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sam m.
En train de regarder Sarko à la télé, j'attend impatiemment votre papier sur son intervention!!! -
romain tourneur
Moui, et après?
Vous êtes encore en service commandé, comme au temps d'ASI france5, pour compléter votre rubrique?
De nos jours les médias se transforment, de plus en plus de gens, surtout jeunes, prennent le réflexe d'aller s'informer là où ils le souhaitent, peut-être de manière puérile au départ (divertissements, porno, etc...), seulement par habitude, comme d'autres vieux aujourd'hui regardent la télé automatiquement branchée surtout sur la une (Je me demande sincèrement quelle serait la part d'audience de TF1 autrement que sur la première chaine, disons les 4 premières chaines publiques, et les 3 suivantes privées...), quand on souhaite une interactivité, trouver précisément ce que l'on veut, l'outil du net est révolutionnaire...
...Moui, je n'ai plus la télé, et les contenues du web me suffisent amplement, trop encore devrais-je dire, je dois encore un peu apprendre à trier !
Ahhh, à vous voir face à Abiker hurlant qu'il serait plus vital que la masse s'instruise à autre chose qu'à un moment baroque et désuet de la rencontre d'un président français et de sa femme à la reine d'Angleterre.
Je rejoins David sur le fait que la télévision aujourd'hui fait son travail, et qu'il est sain de choisir concrètement et consciemment la culture que l'on souhaite absorber.
La vitalité et la nécessité ici est "choisir concrètement et consciemment".
Le fait que ce jeune président Sarkozy soit avant tout le président français, montre bien la majorité actuelle française, vieille et enracinée dans ses habitudes.
France2 est dans son rôle, pour des audiences de marché, peut-être que sans la publicité, certes avec un budget moindre qu'il va falloir défendre bec et ongles, le niveau d'éducation s'en ressentira, en coopération avec les autres poles france, voir arte pourquoi pas, sans pour autant oublier que la principale source devient l'Etat, là l'indépendance peut mieux faire...
La politique culturelle actuelle est tendue par un besoin de retour sur investissement, d'où consensualité et piètre innovation scénaristique entre autre.
Actuellement seuls les programmes courts obtiennent une certaine liberté, avec des moyens en bout d'ficelle.
...A ne pas zapper également, le fait de fatiguer au mieux un individu permet de favoriser au mieux sa culture aux divertissements, régressions, certes saines à p'tites doses, au détriment de la réflexion, évolution nécessaire pour grandir, seulement qui demande encore et encore des efforts à des gens, parfois et de plus en plus souvent épuisés par des journées peu saines.
: o ) ; o ) , o ) o ) -
delphes
on pourrait dire "fora", ça ferait super intello !
et j'espère que tous les fauxrhumeurs qui adorent les profs et le service public se serviront de ce prétexte pour nous incendier !
j'adore ces petites attaques, qui ne touchent personne, parce que absolument pas justifiées ! -
LionelXIII
Bonjour
Lorsque vous avez lu la page, l'étiquette "nouveau" s'effacera quand vous reviendrez sur la page.
C'est juste pour indiquez les postes qui sont apparus depuis votre dernier passage.
Entre parenthèse, j'en profite pour demander si je suis le seul à avoir un problème avec le compteur "nouveau commentaires" sur le "forum des chroniques"
Pour moi, ces compteurs varient, parfois ne s'effacent pas lorsque j'ai lu le texte, parfois diminue, de façon aléatoire? alors que cela fonctionne parfaitement avec commentaires
sur forums dossiers et contenus!
( question subsidiaire aux profs: le premier encadré "forums des dossiers et contenus" avec un S à forums par contre "forum des chroniques" sans " S"... c'est logique?
pas pour moi en tout cas!) -
jehanne
Pourquoi yen a qui ont une étiquette toute rouge nouveau et d'autres pas? -
yannick G
Vous avez aimé la prestation de Judith à côté de David, retrouvez-là, cette semaine uniquement à côté d'un David (ouais, d'accord, ce n'est pas le même, celui-là joue de la contre-basse tandis que le nôtre aurait tendance à nous jouer du violon, parfois), ce jeudi, ce vendredi et ce samedi soir à 20h30 (pour maxi 15 euro) au théâtre Berthelot de Montreuil-sous-bois et ce dimanche à 16h, le spectacle s'appelle Domino (réservation 01 41 72 10 35).
