de le faire, où la suite de l'article nous apprend qu'il désapprouve la violence à l'encontre des forces de l'ordre, on peut en déduire que la surveillance dont il est l'objet est sans doute excessive.
2) Pauline Bock semble trouver inadmissible que la journaliste de Paris Match parle du cacatov. Je ne vois pas ce que cela a de scandaleux, il y a déjà eu plein d'articles ou de vidéos sur le sujet et le cacatov a même sa fiche Wikipédia. Pauline Bock estime-t-elle qu'un.e journaliste devrait ne pas parler de cette technique, même si elle existe et est effectivement utilisée, afin de donner une vision idyllique et mensongère des manifestant.e.s en faisant croire qu'il s'agirait tous de bisounours ? C'est une conception du journalisme que je trouve assez curieuse.
3) En ce qui concerne Bonnie, l'article de Paris Match précise qu'elle est enceinte de quelques semaines et la désigne plusieurs fois par l'expression "la future maman". Comme procédé visant à diaboliser l'adversaire, on a déjà vu pire.
4) En ce qui concerne la citation qui clôt l'article (celle de Thomas qui s'étonne qu'il n'y ait pas déjà eu un mort, d'un côté ou de l'autre) la malhonnêteté de Pauline Bock atteint son comble, car remise dans son contexte, cette citation montre clairement que Thomas désapprouve la violence excessive de la manifestation. Le passage entier est en effet celui-ci : "Thomas tient un discours différent. Violent lui aussi, il précise néanmoins : « En face de moi, je sais que j’ai un homme [il parle des policiers]. Je ne veux pas le tuer, je sais que lui aussi c’est un père de famille. » Amorcés place de la Nation vers 16 heures, les affrontements vont se poursuivre jusqu’à la nuit tombée. Après un assaut particulièrement violent, Thomas parvient à nous rejoindre. « Je ne sais pas comment il n’y a pas déjà eu un mort d’un côté ou de l’autre », souffle-t-il."
=> La journaliste de Paris Match a donc choisi de terminer son article en donnant la parole à un membre du black bloc qui désapprouve sans aucune ambiguïté les violences dirigées contre les forces de l'ordre, et s'inquiète qu'il puisse y avoir des morts, mais Pauline Bock laisse croire dans son article que ce serait le contraire, et que Paris Match chercherait à présenter les membres du black bloc comme des monstres violents.
5) La citation de l'article de Paris Match qui parle de l'appartenance politique des membres du black bloc (ils navigueraient à l'extrême-gauche, entre antifascisme et anticapitalisme) est immédiatement suivie, dans l'article de Paris Match, de la citation de Thomas qui dit que le 1er mai ils ferment les yeux sur la présence de l'extrême-droite.
=> Le but de la journaliste de Paris Match est donc clairement de montrer que les membres du black bloc ne sont pas aussi sectaires qu'on pourrait le penser, et que ce ne sont pas tous des gens qui viennent dans les manifs pour taper sur les personnes qu'ils considèrent comme des fachos.
6) Le singulier (le black bloc) est plusieurs fois utilisé dans l'article de Paris Match. Par ailleurs, le pluriel est très souvent utilisé dans plein de médias, et pas seulement les médias Bolloré (par exemple dans cette vidéo de C dans l'air, ou ici sur Public Sénat). De toute façon, ça me paraît vraiment être un point de détail.
7) C'est gentil d'interroger Elsa Gambin, laquelle nous apprend que le black bloc n'est pas un groupe, une organisation structurée, mais une tactique de manifestation, sauf qu'il aurait peut-être fallu préciser que l'information se trouvait déjà dans l'article de Paris Match... Je cite le passage de Paris Match : "Qu’est-ce qui définit un black bloc ? C’est plus « une façon de faire qu’une manière d’être », nous explique-t-il. Il ne s’agit ni d’une philosophie ni d’un courant politique. Plutôt d’une technique de manifestation faisant usage de la violence contre les symboles du capitalisme et de l’État : banques, assurances, multinationales et forces de l’ordre".
=> Donc Pauline Bock reproche à l'article de Paris Match de ne pas donner certaines informations capitales pour comprendre le sujet, sauf que l'article donne bien ces informations. No comment.
