Manu 8 janvier 2025 à 08:31

Pour moi, il manque un point essentiel : il a été démontré que QUEL QUE SOIT LA QUALITÉ  du jeu de données d'apprentissage, les IA type Chatgpt  « hallucinent », nouvel euphémisme pour (ne pas) dire boguent, et donc peuvent répondre n'importe quoi : 

https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/354600/L-hallucination-est-inevitable-et-serait-une-limitation-innee-des-grands-modeles-de-langage-en-intelligence-artificielle-selon-une-etude-sur-la-possibilite-d-eliminer-les-hallucinations-des-LLM/

C'est une information essentielle sur laquelle on revient peu et qui pourtant devrait disqualifier tous les déploiements en cours !

J'ai réussi à faire dire n'importe quoi à Copilot et Chatgpt en 2 prompts simples sur un langage de programmation particulier (DFSORT, d'IBM).

Le piège est là : quand on se sert d'une IA générative, il faut être expert du sujet  abordé, sous peine de (grosses) surprises, ce qui en limite l'intérêt.

JEAN FERRUC 7 janvier 2025 à 05:48

Le Parisien à mots couverts fustige l'esprit critique? C'est beau cette boîte noire qui vous pondra un résultat quoi qu'il arrive. A l'heure où l'on a besoin de prendre du recul sur cette frénésie mediatico-politique, sûr que ce n'est pas une solution pérenne, cette ia. A une autre époque on parlait de cerceau disponible, conditionné par dj divertissement audiovisuel pour toujours consommer davantage. la planète ne nous remerciera pas.

Max Médio 6 janvier 2025 à 18:49

Depuis le scoop du Parisien à propos de Dupont de Ligonnès, je sais que l'intelligence y est artificielle. Comme son propriétaire.

karlbourd 6 janvier 2025 à 13:11

petite anecdote révélatrice. Ayant publier sur un blog personnel mais public une ironique et fausse "analyse" journalistique d'une attitude "antisémite" de Mélanchon (ici: https://www.lgoutelle.org/2024/10/antisemitisme-quand-melenchon-recidive-vicieusement.html) ,j'ai eu la surprise,en consultant ce que l'intelligence artificielle disait de mon nom et prénom de lire : " ...... pense que Mélanchon est antisémite". Bref, une chose que "l'intelligence" artificielle ne détecte franchement pas, c'est l'ironie. Une arme pour les militants à utiliser et à amplifier certainement dans l'avenir....

LuckyLuke 5 janvier 2025 à 17:41

N'oublions pas que la communication des "experts" IA relayée par ces journalistes béni oui-oui est aussi là pour préparer les futures coupes budgétaires dans la fonction publique... Mettez un peu d'IA par ci, un chatbot par-là et vous justifiez des milliers de suppressions de postes,  qu'importe si le contribuable se retrouve à la fin avec un service public dégradé et encore un peu plus asservi aux géants du numérique...

Bonne année à vous et continuez à nous gratifier de vos analyses et de votre sensibilité d'humains bien réels.

Jiemo 5 janvier 2025 à 15:28

Reste t-il une vérité possible quand l'IA aura tout "mangé" ? On constate déjà une invasion d'images fictives appuyant certains écrits.

Jiemo 5 janvier 2025 à 15:25

 La génération Z perd une compétence que nous possédons depuis 5500 ans : 40 % perdent la maîtrise de la communication     

Grours 4 janvier 2025 à 22:18

Parmi les graves problèmes que posent ces IA, on parle déjà globalement peu du bilan carbone catastrophique, et qui va augmenter de façon exponentielle, donc merci d'en parler dans cet article.


Mais le vol de données généralisé est également très problématique, et très rarement abordé.
Ces IA n'on aucune intelligence. Ce sont juste des logiciels qui se basent sur l'immense base de données accessibles à tous qu'est internet.
Les créateurs de ces entreprises se permettent d'aspirer tout le contenu disponible sur internet (qui est accessible facilement, mais pas pour autant libre de droit).
Ils mélangent cela à la demande, et créent un patchworks de données qu'ils revendent à prix d'or. (les abonnement à 20€ sont la norme, et certains types d'abonnement pourraient passer à 200€/mois)
Tout cela basé sur du contenu qui ne leur appartient pas du tout.
C'est vraiment assimilable à du vol pur et simple, et je ne comprend vraiment pas pourquoi ça ne choque pas plus que cela tout le monde.