Courez-y. Ce n'est pas une blague, comme ce lien l'atteste
[web.mac.com]
yG
Quoi c'est de la pub pour Judith, pfff, c'est juste une autre façon de poursuivre le débat, de voir en live comment se vivent ses réflexions et ses engagements.
Pour ceux qui n'en peuvent plus de savoir à quoi je ressemble, j'y serai dimanche pour ma part. -
Balthaz
n´en déplaise à david Abiker, tous ces signes et symboles si importants aux yeux de l´ancien secrétaire du comte de Paris ne sont que des gestuelles destinés à ce que le bon peuple vienne s´ébaubir devant tant de magnificence.
je croyais que nous avions fait une Révolution il y a quellques deux cents ans pour en finir avec ces fariboles. -
Wouaily
Après avoir lu en diagonale certains billets, je me rallie à l'opinion : "on reste sur sa faim".
J'aurais aimé que l'analyse soit approfondis, que l'on relève le volume d'informations vides de sens que l'on nous livre quotidiennement, mais voilà, le débat tourne court sur la légitimité de telles "informations". L'exemple choisi était pourtant parfait, relevant à la fois de deux domaines particulièrement abscons pour la vulgate : les protocoles et la diplomatie. Alors, une scène de "diplomatie protocolaire" dans le faste et la lourdeur de la monarchie parlementaire la plus puissante du monde, comment ne pas s'en délecter ?
De mon point de vue, dans sa conclusion, Judith Bernard enfonçait une porte ouverte. L'intérêt de son propos résidait dans la démonstration, un cas d'école sur lequel on pouvait bâtir une réflexion constructive sur le "pourquoi ?". Pourquoi parler pour ne rien dire ? Pourquoi 33 minutes de "Rolls", de tailleurs, de révérences, de marches, de tapis rouges,... bref, du falbala nécessaire à tout bon processus de légitimation du pouvoir. On a bien compris, même s'ils n'ont rien à dire, eux on les écoute, imaginez quand ils causent !
C'est, en tout état de cause, ce qu'il reste lorsque on oblitère volontairement la signification de ces rencontres, je soupçonne même les deux compères d'en ignorer le sens exact contrairement à ce qu'ils aimeraient nous faire croire, mais passons.
Ces images avec leurs commentaires lénifiant constituent un exemple parfait de légitimation du pouvoir au moyen d'un magnifique sophisme "La Reine reçoit des Hommes d'état, elle reçoit le Président français, donc le Président français est un Homme d'état". Ce syllogisme nous fait passer son statut : "un homme d'état", ce qu'il est, pour sa capacité à l'être, ce qui, du moins me semblait-il, faisait l'objet de quelques polémiques. Il s'agit bien là du plan de communication prévu pour renforcer la "présidentiabilité" de notre pourtant déjà Président. Lorsque la principale chaîne publique si vautre avec autant de complaisance, il m'apparaît logique de s'en offusquer.
Heureusement, pour nous éviter de sombrer dans cette interprétation facile et fallacieuse, David Abiker nous rappelle qu'il s'agit là d'une "tradition" nécessaire à nos "civilisations", quant aux esprits chagrins, ils ne seraient être que "militant". Pouah ! Le vilain mot.
Je dois avouer ici mon admiration pour la "mise en abîme" opérée vis-à-vis du sujet traité : Un chroniqueur parle sans rien dire, ou si peu, d'extrait où des journalistes parlent sans rien dire. J'y apporterais ma touche en expliquant que David Abiker est un chroniqueur, dans la grande tradition des chroniqueurs télévisés ; aucun @sinaute ne serait être étonné par ses propos, aussi peu construit et cohérent soient-ils, nous avons forcément connu bien pire.
Ne croyant pas avoir une quelconque légitimité auprès des probables lecteurs de ce billet, je vais me donner la peine de reprendre les arguments évoqués pour tâcher de mettre en évidence leur aspect fallacieux :
"La Tradition" :
L'argument est construit en deux temps, premier mouvement "ça a toujours été comme ça", second mouvement "ça n'a pas changé".
