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Jean-Marc Rigade
C'est fou comme je me sens moins stupide après, qu'avant la lecture des papiers de Judith...
Et en plus, dans le cas présent, je partage son analyse, ce que n'implique pas nécessairement la première phrase. -
LPR
Je profite du fait que le forum sur cet article magnifique refait surface pour poser une question : est-ce qu'en France le film est distribue en deux parties comme dans de nombreux autres pays ?
Et si oui, il sera peut-etre interessant de voir a quel point les critiques de la seconde partie seront similaires ou differentes dans le discours par rapport a celles de la premiere partie.
( d'autant plus interessant que le film ayant ete tourne et monte comme un seul long film, des critiques differentes seraient a mon avis soit intellectuellement malhonnetes, soit prouveraient que les auteurs de ces critiques sont venus lire cet article de Judith Bernard ) -
djinneo
bon alors bande de veaux... ne seriez-vous pas en train de vous faire bercer par l'aphroditomorphéesque bercement de l'actualité ? -
valerie
merci judith
c'est toujours un plaisir de vous lire, et de se nourrir l'esprit, encore ! -
pierre
Excellente chronique.
Ces analyses de textes, précises et implacables, sont ce que vous faites de mieux, Judith.
Les idéologèmes de droite n'ont pas de meilleure ennemie !
Merci -
Lulu la nantaise
Je n'ai pas eu le courage de lire tous les commentaires parus depuis le 8 janvier, alors peut-être que je vais tomber dans le piège de la redite.
Concernant le film "Che" (que j'ai vu, et qui est prudent dans l'approche idéologique du personnage, comme on pouvait s'y attendre: après tout les financeurs sont issus de l'industrie capitaliste du cinéma), on pourrait appliquer le même exercice de décorticage à l'affiche: pur produit marketing, elle n'incarne pas le film, mais bien la "cible" espérée du film. On y trouve un Benicio del Toro à l'air quelque peu ahuri, à côté d'une charmante jeune femme, qui, dans le film, il fallait s'en douter, n'apparaît que dans le dernier quart. Cela adoucit certainement l'image du guerillero: rangé du côté des lovers et des jeunes premiers, le voici canalisé. Ouf! pas de révolutionnaire dangereux qui tienne. Les deux personnages ne sont pas icônisés, mais dans l'action: on nous vend de l'aventure, de l'action (voir les deux militaires en arrière-plan). Le titre, imposant par sa typographie, évoque une sorte de graffiti chic, un peu chiadé. Une discrète étoile rouge se cache dans le logo-titre. C'est l'histoire d'un individu dont on va traiter, semble nous dire l'affiche, nous vous inquiétez pas, cher public consommateur, il ne sera pas question de revendications collectives, mais bien d'un héros "ordinaire", empathique et catégorisable. On respire... imaginons qu'il ait été question de traiter de la force des utopies qui animait le Che? Beurk!
L'affiche est au final à l'image du film: prudent, politiquement correct. -
Anthropia
Vous démontez/trez les présupposés d'Eric Neuhoff, Che n'étant que prétexte à une attaque en règle de l'anti-capitalisme, en cette époque de tempête financière, faire réagir le lecteur du Figaro aux ordinaires muleta de son clan est de bonne guerre, cela ressoude au cas où certains auraient enfin des doutes sur le système qu'ils adorent.
Pourtant, le fait de n'avoir pas vu le film pourrait mettre en péril votre propre posture critique, Judith : sur quoi vous fondez-vous d'autre que sur vos propres credo idéologiques pour remettre en cause ceux de l'autre, non que je le défende, vous savez que je suis du même camp, mais l'argument de "partial" pourrait vous être retourné, c'est çui qui dit qui y est, et tutti quanti. L'alibi idéologique ne s'autodétruit pas sous la dénonciation tout aussi partisane.
Alors que si vous aviez vu le film, vous pourriez analyser le rapport entre la critique et l'objet lui-même du point de vue de son rapport au film, donc décider sur pièce, ex post, de son inadéquation pour cause de partisanisme, vous émetteriez un avis fondé sur une observation de la critique en train de se mal faire en soi.