Un exemple de mise en perspective :
J'ouvre une pâtisserie dans une ville.
Je vais chercher uniquement un exemplaire d'un type de pâtisserie dans chaque pâtisserie de la ville, sans leur demander. Ils ont d'autres exemplaires de chaque pâtisserie, il ne verront pas la différence.
J'expose toutes ces pâtisserie volées à droite et à gauche dans ma vitrine.
Il ya beaucoup de pâtisseries en ville, j'ai donc maintenant un grand choix dans mon étalage.
Aucune pâtisserie en ville ne propose précisément cet immense assortiment de pâtisseries.
Je peux dire que c'est nouveau, et commencer à vendre "mes" produits.

C'est exactement ce que font ces entreprises.
Elles volent les créations de centaines de millier d'artistes à travers le monde, mélangent ce contenu, et revendent tout cela pour leur profit personnel.

Babil 4 janvier 2025 à 19:35

Quand les journalistes du Parisien seront remplacés par des I.A, on verra si c'est toujours aussi "cool".

Carnéade le Fataliste 4 janvier 2025 à 18:48

Il est à noter que Bernard Arnault, propriétaire du Parisien, a des intérêts dans l'IA désormais, étant un des principaux investisseurs de la startup s'espérant licorne H Company, en pointe sur les agents IA.

Asinaute sans pseudo 90f77 4 janvier 2025 à 15:55

Me suis "amusé à demander une analyse critique de l'article à chat gpt . Voici ce chat Gpt 4 a produit :

Voici une analyse critique du texte que vous avez fourni :

1. Résumé des idées principales

Le texte est une critique acerbe d’un article du Parisien qui promeut l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) comme une révolution incontournable. L’auteur dénonce l’enthousiasme excessif du quotidien, qu’il qualifie de "publicité déguisée" pour l’IA, en pointant plusieurs lacunes :

• Un manque de profondeur dans l’argumentation pro-IA.
• L’absence de mise en garde sur les dangers environnementaux, éthiques et sociétaux liés à l’IA.
• Une présentation biaisée par des intervenants favorables à l’IA et un contenu parfois ridicule ou incohérent.

2. Analyse des arguments

a. Arguments critiques contre l'article du Parisien

L’auteur met en avant plusieurs faiblesses de l'article :

• Superficialité des exemples d’applications : Planifier un voyage ou écrire une lettre de résiliation sont des tâches déjà réalisables sans IA, ce qui affaiblit l’argument de "révolution".
• Absence de mise en garde : Les impacts négatifs de l’IA (environnement, société, éthique) ne sont pas abordés, ce qui biaise la présentation de l'outil.
• Caractère promotionnel : Le choix d’interviewés pro-IA (dont un conseiller pour des entreprises du CAC40) reflète un parti pris évident.

b. Arguments en faveur de l’IA (selon le Parisien)

Le Parisien met en avant l’utilité de l’IA pour améliorer le confort et libérer du temps, ainsi que son caractère incontournable pour ne pas "être en retard". Ces arguments sont jugés insuffisants et réducteurs par l’auteur du texte.

3. Style et ton

Le texte est écrit dans un style mordant et sarcastique, ce qui renforce l’impression d’une critique passionnée mais parfois peu nuancée. Les expressions comme "prose de ChatGPT", "publicité déguisée", ou "optimisme fade et creux" traduisent une exaspération face à une vision jugée naïve et complaisante de l’IA.

a. Avantages :

• Clarté de la position : Le lecteur comprend rapidement que l’auteur s’oppose à une vision idyllique et mercantile de l’IA.
• Humour et ironie : Ces outils stylistiques rendent la critique engageante et percutante.

b. Limites :

• Manque de contre-arguments : L’auteur aurait pu enrichir sa critique en explorant plus en détail les bénéfices potentiels de l’IA, même s’il les considère insuffisants.
• Tonalité excessive : Le sarcasme peut aliéner une partie des lecteurs, notamment ceux plus neutres ou favorables à l’IA.

4. Pertinence et validité des critiques

L’auteur aborde des problématiques pertinentes et souvent négligées dans les discours pro-IA :

• Impact écologique : La consommation énergétique des systèmes IA est un point crucial, particulièrement dans un contexte de crise climatique.
• Risques éthiques : L’automatisation de la pensée et de la création est un sujet central dans les débats sur l’IA.
• Manque de pluralité des points de vue : Le choix des intervenants pro-IA par le Parisien soulève des questions sur la neutralité journalistique.

Cependant, certains aspects sont survolés :

• L’impact exact de l’IA sur la lutte contre le réchauffement climatique mériterait d’être étayé par des données précises.
• La mention de la lettre ouverte des spécialistes manque de développement pour en exposer les points clés.