Le premier mouvement ni ne justifie, ni n'explique le procédé, il prêtant seulement le légitimer en l'ancrant dans une "tradition". Invoquant Léon Zitrone, que peu d'@sinaute doivent ignorer, dans ses fait d'armes les plus célèbres, David Abiker ne nous apprend rien que l'on ne sache déjà, ne démontre pas plus, il ne fait qu'accorder la légitimité trompeuse de l'ancienneté à l'abîme télévisuel étudié. En somme, ce n'est pas parce que je m'habille comme un pied depuis toujours que je n'ai pas mauvais goût.
Le second mouvement est inclut dans le premier, Léon Zitrone et Lucet/Bern, c'est du pareil au même, rien ne sert de relever les évolutions sensibles et signifiantes (pour ne parler que des plus évidents : pas une émission spéciale, mais incluse dans le journal, pas d'allongement du journal, mais une substitution au contenu) puisqu'il est considéré dans l'hypothèse de départ qu'il n'y en a pas. Voilà comment balayer négligemment des sujets de réflexion inutiles qui n'auraient fait que nous embrouiller.
"La Civilisation" :
Encore une fois, David Abiker mélange ici plusieurs forment d'argumentations fallacieuses sans sourciller.
La première consiste en nous expliquer que la diplomatie protocolaire est une des grandes réalisations des Civilisations. Il paraît difficile de le contredire, je suis bien d'accord pour dire qu'il vaut mieux discuter le bout de gras dans un cadre codifié à l'extrême plutôt que de s'étriper en toute simplicité. Ce qui est regrettable, c'est que ce n'est pas le sujet. Une bien belle argumentation par omission du sujet traité : le JT de 13 avec Lucet et Bern nous abreuvant de commentaires insipides. Qu'il me parait bien plus difficile à concevoir comme "nécessaire à la civilisation".
La deuxième procède de la première, conscient de l'écart qu'il a créé entre son propos et le sujet, David Abiker tâche de faire le pont et parle de Lucet et Bern "sublimant" le rituel protocolaire... Et là, y'a comme un problème de sémantique, parce que sublimer ça consiste à rendre plus beau en enlevant les imperfections. Est-ce à dire que la portée politique de cette rencontre est une incongruité qui aurait nuit à notre pleine adhésion ? C'est certainement ce qu'ont considéré les spins doctors de l'Elysée, comme l'équipe du JT de France 2. Or, il s'agit bien là du problème soulevé par Judith Bernard, dont David Abiker "pense qu'il ne faut pas que ça se perde". Mince alors, j'ai loupé quelque chose, y'a des mots qui ont sauté au montage ou il n'a rien expliqué du tout ? Ben, non, il aurait fallut qu'il explique en quoi Lucet et Bern "sublimaient" le protocole sinon que par ses propres superlatifs, mais pourquoi opposer une argumentation à une autre argumentation quand une opinion suffit ? On fait fit de l'actualité non traité, fit du fait que la porté politique de l'évènement soit relégué au rend d'importun, parce que c'est de civilisation qu'on cause, le reste c'est négligeable. Flûte, moi qui pensais regarder un truc où on parlait de télévision, j'ai l'air malin.
La suite ne va pas en s'améliorant, puisqu'il décide d'enchaîner les argumentations fallacieuses à un tel rythme que l'on a le sentiment qu'il veut faire oublier la précédente par une nouvelle, petite liste presque exhaustive :
- "On sait" : Etant donné qu'il est acquis que ces émissions sont vides, il n'y a aucun problème, personne est pris en traître. Et ceux qui ne savent pas ? Ceux qui pensaient avoir des informations en regardant le journal, ben, c'est des imbéciles. David Abiker utilise l'appel à la flatterie envers le téléspectateur, le fameux "On". "On" sait, "On" n’est pas un imbécile, "On" ne se fait pas avoir, nous. Comme dans, "quelqu'un d'aussi intelligent que vous ne peut pas croire que..." tant pis pour la réflexion et "ceux" qui ignorent.
- "Considérer que c'est grave..." : Après avoir flatté le téléspectateur, il est tenté de tourner en ridicule Judith Bernard, ce qu'il ne poussera pas jusqu'à son terme. L'argumentaire consiste à caricaturer et simplifier le discours de son interlocuteur pour le réfuter plus facilement. Mais tout ça ne fait toujours pas avancer le schmilblick.