Mais comme je n'ai pas vu moi-même le film et que je n'ai aucune envie d'y aller, ceci n'est qu'une supposition, je me contenterai de vous lire toujours avec autant de plaisir.
http://anthropia.blogg.org -
LUZ
De toute cette discussion, il semble que le CHE n'ait pas été écartelé entre le Fig et Lib mais fouetté par les deux comme un exorcisme à la Française journalistique ce qui les a écarté d'une critique du film pour passer sur des banalités bestiales et éculées de salon mondain.
La pensée "unique" n'a jamais existé que dans la tête de quelques plaisantins de salon voulant se rendre intéressants.
Pour être précis, pour créer une pensée unique, il faut tuer tous les autres. C'est ce qu'ont cherché à faire scientifiquement HITLER et STALINE (mais ce n'est pas les seuls) sans y arriver.
Je préfère les termes plus nets de pensée dominante qui selon le moment peut s'exprimer différemment. Le rôle du bon journaliste étant de saisir avant les autres l'objet et l'expression des besoins de cette pensée dominante. Le bon journaliste étant convenu comme étant celui qui est le plus cher (qui se vend le...). Son prix est égal à la hauteur (ou bassesse) de sa veulerie.
Ce qui m'intéresse dans la critique de Mme JUDITH c'est de montrer comment fonctionne cette veulerie dont le but est identique sous deux formes différentes afin de mieux épouser le clientèlisme de chacun. La peur de l'image que reflète le film (vrai ou fausse est ici secondaire) recoupe assez bien la peur de cet avilissement de l'état Français et de l'ensemble de ses institutions qui recouvre sa squelettique constitution. Aucun des deux critiques ne parle du film mais de la représentation fantasmagorique qu'ils en ont. Leur propre peur leur fait lacérer une œuvre fondamentalement "HOLLYWOODIENNE" et créer en contrecoup, les bases d'une iconographie avec laquelle ils n'auraient jamais penser attraper des mouches.
MAIS si cela bruisse autant autours de cette viande avarié n'est-ce pas que la décomposition du régime est très avancée ? -
Jean-Michel Charles
Très bon article. Très bon sujet. On touche du doigt l'un des phénomènes de la "pensée unique", qui n'est en fait que la molassone pensée élitiste parisienne. Merci @si de faire ce bon boulot ! -
Christophe Conan
Pas vu et pas lu de critique, n'irai pas voir non plus. Car je pense comme Zoé Valdes que le Che est "le père du terrorisme moderne". Je ne sais pas juger s'il y a des causes justes pour la terreur. Mais "iconiser" un terroriste c'est dupliquer son crime. Celà ne peut être juste. -
Judith
Après coup, je serais volontiers encore plus sévère avec les deux papiers, dont la malveillance me paraît flagrante.
Je ne reviens pas sur celui du Fig, qui est trop peu une critique cinématographique pour qu'on puisse en débattre davantage.
Pour l'article de Libé, je trouve peu pertinent de reprocher au film de "filmer le Che comme une statue de marbre", qui ne nous apprendrait rien sur lui. Certes, nous ne sommes pas dans une bio concentrée sur l'individu, sa personne, son enfance, sa psychologie, son histoire familiale ou ses déterminations sociologiques. Mais cela me semble un parti pris, et plus que pertinent en la matière : le Che surgit comme le produit de l'Histoire, il est accouché par l'oppression ; il a le charisme indispensable aux leaders, et le film restitue cela très bien, mais son individualité ne fait pas l'objet d'une fascination ou d'une enquête plus fouillée. Manière de prolonger l'approche guévariste de la Révolution, tâche collective dont la responsabilité incombe à ceux qui en éprouvent la nécessité au delà d'un certain seuil d'oppression. Certes, le Che apparaît comme relativement exemplaire dans cette période de l'Histoire ; il n'est pas invraisemblable qu'il l'ait en effet été, sur cette période. Fauché comme James Dean dans la fougue de la jeunesse, il n 'a de toutes façons pas vécu assez longtemps pour avoir le temps de dégrader lui même son propre idéal ; il incarne donc à juste titre une forme de "pureté" de l'idéal révolutionnaire, et j'ai l'impression que c'est cette "pureté" qui dérange la bien pensance contemporaine, qui veut absolument que toute révolution soit souillée d'emblée par la corruption qui la menace... Ajoutons tout de même que le Che de Soderbergh apparaît aussi comme un homme dur, intransigeant, quand il s'agit de punir les traîtres à la cause, ce qui donne un peu de cette ombre dont Solis regrette qu'on ne la voie pas.
