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thalia
navrent , les medias , totalment navrent . -
Virgile
Désolé d'avoir une chronique de retard (c'est ce qu'on appelle avoir l'esprit d'escalier (mécanique)...) mais je viens de découvrir un livre intéressant qui traite d'un thème en vogue : le travail.
Pour commencer, voilà un joli discours qui, à n'en pas douter, va réconcilier Judith Bernard et tous les allergiques au travail avec cette torture (voyez l'étymologie du mot) quasi quotidienne :
" C'est autour de l'idée du travail que doit s'opérer la réconciliation de tous les Français. Cessons d'opposer les riches et les pauvres comme si la société était irrémédiablement divisée en deux clans. Le bon sens indique en effet, lorsqu'il n'est pas obscurci par la passion ou par la chimère, que l'intérêt primordial des patrons, techniciens et ouvriers, c'est la prospérité réelle de leur métier. Dans les rapports de travail, le plus fort communique de la force au plus faible. Partout où des hommes de bonne foi, même issus de milieux sociaux très divers, se rencontrent pour une explication loyale, les malentendus se dissipent pour faire place à la compréhension, puis à l'estime, puis à l'amitié. Certains, bien sûr, réussissent mieux que d'autres. Mais, et c'est là l'essentiel, personne n'y perd. Désormais, par-delà les hiérarchies sociales, des équipes étroitement unies joueront ensemble, pour gagner, ensemble, la même partie. Et la France retrouvera l'équilibre et l'harmonie qui lui permettront de hâter l'heure de son relèvement."
De qui ce discours ? d'une avocate d'affaires nommée ... Christine Lagarde. D'où provient cette citation ? D'un livre écrit par Guillaume Paoli, philosophe, et qui est intitulé Eloge de la démotivation.
Au programme de ce livre d'une lecture très facile (un bémol cependant pour le chapitre V) :
I Pourquoi fait-on quelque chose plutôt que rien ?
II Marchés obligatoires
III L'entreprise veut votre bien (ne le lui donnez pas)
IV La drogue travail
V Les métamorphoses du fétiche
VI Annulation de projet
L'auteur propose une grllle de lecture (non marxiste) du capitalisme et des phénomènes qu'il engendre. Dans son dernier chapitre, il finit par proposer de ne pas lutter frontalement contre ce qui nous enserre mais de pratiquer "la déprise", de mettre en application "un concept clé de la philosophie chinoise, en particulier taoïste : wei wu wei, le non-agir agissant" c'est-à-dire de pratiquer "l'abstention, la suspension d'activité, le non-engagement".
Bon, je retourne à mes lectures, et promis, à l'avenir, je n'arriverai plus sur le forum comme un chien dans un jeu de quilles ! -
JR
bonjour
3 fois que je lis -
Djé
Je vous suggère de lire ou de relire les nouveaux chiens de garde de Serge HALIMI ou par exemple cet article de Noam CHOMSKY. -
cosmos
ce serait horrible qu'un tel jugement fasse jurisprudence, ça vaut la peine d'en parler haut et fort, ce n'est pas une affaire privée, c'est la barbarie au galop -
Juléjim
"Que veut dire intimité aujourd'hui ?"
Ben... SylvN, vous m'étonnez là. Ça signifie "audimat" en langage médias, non ?
Désolé. -
SylvN
C'est bizarre, j'ai zappé les infos pendant une très grosse semaine, et dans le genre accident de bus, Arabes, et patati et patata, j'en étais restée à "un car rempli de marocains se crashe contre un pilier près de Blois"...
Huit morts.
Je date grave.
Sinon, j'ai détesté la séquence "émotion" des obsèques des collégiens sur France Info, où on entend les parents faire l'oraison funèbre des petits morts...
Il y a vraiment quelque chose d'obscène à faire étaler un deuil ou un non-mariage devant des millions d'inconnus.
Que veut dire intimité aujourd'hui?