- "Ca existe depuis [...] pour moi qui suis conservateur c'est important" : Si on ne peut rationnellement dire qu'une chose est légitime parce qu'elle est ancienne (en 1789 la monarchie française était, parait-il, très ancienne, pourtant elle n'était absolument plus légitime), d'après David Abiker on le peut quant on est conservateur... Est-ce à dire que les conservateurs ne sont pas rationnels (pardonnez moi ce sophisme) ? Evidemment non, en creux c'est le discours de Judith Bernard qui est taxé de partisan. Transformant une réflexion autour des médias en confrontation de sensibilités politiques. Habile de la part du chroniqueur qui désamorce la réflexion pour laquelle il n'avait aucun argument véritable (comme nous l'avons vu) alors que sa contradictrice paraissait bien mieux armée. Finalement tout ça ne serait-il qu'un combat de coq ?
- "C'est important que la télé n'ait pas complètement basculé dans le cul, le cauet,..." : Mon sophisme préféré "argumentum ad odium" on reformule la thèse de l'adversaire à la connotant de manière péjorative. Ce que souhaite Judith Bernard c'est bien entendu 20 minutes de porno et 15 minutes de blagues grasses à la place du JT de France 2. Elle n’est vraiment pas tranquille cette Judith. Par magie, voilà Lucet et Bern qui deviennent les rempart à la télé poubelle. Le chroniqueur, décidément en grande forme, fait mine de confondre la télévision et le JT. Pour reprendre sa méthode je dirais :" D'accord avec vous, faisons du JT une émission de télé achat, ça évitera que les jeunes ils fassent qu’à se droguer."
Une bien belle série comme j’en avais rarement vu, maintenant qu’on a vu le principe, je vais passer directement à la fin.
"Le Militantisme" :
Il nous rappelle le "moi qui suis conservateur" qui était couvert par les propos de Judith Bernard. Il révèle la culture politique de David Abiker, se dont personnellement je me fous, mais s'approche d'une attaque ad hominem, ce dont je me fous moins. "On sait qui vous êtes, on sait ce que vous pensez, alors ce que vous dites c'est pas super crédible".
En effet, sur cette fin d'émission, alors que Judith Bernard contre-argumente sur les petites omissions de David Abiker quand à la vocation du JT, ce dernier la qualifie de "militante". Il ne s'agit pas à proprement parlé d'une argumentation ad hominem, même s'il s'appuie visiblement sur ce qu'il sait d'elle pour la disqualifier, en fait, le procédé s'appelle l'association par déshonneur : "Vous faites partie de ces gens qui... etc. ", une fois l'étiquette sur la gueule, le contradicteur n'a plus qu'à la fermer. Encore une fois dans cette émission, et pour conclure en beauté, David Abiker aura réussi à éviter la réflexion, l'échange, pour user de sophismes stériles qui lui permette de parler quand il n'a rien à dire.
Je ne pensais pas faire un billet aussi long, mais il me semblait important d'essayer de mettre en évidence qu'il ne s'agissait pas d'un échange d'idée constructif, mais d'une tentative de réflexion complètement avortée par le comportement même d'un chroniqueur, d'une sorte de "choc des ego".
Si vous me jugez partial, relevez par vous même les procédés argumentatif de chacun des participants. Mais, par pitié, ne mettez plus sur le même plateau des chiens et des chats, surtout si l'un d'entre eux n'a rien d'autre à faire qu'emmerder l'autre. -
Patrice Guyot
Impeccable papier comme toujours, Judith...
Passionnant, pertinent (et même impertinent) fin et subtil, enfin comme on les aime !
Mais quelle idée de finir sur les soucis de l'enseignement à Créteil...
Notre vrai problème c'est qu'il y a 30 ans que nous dépensons 50 milliards d'€uros de plus que ce que nous piquons aux contribuables (20% de plus que nos revenus)
Essayez d'en faire autant, juste pour voir la tête de votre banquier !
Une solution : augmenter les impôts... On le fait tous les ans mais ça n'a pas l'air de suffire, les gens finissent par s'irriter devant leur pouvoir d'achat en berne...
Va peut-être falloir réduire les dépenses un jour, sait-on jamais ?
Oui ! Mais réduire sur d'autres secteurs alors ! Ah ! Bon ! Pourquoi ?
Au fait j'ai vu passer les manifestants boulevard Raspail, ils étaient lycéens tout comme je suis Pape ou Grand Rabbin, voire Dalaï Lama !
*** -
Tagada....