Enfin, sur le "non-réalisme" du film, le procès me semble à nouveau malveillant : le filmage au ras du godillot, assez lent et long, restituant les obstacles de la progression dans la jungle, les différends avec d'autres formations communistes, rend compte avec justesse de la lenteur et de la difficulté de la geste révolutionnaire... Et tout ça n'est ni si joli, ni si sublime que Solis veut nous le faire croire ; les corps sont abimés, fatigués, et la révolution apparaît pour ce qu'elle est : une entreprise périlleuse, douloureuse, qui nécessite une dose assez hallucinante de détermination, et même de foi, pour être conduite à son terme. J'ai trouvé tout cela passionnant, captivant. Et la réaction de la critique, cette manière de faire la gueule au film et à son sujet, me paraît être un symptôme très éclairant de la manière dont se pense tout projet insurrectionnel aujourd'hui... -
LUZ
@olivier écrit : "Les deux critiques du film sont en phase avec le dégout prononcé de la classe médiatique française pour l'extrême-gauche."
J'ai relu les articles. ils font passer pour de l'extrême gauche un mouvement nationaliste qui se voulait démocratique mais que la réalité a bousculé. Nos deux "critiques" ont de fait plus peur d'eux mêmes et de la réalité sociale que du CHE. Sans partager les positions des dirigeants cubains, j'ai toujours lutté contre l'embargo.
je suis particulièrement d'accord avec cet internaute qui dit qu'une critique idéologique (de quelque bord) est bonne à prendre si elle est honnête. Malheureusement cela devient rare et JUDITH fait partie de ces raretés, donc je la lie avec plaisir sans être aveugle ni bouché...
Libé fait "pschitt" comme Coca Cola... ? -
delphes
Merci Judith, très bonne analyse de l'article du figaro ; un peu moins d'accord sur celle de LIbé , mais vous avouez vous-même que cette dernière est plus proche d'une critique cinématographique que celle du figaro.
J'aurais bien aimé qu'on revienne aussi, si c'est possible (m'sieur Klein ?) sur les critiques us ; je sais qu'à Cannes, ils étaient tous scandalisés. L'un des journaux a comparé ce film à un film sur Hitler où l'on n'aurait pas du tout parler des camps de concentration !!!! -
jeff
"Le gauchisme insurrectionnel c'est moche..."
A quand un film sur "le droitisme insurrectionnel" , ou plutôt "coup d'état fasciste" ?
A la limite, s'il y a bien une type d'insurrection "montrable", c'est seulement celui venant de gauche.
Ce qui me laisse penser que pour le Figaro, ça n'est même pas le gauchisme qui l'ennuie, c'est "l'insurrection" a visage humain, celle dont on peut vraiment faire un film. -
Innuendo
Sur cette chronique Judith, permettez-moi une critique inspirée par l'admiration que j'ai par ailleurs pour vos interventions aussi bien écrites que télévisuelles. Je trouve qu'il est dommage que vous n'alliez pas au fond de votre propre pensée, ne serait-ce que pour l'écrire noir sur blanc. En lisant votre chronique, l'impression que j'en retire est la suivante (concernant le figaro) :
"Un journal de droite est incapable de produire une critique mesurée, intéressante, de ce film sur Che Guevara". Serait-ce votre propre idéologème bien à vous ?
Je conteste ! Il me semble que la raison de la nullité de la critique du Figaro est surtout due à la médiocrité toujours plus abyssale du journal. Le Figaro n'est pas qu'un "journal de droite", il est surtout un mélange d'intérêts politiques, de bien-pensance mesquine et d'un manque d'inspiration qui finalement, avouons-le, nous fait bien marrer quand il ne fait pas pleurer ...
Je pense qu'on peut espérer de la part de journaux de qualité, qu'ils soient de droite ou de gauche, une critique un peu plus profonde du film de Soderbergh, qui 1) ne s'arrête pas au sujet présenté 2) sorte des figures imposées (la révolution c'est pas bien, c'est vieux, c'est sale) 3) prend au corps les problèmes posés par la distribution du film aux USA par exemple.