Ils ont pas mieux à foutre les journaleux en ce moment? Ouh ouh, ils se passe des trucs qui [s]vous[/s] nous concernent vraiment ces derniers temps, allez au boulot les gratteux, on se bouge le cul là, on sort le nez de celui des autres. -
jean-pierre favier
Il convient de ne pas oublier que la justice est rendue " au nom du peuple " et que toute décision de justice n'engage pas que les parties plaidantes mais aussi tous les justiciables au nom de la jurisprudence et l autorité de la chose jugée.
Rien que pour cela une decison de justice rendue pour la première fois en france pour ce motif justifie que la presse en parle ( en bien ou en mal les lecteurs sont adultes et aptes a avoir leur avis )
Les attendus du jugement disent que ce mariage a été annulé parceque " le mari estimait la virginité comme une qualité essentielle " le mot important est bien estimait cela veut dire que selon vos estimations une qualité physique ou psychique ( la virginité est elle physique ou psychique ? ) un mariage peut être déclaré nul et non existant !!!
Je ne comprends pas très bien votre courroux visant a mettre sur le même point ce jugement et la mort d YSL ? est ce une nouveauté que la presse est par nature éphémère et basée sur l émotion , les rotatives se sont toujours nourries des faits divers et des nécrologies, comme les rituels passés de chaque commune ou à l occasion d'un décès toute la ville témoigne et se souvient .... depuis très longtemps un deuil est un moment de souvenir et d écriture nécrologique .
De meilleures occasions existent de fustiger les médias que ces deux exemples qui en plus ne se mélangent pas , il serait plus utile de parler des silences des médias par exemple dans l affaire clearstream celui qi a revéle l affaire vient d etre juge et condamne pour diffamation ; son nom denis Robert fait plutôt honneur au journalisme mais personne n en parle même pas arret sur images §§§ -
Anthropia
Ce qui est terrible, c'est ce qui arrive à cette fille.
Elle a déjà du se coltiner la honte que sa famille lui a fait ressentir et maintenant que les médias s'y sont mis, ne voilà-t-y pas que son désastre est connue de la France entière, que dis-je du monde entier.
Je n'aimerais pas être à sa place.
Un peu comme pour Monica Lewinsky,
comment vit-on une telle situation quand on a 20 ans ?
http://anthropia.blogg.org -
Many Airs
Voilà une belle chronique !
Je me faisais la réflexion en début de semaine à l'écoute d'une nouvelle que Mamuse (c'est le surnom de la femme que j'aime et qui me le rend si bien) me lisait suite à sa lecture quotidienne des différents sites de journaux sur le net... "STOP, JE N'EN PEUX PLUS, je ne peux plus entendre toute cette haine, cette mort, ce sang, ce sexe (forcément féminin, comme pour attiser le bas instinct de l'homme), je n'en peux plus... Si seulement l'information prenait son temps, réfléchissait, raisonnait, observait, cherchait à comprendre plutôt qu'à juger, donnait l'exemple, plutôt que d'être un simple tuyau à déverser le pire du pire."
Mamuse me répond : "Mais ne t'énerves pas... ce n'est pas moi, ce sont les infos !"
- Alors on arrête de les lire, on arrête d'écouter, on arrête de regarder... On respire un peu. On cherche un abri, on tente d'écouter le vent dans les arbres, ou le sifflement des balles de Rolland Garros ; cela n'a rien à voir, mais au moins... ON SE REPOSE.
Je ne sais pas si c'est l'âge, ou si alors, je ne peux plus regarder le monde tel qu'il est devenu, mais votre chronique Judith, me ramène à cette réalité qui me rassure... Je ne suis pas seul. Merci pour ça. -
poisson
C'est du genre la réflexion d'Oscar Wilde, empreinte d'une touche d'auto-dérision, "quand tout le monde est de mon avis, il me semble que je dois avoir tort" : quand tous les médias pensent que c'est un jugement qui ne va pas, il me semble qu'il n'était pas si mal ce jugement.