Ma pauvre Judith, vous n'avez donc rien compris à la civilisâtion ! Mais de quelle cambrousse arriérée venez-vous ?
Alors comme ça, vous faites dans le militantisme pour une télévision avec information informante. Quelle drôle d'idée . Vous ne pouvez pas faire comme tout le monde, et nous laisser tranquille à regarder les chapeaux accompagnés de leurs dames en tous genres, plutôt que de vouloir nous bassiner avec des manifestations étudiantes , en tous genres elles aussi. Je vous soupçonne de faire parti de cette clique d'agitateurs professionnels toujours prompts à regarder ce qui ne va pas. Attention vous penchez du côté obscure de la force.
Et puis écoutez ceux qui savent, David A. par exemple : "S'il y avait de l'information à la télé, ça se saurait". Comme c'est beau, profond, et nouveau... et ça va loin comme dirait l'autre.
Reprenez vous mon petit, quittez cet œil à qui rien n'échappe, quittez cette manière d'analyser et de raisonner décapante et jubilatoire, et rejoignez le troupeau de ceux qui pense qu'on ne peut rien changer. Le troupeau des béni-oui-oui et des ventres mous. Pourquoi changer la civilisâtion si bien huilée.
Cessez de nous tenir éveillés par votre esprit trop aigu .
Et laissez nous dormir.
Ainsi soit-il. -
Alphonse
Merci Judith. C'est important de le dire "On a le droit tout de même d'imaginer autre chose".. Grand merci pour votre parole sur ce plateau. -
romain tourneur
Faut du rêve coco, du genre à oublier le quotidien pour se dire que le petit là, qui tient pas en place, et ronge son frein, ça pourrait être n'importe qui qui est de la bonne volonté, baigné dans l'illusion que naitre sans ferrari n'empêcherait pas d'en avoir une, plus tard...
Très drôle (humour noir) à voir, la société d'aujourd'hui, où les gens aux manettes décident, ou essaient au maximum, de l'ensemble de l'opinion française, pour preuve cette nostalgie de mai 1968, du surtout au fait que les décideurs d'aujourd'hui avaient 20 ans en 68.
Lobotomisation, autopromotion, faste élitaire justifiée par le people pseudo accessible aux communs des mortels, le Sarkozy s'érigeant en modèle, ne montre que ses limites égotiques, il lui faut des pauvres pour son arrogance et son combat d'être trop petit, il lui faut des coupables, et son modèle présidentiel est la base même de l'inégalité, comme avec Raffarin quand il institua une république à deux vitesses, sous prétexte de rapprocher la france d'en bas et d'en haut? Etant donné qu'il n'existe normalement q'une République indivisible, avec des droits et devoirs équivalents pour tous, cet ex 1er ministre institua une nouvelle réalité de façon implicite, il existe deux Frances, et c'est très bien comme ça...Un communiquant qui joua sur ses faiblesses à se faire plus ou moins humilié par la fonction, qui néanmoins remplit parfaitement son devoir de creuser un large fossé, pour les besoins d'une élite, aujourd'hui rêve de la France d'en bas...
: o ) ; o ) , o ) o ) -
Citizen Jane
Elise Lucet manie l'ironie dans ce journal, dans le ton et les formules. L'ironie apparaît comme un moyen de défense face à l'absurdité de la situation. C'est une mise à distance, une critique sous-jacente des images qu'elle commente en surface de façon creuse.
Mais ce procédé révèle un autre malaise: l'ironie dit "ne m'approchez pas, ce n'est pas moi, ce n'est pas de ma faute."
Elise Lucet est une excellente journaliste, et ressent peut-être une gêne à échanger des propos puérils avec Stéphane Bern, qui est tout de même aux antipodes du journalisme de qualité. Alors elle répète pour ce rassurer qu'il s'agit là de "signes très importants", pour oublier ce qu'est devenu son métier: un simple description d'images, sans analyse ni information. -
marie laure gerin
passionnant, superbement écris, ccomme toujours, mais impossible de voir les vidéos d'@si depuis 3 semaines. Dommage, je vais arréter l'abonnement et me contenter du blog de judith. Marie laure -
Balthaz
Symbole du grec syn bolein : ce qui unit
Ce qui n´est pas le cas ici , nous sommes spectacteurs de la monarchie ( héréditaire ou élective) qui nous envoie de signes devant lesquels le bon peuple est appelé à s´ébaubir
le contraire de Syn bolein = dia bolein
COUCOU NICOLAS PRINCEN !!!!! -
Lisuzan
Si l’on revient à la source, le symbole relevant de l’ordre du secret ne vise pas la communication mais sert de signe de reconnaissance à un groupe par opposition au reste de la société.