Une position idéologique ne dessert pas forcément la critique d'un film si elle s'accompagne d'honnêteté intellectuelle (personne n'a dit que c'était facile !). Plutôt que "de gauche" ou "de droite", on attend des critiques des positions claires - et pas nécessairement des jugements de valeur politique - sur le film qu'on leur présente, et non pas sur ce qu'il aurait pu être si eux-même l'avaient tourné; le problème est que la presse française papier manque peut-être du courage nécessaire pour dépasser la pensée unique en vigueur sur certains sujets ...
"Paradoxalement", il me semble que la grande presse américaine est beaucoup plus professionnelle dans son traitement du film. Les articles du Washington Post et du New York Times par exemple réussissent au moins à s'affranchir d'une tentation de ridiculiser M. Guevara Ernesto ... -
LUZ
Votre critique des formes de critiques de deux organes de presse au public différent met bien en évidence les buts poursuivis. Merci d'aiguiser notre intelligence.
Il y a 10 ans, les mêmes n'auraient pas fait le même type de critique car la situation sociale était différente et ces journaux avaient des buts immédiats différents.
La critique du film sert de couverture à une sorte de témoignage à charge dans ces deux quotidiens.
Pourquoi ?
Serait-ce pour dire "point de salut dans la révolution" ou "point de salut dans ceux qui prennent la tête d'une révolution" ?
C'est une critique très dangereuse dans le sens ou une révolution ne se décrète pas mais s'impose d'elle même à toute une population dans certaines circonstances, y compris aux nationalistes bourgeois comme l'a démontrè maintes fois notre histoire.
Le film en lui même est très "HOLLYWOODIEN" et pas du tout documentaire comme le prétend le réalisateur. Du moins c'est mon avis.
Cela dit, j'ai parfois du mal à suivre le forum : çà glisse (à cause du froid ?). Dommage car il y a des choses intéressantes.
Meilleurs vœux. -
Antoine Guéry
A propos de certaines critiques que j'ai pu voir sur le film ''Le Che'' de Steven Soderbergh, je ne pense pas que ce film nous donne justement une image toute blanche de la révolution cubaine et du Che. Je viens d'aller voir la première partie de ce film et je trouve qu'aussi bien par son fond et sa forme, ce film nous donne une vision très contrastée du personnage contrairement à ce que peuvent dire le Figaroscope (''une vision pas objective du personnage'') ou Libération (''une statue de marbre'').
Par la forme : comme rarement dans les films de guerre je n'ai détecté la présence d'aucune scène d'émotion intense (avec une belle musique de fond...). Le film dans le début m'a fait pensé à ''Carnet de voyage'' (le film sur la jeunesse de Ernesto Che Guevara) par son côté presque documentaire (témoignages de paysans... opprimés par la dictature de Batista). Je n'ai ressentis aucune émotion vive à part plusieurs touches d'humour (même dans certaines scènes de combat). Ce film prête plutôt à la réflexion qu'à une idolâtrerie aveugle de l'icône qu'est aujourd'hui le Che.
Par le fond : Je pourrais citer par exemple la scène où le Che exécute froidement 2 membre de son armé (qui se sont corrompus) pour donner un exemple d'un côté sombre du Che montré dans le film. Mais je resterais sur quelque chose de présent du début à la fin du film : le fait que le Che a toujours maintenu le fait qu'un révolution sans arme ne peu pas être menée à bien : d'abord il le dit clairement ensuite viens le mépris pour la 2ème force d'opposition à Cuba à l'époque qui organisais une grêve générale. Cette théorie étant bien sûr tout à fait contestable (Gandhi, Mandela ...) on ne peu pas dire que ce point fait l'éloge du Che. On pourrait aussi parler de la relation plus qu'ambigüe que tiennent le Che et Castro dans le film.
Voilà, voilà. -
charlotte
sur la forme, rien à dire... l'image de la bonne vieille et de ses béquilles, chapeau, très joli...ça me donne envie de me replonger ds mes cours de lettres de prépa...
mtt, je suis assez d'accord sur pl. points qui peuvent avoir l'air contradictoires...