5. Conclusion et jugement critique global

Le texte fournit une critique pertinente et engageante de l’article du Parisien. Il souligne avec justesse le manque d’équilibre et de profondeur de l’argumentaire pro-IA présenté par le quotidien. Cependant, son ton sarcastique et son rejet presque total des arguments favorables à l’IA pourraient être perçus comme exagérés. Une approche plus équilibrée, incluant des exemples concrets des avantages réels et des limites de l’IA, aurait renforcé la crédibilité de cette critique.

Suggestion pour l’amélioration : Structurer les arguments de manière plus rigoureuse et tempérer le ton pour atteindre un public plus large, y compris les lecteurs modérés ou curieux sur l’IA.

Asinaute sans pseudo 90f77 4 janvier 2025 à 15:47

L'I.A peut être une aide précieuse. Tout dépend comment on souhaite l'utiliser. Pour faire à la place ou pour corriger ce qu'on a crée. Ainsi, un texte rédigé par un auteur pourra être relu pour y ôter les coquilles, erreurs orthographiques. Des reformulations pourront être proposées et surtout des axes de recherches complémentaires que l'auteur n'aurait pas initialement pensé creuser. La demande de sources et la vérification s'impose cependant; Si on utilise l'I.A pour créer de toutes pièces un texte, le résultat sera au rendez vous mais manquera (du moins avec chat gpt) de personnalité. Le style personnel sera absent.

Kankolongo 4 janvier 2025 à 14:24

"C'est un puissant outil pour nous libérer du temps (...) Ceux qui n'osent pas franchir le pas seront vite en retard sur la majorité." 

Mais quel argument d'un cerveau en marmelade ? C'est tout ce que IA a trouvé pour nous convaincre de consommer IA!

simplet 4 janvier 2025 à 14:05

Si l'IA s'impose, on se prépare à ne plus savoir penser par soi-même. Ma filleule, comme beaucoup d'étudiants, commence déjà à utiliser l'IA pour organiser ses mémoires, proposer des plans, bref, soit-disant pour "dégrossir" le travail.

Mais ce "dégrossissement" ressemble beaucoup à une opportunité de se laisser remplacer par l'IA. 

L'IA ne sert pas à grand chose puisqu'on peut très bien faire sans, mais elle libère de l'effort de trop penser, de partir d'une feuille blanche.

L'angoisse de la page blanche, celle qui vous impose de vous dévoiler, celle qui empêche toute triche, celle qui oblige à exprimer votre singularité, cette angoisse qui touche tout le monde, la peur de l'usurpateur, la peur de ne pas être à la hauteur... Envolée grâce à la magie de l'IA. Et c'est ça qui risque de donner à l'IA un essor incontrôlable et dangereux (en plus de la catastrophe écologique que cela entrainera).

grrrz 4 janvier 2025 à 12:53

encore un truc qu'il va falloir cramer (ça va pas être bon pour le bilan carbone non plus toute cette fumée)

Bartabac 4 janvier 2025 à 12:33

Un petit sujet de philosophie , si la vie est né de rien , pourquoi ne naitrait elle pas de l’ia ?  Perso , je n’y croit pas , parce qu’elle est incapable de la moindre harmonie nécessaire a la vie .Ou alors ce sera la naissance du diable , vide , comme une campagne publicitaire  sur le parisien .Heureux d’apprendre qu’ils s’inquiètent pour leurs investissements , et la surveillance généralisée et systématique . EHEH vive la chute .

Petit_tofu 4 janvier 2025 à 11:55

"Intelligence artificielle", ça sonne tout de même mieux que "bullshit generator".

Un matraquage et une invention imposée et considérée comme inévitable qui ne sont pas sans rappeler la 5G et ses opposants considérés comme des amishs... avant d'appeler à la sobriété quelques mois plus tard :)

Limonchell:o) 4 janvier 2025 à 11:26

Bien des professions vont disparaitres ,comme journalistes, dans les médias en continus.

robin 4 janvier 2025 à 11:08

pour diffuser des fakes-news au kilomètre ils n'avaient déjà pas besoin de ça, cependant, je me demande si ce ne pourrait pas être une aide pour ASI pour les détecter plus efficacement et systématiquement

Chrémès 4 janvier 2025 à 10:50

Il me revient à l'esprit cette pensée de Pierre Desproges : « Avant de travailler sur l'intelligence artificielle, pourquoi ne  faisons-nous rien contre la stupidité naturelle ? »