C'est loin d'être une évidence que ce soit les médias qui aient l'initiative de la mise en avant de ce sujet.
La manière dont elles ont traité cette affaire est discutable, en particulier la photo de libé qui nous renvoie à une histoire de "couche nuptiale" dont se moquent bien les "indignés" et la survenue des phrases style "cela va favoriser les demandes de reconstruction d'hymen" (en quoi est-ce le problème? en quoi est-ce un problème?) dont j'ai eu du mal à voir d'où elles émergeaient, des "indignés" en général?. Sauf à distinguer plusieurs catégories d'indignés sur ce cas, pour permettre de trier les authentiquement préoccupés de la condition féminine et les islamophobes convaincus du choc de front des civilisations qui se raccrochent au train de l'indignation, on risque de balayer tout d'un revers de la main, de cacher la poussière sous le tapis, de ne pas y regarder de trop près, de faire semblant que tout est en ordre. La manière est discutable mais de là à penser que le problème du traitement médiatique (et politique) de cette histoire aurait pu être résolu par le silence... C'est trop commode.
Et la survenue d'une discussion à l'assemblée, que ça devienne une histoire impliquant des personnages politiques, récupérée à la fin par "on sait qui" qui donne son coup de baguette magique sur les doigts de Rachida Dati, pour sembler être le rétablisseur du "bien", suivie d'une réhabilitation immédiate, c'est la faute aux médias? Sur Rachida Dati, parlons-en aussi (je dis ça parce qu'on a l'impression aussi que certains voudraient qu'on la laisse tranquille), sa remarque ridicule qui fait mine de croire que les socialistes ont demandé aux grands frères de surveiller leurs jeunes soeurs jusqu'à leurs mariages et même après...Retenir uniquement la formule "grand frère" et l'arranger à sa sauce pour répliquer avec des airs de je suis bien placée pour le savoir, n'est-ce pas objectivement la révélation qu'elle est du même niveau que son mentor?, plus qu'un soi-disant prétexte saisi pour son futur lynchage? (qui ne s'est pas produit médiatiquement, je vous fait remarquer, mais plutôt politiquement puisque ce sont des parlementaires interviewés qui ont été durs avec elle...).
En plus j'aime pas ce côté "laissez faire la justice sans vous en mêlez, vous n'y comprenez rien". Expliquez nous mieux alors. On n'a pas bien compris le choix des avocats (ou des clients?) pour l'annulation. C'est des sujets sur lesquels on a besoin de comprendre. Voilà ce qu'ont mal fait les médias, à la merci de ce que voulaient bien dire les avocats de tout poil.
L'esprit des lois, ce qu'elles tendent à instituer dans la société ne compte plus? C'est leur logique propre qu'il faut respecter? Comme pour les lois économiques, rien n'est au service des individus... L'homme est victime d'un mensonge, la femme est victime des médias qui lui ont saboté son annulation, et "dormez tranquilles, il est XXIème siécle et tout va bien" dit le veilleur.
Et puis, la religion musulmane a beaucoup de "phobies" qui pèsent leur poids, on est juste phobiesphobes et non pas islamophobes quand on se préoccupe par exemple de la situation des femmes dont la religion est l'islam. D'ailleurs Sémir qui a mis le débat sur ce plan dans le forum n'a pas trouvé de l'écho islamophobe parmi les indignés partisans d'une procédure plus équitable et digne pour la femme.
