Sarkozy et Bettencourt : le féal et sa suzeraine ?

Judith Bernard - - Sur le bout de la langue - 292 commentaires

Ou comment "forfaiture" et "serment" ne sont peut-être pas si désuets que l'on croit...

On m’aura vu arriver, depuis l’émission consacrée à Victor Hugo et à sa formidable Histoire d’un crime (1877, rééditée à la Fabrique en 2009) : il y condamnait rageusement la "forfaiture" dont s’était rendu coupable Louis-Napoléon Bonaparte en braquant la République (deuxième du titre) - et ce mot-là, de forfaiture, m’a semblé assez joli et assez puissant pour mériter d’être remis en piste.

Forfaiture, il a écrit forfaiture

Qu’est-ce donc que cela? C’est d’abord la violation du serment de foi ; comme ce sens est féodal, on lui trouve un synonyme qui sent nettement ...

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