Fins du monde et théorie de l'impuissance

Judith Bernard - - Sur le bout de la langue - 115 commentaires

L'art de ne plus rien (en avoir à) foutre.

Depuis quelques années les films mettant en scène la fin du monde se multiplient. Le plus souvent, c'est l'histoire d'un désastre écologique poussé à sa dernière extrêmité, qui met en péril l'espèce humaine (c'est tout l'intérêt). Mais que cache donc ce goût que nous avons pour le spectacle de notre fin ? Et est-ce bien la planète que de films en films, on assassine ?

Vous avez remarqué comme les fins du monde pleuvent sur nos têtes ces derniers temps? Il y a bien sûr eu la bonne blague maya, à laquelle personne n’a vraiment cru autrement que comme à une bonne affaire médiatique – et même comme ça tout le monde s’est un peu forcé - mais ce sont surtout les fictions (celles qui s’assument comme telles) qui n’en finissent pas de finir le monde rien que pour nos yeux…

Quand Les fins du monde se suivent… (ça n'en finit pas de finir)

On pourrait ouvrir ce sinistre bal par 2012 (le film), sorti en 2009 («Nous étions prévenus» avertit l’affiche), et qui nous l&rs...

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