8) Pour Elsa Gambin, il n'y aurait pas un militant du black bloc susceptible de penser qu'il faudrait fermer les yeux sur la présence de l'extrême-droite le 1er mai. Je me permets de poser une question : vu que le black bloc n'est pas un parti, une organisation structurée, comment peut-elle affirmer avec certitude qu'aucun membre partisan de cette tactique de manifestation n'est susceptible de penser ça ?
Ensuite la citation de Thomas (sur la tolérance vis-à-vis de l'extrême-droite) est immédiatement suivie de ce passage : "Une prise de position qui fait débat au sein du bloc et qui engendre parfois des règlements de comptes à la fin des manifestations. « Des passages à tabac, des vrais », commente-t-il".
=> L'article de Paris Match ne laisse donc nullement penser que tous les militants du black bloc seraient d'accord pour tolérer l'extrême-droite au sein des manifestations.
9) Il est assez savoureux de constater que Pauline Bock s'indigne, dans le deuxième paragraphe de son article, que Paris Match présente les membres du black bloc comme des membres de l'extrême-gauche, naviguant entre antifascisme et anticapitalisme, alors qu'elle cite ensuite Elsa Gambin qui s'offusque que Paris Match ait osé donner la parole à des militants ne correspondant pas "au profil des militants politisés, qui viennent des milieux anti-autoritaires de gauche radicale" !!!10) Il convient aussi de rappeler, par souci d'honnêteté (on a compris que ce n'était pas le premier souci de Pauline Bock), que l'article de Paris Match nous apprend que Bonnie (la future maman membre du black bloc) demande aux manifestants de ne pas gaspiller l'eau, car "c'est la copropriété qui paie" (par cette anecdote la journaliste de Paris Match cherche donc à montrer que les membres du black bloc font preuve de civisme) et que Kevin, le manifestant partisan de la violence envers les forces de l'ordre car il souhaite venger les éborgnés, est... un ancien militaire. Ce qui n'est pas, a priori, une profession de militant d'extrême-gauche. L'article montre donc qu'il faut dépasser les clichés et que la réalité du black bloc est plus complexe que ce que l'on pourrait tout d'abord penser.
Moralité : un article des médias Bolloré (Paris Match) peut ne pas être inintéressant, alors qu'une chronique d'un média (ASI) qui se targue de donner des leçons à tout le monde (enfin surtout aux médias de droite) peut être franchement malhonnête, un cas d'école de tout ce qu'un.e journaliste ne devrait jamais faire.
-
Cobalt 60
Face à la police, faisons bloc.
-
Bartabac
Le black bloc répond a Paris Match ? Ha ha les révolutionnaires de pacotille , peu crédible ! Mimi marchand n'est pas en taule ?Et maintenant que c'est Bolloré ....mais qui lit Paris match , les dentistes dans les salles d’attente c'est vrai que ça fait du monde . Sacré arme Paris match !
-
Pierre Crouzet
Bonjour,
je ne comprends pas bien le problème de la banderole :
La banderole illustrant l'article de Paris Match https://www.parismatch.com/actu/societe/enquete-le-monde-secret-des-black-blocs-224709 prise par le photographe Eric Hadj était à première vue bien présente dans le cortège du 1er mai 2023 à Paris comme en témoigne la vidéo de Line Press à 52:06 https://www.youtube.com/watch?v=7k7Jw9mv9f0
De là à connaitre son origine : Black Line ou pas Black Line ???
-
The Owl
Dans le bloc on est , on a 19 ou 50 ans , 32 et 22, étudiant ou chomeur, ingénieur, éboueurs, syndicalistes et territoriales, instituteur et logistique, lycéens et indépendants, pêle mêle au féminin et au masculin. Le Bloc , comme ne le dit pas Paris Match, a muté ces derniers mois. Allo Pars Match, what else ?
-
Modam
La propagande anti contestation devient de plus en plus grossière, donc visible… qui donc pour y croire encore…???
-
Factory
Mais alors si ça n'est pas un vrai reportage sur des vrais black blocs, qui a eu l'idée du cacatov ??
-
Pakal
Relayer les mensonges du pouvoir macroniste et de sa milice, voilà en quoi consiste le métier de journaleux dans ces médias mainstream.