Bon, j'arrête. -
Loulala BBA
et quand en plus, le commandant de gendarmerie, le procureur de la république en rajoutent une louche en nous décrivant par le menu les épreuves subies par les victimes, le déroulement des faits..., autant de choses qui titillent la bête qui sommeille en chacun de nous.... On n'est plus dans l'information,on est dans le voyeurisme le plus complaisant. Je n'en peux plus de cet étalage qui est un manque de respect total. Cela me rappelle cette journaliste à France2, à midi, qui à propos d'une fillette enlevée puis heureusement retrouvée, disait à peu près ceci:"on saura dans la soirée si elle a subi des sévices sexuels": le dénouement "heureux" ne suffisait pas, on attendait de pouvoir donner en pâture les résultats d'un examen gynécologique... Merci pou la famille et pour la victime. -
Anthropia
L'affaire de l'hymen, oui, est terrible. Elle met les tâches de sang sur le drap au premier plan, elle fait penser à ces médecins inquisitoriaux qui soulevaient le drap pour constater la virginité des jeunes filles, mais aussi la consommation du mariage.
Mais pour YSL, pardonnez-moi, Judith, mais je pense que cet homme est un grand homme, qui a permis un certain rayonnement de la France en matière de haute couture. A ce titre, il a droit à l'admiration populaire, à l'émoi publique, on n'a pas que je sache été jusqu'à célébrer ses obsèques à Notre-Dame, donc point de lèse-majesté. Juste un digne hommage.
Et que Carla Bruni y aille ne me gêne pas.
C'est plutôt l'engouement de Sarkozy pour les enterrements qui m'étonne. Avez-vous remarqué ? Il les fait tous : Lustiger, il revient spécialement des States pour ça, Carlos, il n'en laisse passer aucun des enterrements people.
Il me rappelle la vieille Maud, dans Harold and Maud, qui aimait tant les enterrements, qu'elle les faisait tous, en mangeant des oranges. Oui, c'est la figure nécrophage de Sarkozy qui m'inquiète.
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fabrice D
Merci Judith de tenir ce discours aussi bien construit, franc et engagé. Le précédent billet l'était tout autant. Dans ce monde ainsi gouverné(?), j'attends le moment où je pourrais voter pour votre programme (et non pour vous).
Fabrice -
François MERCAT
Bonjour,
pour ce qui est du recul nécessaire vis-à-vis des media, je suis assez d'accord, j'ai abandonné la télé depuis des années, conservant France-Inter à la radio, et picorant sur internet des développements utiles et posés... Comme cet excellent site qu'est ASI ! -
mademoiselle
Bonjour !
Concernant le sujet du mariage annulé, je vous suis, et en complément je souhaite inciter chacun à lire ceci : http://www.maitre-eolas.fr/2008/05/30/969-n-y-a-t-il-que-les-vierges-qui-puissent-se-marier
La justice a annulé un mariage en respectant le droit, et je suis persuadée que la plupart des outrés, comme le dit cet avocat, n'ont pas lu le jugement rendu. On peut ne pas être d'accord avec un homme qui voit la virginité comme une qualité nécessaire à sa future épouse, mais cela relève des convictions personnelles et le débat devrait s'arrêter là. Le reste n'est qu'un exutoire déplacé.
En complément, du même auteur, ce petit dialogue aux savoureux parfums de philosophie antique : http://www.maitre-eolas.fr/2008/06/06/982-comment-la-liberte-est-cachee-dans-le-jugement-de-lille
Bonne journée ! -
Olivier
Bonjour Daniel, veuillez trouver une proposition de sujet sur les médias observateurs et acteurs à partir des affaires de Lille, du car et de l'enfant noyé.
Voici deux faits divers que les chaînes d'infos et les sites d'infos en ligne nous impose un pas à pas de leur déroulement.
Certes, les médias font des ventes supplémentaires sur les drames, mais ils n'avaient jamais été aussi proche du minute par minute qu'avec les affaires de l'enfant presque noyé et l'accident de car.
Empruntant à la presse genre Qui police, voici donc 'L'enfant du Lac". Nous avons tout su tout connu presque en temps réel sur les avancées des enquêteurs.