Du fait que le substantif « symbolique » renvoie au mode d’accès originel de l’humain au sens, ce commentaire télévisé de représentations « soi-disant symboliques » dévoile de manière incontestable - ainsi que vous le décodez - que l’adjectif abondamment usité n’a précisément aucun contenu réel en dehors de celui supposé attribué par un « certain groupe » et que la population non initiée est ainsi censée « feindre » l’entente (cordiale) implicite, « fraternité oblige » c’est bien le cas de le dire (duperie implicite non totalement assumée).
Souvent assimilé au signe (linguistique), le symbole permet aussi l’indétermination du sens (polysémie), l’équivocité lui conférant un puissant pouvoir évocateur mais également associatif (cf. la chronique de Sébastien Bohler sur le transfert symbolique). Rebondissant de l’un à l’autre des commentateurs de ce spectacle, cet étonnant cumul de « signes » fait ressortir la problématique paradoxale montrant précisément que pour qu’il y ait « symbole » il faut que celui-ci renvoie à un sens lequel ne peut être pris en charge que par la langue (cf. Benveniste), laquelle ici précisément l’évacue et proprement et distinctement – fortissimo :-)
D’autre part, avec cette performance surprenante, nous assistons à ce qu’on pourrait appeler une symbolisation de la symbolique (ou plus exactement un couplage symbole et signe) puisque, ici, la parole transparaît très spécifiquement comme « hautement symbolique » au sens psychanalytique naturellement :-)))) -
Annie Sétoualé
Judith vous écrivezIl Pas un sujet, par exemple, et pour ne parler que de ce que je sais, sur le mouvement lycéen et enseignant qui paralyse depuis plus d'une semaine l’académie de Créteil, ses lycées bloqués jour après jour, ses manifestations protestant contre les 637 suppressions de postes (8000 dans toute la France) qui menacent très directement et très concrètement l’avenir d’une région déjà à la peine.
Ces événements continuent à être étrangement absents des JT. Je regarde les infos continues tous les jours, et si c'était ma seule source d'information, je ne saurai pas qu'il y a un mouvement de grogne dans les lycées d'Ile de France actuellement. L'histoire se répète (souvenez-vous de 2003 et du lent décollage médiatique des mouvements dans les établissements). Avec les mêmes personnes au pouvoir d'ailleurs (Fillon, notre grand réformateur en chef !).
Cette petite phrase dans votre chronique et plusieurs articles sur le site de rue89 ont attiré mon attention. J'y ai même vu mon lycée (Chelles).
J'attends d'arrêt sur images que ces silences soient dénoncés. Pour ceux qui comme moi habitent à 10 000 km de là, il est important que l'information puisse circuler librement. Y compris à la télévision ... -
Dilettante
Je me réjouis, à la vue de tous ces extraits, de ne pas regarder les jt de 13h (celui de Pernault ne devait pas être mal non plus?). C'est juste navrant. -
Many Airs
Comme à votre saine habitude de " chroniqueuse ", vous pointer du doigts tout juste la dérive de ces sois-disant "diseurs" de nouvelles, qu'ils deviennent peu à peu des "montreurs" de nouvelles et pas des plus importantes.
Faire près d'une demie heure sur un 13h, sans parler du direct d'iTélé et de BFM TV sont d'une consternation éprouvante et me détache de plus en plus de l'information à la télévision.
Votre CHRONIQUE montre avec brio qu'une fois encore les journalistes perdent peu à peu leur sens éthique en le remplaçant par un sens pipolitique écoeurant et navrant, car bien plus pipole que politique. -
W. Smith
"Nicolas n’a pas pu s’empêcher de rechercher les doigts de sa dulcinée". Hmmm, pas tout à fait d'accord avec votre analyse. J'en proposerais plutôt une autre : Mme Sarkozy semble s'ennuyer à mourir (elle arrange les plis de sa robe et regarde par terre, mouvement typiquement féminin marquant un ennui profond), M. Sarkozy lui tapote alors un peu la main pour la faire patienter et lui dire que son supplice va bientôt se terminer.