*oui, on peut critiquer une critique sans avoir vu le film, si le but est d'analyser la critique, et pas le film en soi... ce que fait Judith, dc rien à redire...
*ms oui aussi, sans moi-même avoir vu le film, ms en ayant lu divers articles depuis ses débuts jusqu'à sa sortie de mtt, cette production a l'air de vouloir faire parler d'elle sans parler du film en lui-même, de parler du che sans parler de la véritable réalisation du film, de faire parler de la politique historique sans parler de l'art et de la technique...et c'est là que c plus gênant...
*oui, ce film de 5h a l'air chiant, oui il a l'air d'être pro che, el che etait un héros, el che est sur tous les t-shirt... c pour ça que je vous demande de ne pas me mélanger ce film avec "diarios de moto", comme l'ont certaines personnes au dessus, comme l'a fait ruquier cet aprem à la radio... ça n'a rien à voir! "diario de moto" ne parle pas du che, il parle d'Ernesto Guevara de la Serna, rien à voir rien àvoir, et c pour ça que le film est d'autant plus réussi, car c le che AVANT d'être le che, et c ça qu'est chouette, pas d'ideologie, pas de politique, pas de mythe ouh la la c'quil etait gentil cetait un dieu vivant ce che, un pti père du peuple, qd on sait effectivement, comme l'a dit je ne sais plus quel bon journaliste ds je ne sais plus quel bon journal "on dit souvent que le che etait pret à mourir pour ses ideaux... on oublie pus souvent de dire qu'il etait pret à tuer aussi..."
*ensuite, sans avoir vu le film, et oui, je redoute aussi ce côté très propre que va pouvoir avoir le film, sans sang, sans vomi, sans ombre... j'aimerais vraiment un film, sans qu'il soit de droite, ni anti-revolutionnaire, assez objectif, pour "demytifier" justement cette image de dieu vivant, qd on sait que tous les momes l'ont sur leur t-shirt sans savoir qui c'est, si le film est juste là pour dire que c'était un héros, ça merci, on s'en doutait déjà... en 5h, j'aimerais justement de la nuance, du camaieu, des demi-teintes, et j'ai peur de ne pas voir ça...enfin, c peut-être un vieil a priori
allez, je m'arrête là. Merci Judith pour ces articles tjs très bien écrits, meme si je ne suis pas tjs d'accord sur le fond, c tjs agréable à lire... -
JEAN LOUIS ZENINO
Vous écrivez "Notre dernier plateau, consacré à la critique littéraire à la télé, vous a manifestement pas mal emballés. Alors : un petit tour en critique cinéma, ça vous dirait ? Pas à la télé, naturellement - l’exercice, hélas, a purement et simplement déserté les chaînes"
C'est FAUX !! Cette émission existe , elle s'appelle LE CERCLE sur CANAL + CINEMA , présentée par F.BEIGBEDER le dimanche à 19h50.
Chaque semaine, 6 critiques de cinéma venu d'horizons divers ,quotidiens , hebdos, revues de cinéma, donnent leur point de vue sur 4 ou 5 films à l'affiche. Il sont rarement du même avis ,et les éreintements ne sont rares, peu de films font l'objet de louanges unanimes , dernier en date TWO LOVERS de James GRAY.
De plus, l'équipe n'est pas figée , une douzaine de journalistes participent plus ou moins régulièrement à l'émission et seulement 6, à tour de rôle, sont en plateau.F. Beigbeder se contente de la présentation du film et siffle la fin des débats mais ne donne que rarement son avis. C'est très vivant, très animé , on s'étripe dans la bonne humeur et surtout on parle CINEMA, MISE EN SCENE, JEU DES ACTEURS(TRICES) et non pas nombre d'entrées, coût de la production etc..
C'est peut-être parce qu'elle n'est pas sur une chaine de grande écoute que cette émission se permet une certaine liberté , en tout cas pour les abonnés de CANAL amateurs de CINEMA elle mérite le détour. -
toni
Bravo Judith de nous avoir appris que Libération était un journal de gauche (heu...qu'entendez vous par "gauche" ?). Je dis ça, parce que si on avait affaire en fait à deux journaux de droite (on ne sait jamais) votre article n'aurait plus beaucoup de sens !...