Sur Libé. fr, par exemple, un rafraîchissement toutes les demi-heures de la page principale,amenait son lot d'infos supplémentaires chapeautée par un titre accrocheur. Il semble que depuis l'affaire de Lille, le journal ait décidé de surcouvrir les faits divers. Au risque d'être, avec les confrère, partie prenantes, acteur dans ces faits-divers.
Car enfin, imagine-t-on après un tel déferlement d'images, de directs et de commentaires larmoyants que, dans le cas du car sur les rail, le chauffeur soit resté en liberté sous contrôle judiciaire ? Imagine-t-on que les images des enfants retournants à l'école devant des dizaines de caméras, que les images des obsèques, en direct, n'aient pu avoir une quelconque influence sur la justice ?
C'est pas le problème, répond-t-on sur les ondes. Le soucis, c'est que si le chauffeur était resté en liberté, les Français "n'auraient pas compris". Le hold-up parfait.
Allons ! Que l'on ne vienne pas parler ici d'émotion des Français. C'est le ramdam, parfois l'hystérie des médias, qui est susceptible de mettre la pression. Au risque également de la mettre sur ses lecteurs. Dans le cas du mariage de Lille, le premier sondage sur l'affaire n'est intervenu que le 5 juin, soit une semaine après que Libération ait agité le chiffon rouge, soit une semaine d'articles et de manchette sur "émotion des français" devant le jugement, une semaine de valse hésitation du garde des Sceaux qui finalement demande au parquet de faire appel au nom de "l'émotion dans la population".
Que croyez-vous qu'il donne comme chiffre, ce sondage ? 70% des interrogés contre le jugement. Mais ont-ils pu se faire une vraie opinion, ses interrogés, ou ont-ils été victimes involontaires d'un bourrage de crâne ?
Si le chauffeur du car est en prison, le gendarme qui a tiré dans le dos et tué un homme menotté est sorti de prison. Dans son cas, la couverture médiatique n'a pas connu la même ampleur. Les médias sont infiniment plus timides lorsqu'il s'agit de se mettre à dos les autorités. Pareil pour les policiers îvres qui ont tirées sur des ados. Le Post titre "Ca défouraille dans la police". Si le site avait conservé le même style de titraille pour l'enfant, ce la aurait donné quoi ? "Le père noie l'enfant en pensant noyer le poisson" ?
Dommage, ça aurait eu de la gueule sur Libé.fr, ces titres toutes les 30 minutes : "Îvres, les flics tirent des ados", en première page ! En gros ! "Le gendarme incarcéré", "Les gendarmes menacent de manifester", "Un gendarmes : les gens du voyages veulent notre peau". En fait, il fallait se brancher sur Le Post pour vivre cela en direct. -
kairos
Imaginer que la mort et le sexe puissent ne pas faire l'objet d'une croyance, n'est-ce pas une illusion comique dommageable? Une époque qui rêve, debout sûrement, d'expulser "le religieux" de la scène publique (désormais primitive, comme cette sorte d'hystérie autour de la virginité le donne à penser?) ne se condamne-t-elle pas à cet incessant culte des saints à la petite semaine? -
Anthony
J'ajoute un point assez comique concernant Yves Saint Laurent.
À longueur de journée, nous pouvions entendre sur les ondes de Radio France quelque chose comme : « ... et son fidèle compagnon Pierre Bergé ».
Dirait-on d'une femme la fidèle compagne ? Sommes-nous vraiment en mesure de dire qu'il lui était vraiment fidèle, son amant ?
Fidèle compagnon s'applique bien pour un animal domestique... pour un amant je trouve ça un peu limite.
Anthony [ Blog à part ] -
sgd (bientôt disponible )
MERCI JUDITH
ENFIN JE PARTAGE VOTRE COLERE SUR CET TE EPOUVANTABLE BROUHAHA AUTOUR DES JUGEMENTS dans ce cas où ils relèvent de la part privée.
Ras le bol de cette justice de la doxa des médias....